J’étais ici, un ex de Nathalie Halimi, sans savoir pourquoi

J’étais là, oui

J’étais ici ou là ce soir-çi

Je n’avais plus vraiment conscience d’être moi

J’étais juste un moi se discordant dans la pluralité des « Moi » tandis que je marchais rue de Turbigo. Il y avait tous ces autres croisés à grand-peine, boursouflés de leurs conversations comme moi des miennes.

Un parmi tant d’autres dans la jungle des trop nombreux qu’il ne me serait pas donné de connaître.

Cette infinité qui vous remet la politesse à l’endroit

Dans ce lieu bien-aimé, cette structure béton pierre de la rue du Vertbois.

Où jadis et naguère, en ma guerre de vie douce et tourmentée adulescente, j’avais rencontré une Nathalie du vert lys vivant là. Frisée, vive, jolie, qui me délaissa vite. Ce qui m’attrista, Patricia ! Je lui avais téléphoné des États-Unis l’été d’après. Elle avait dit autour d’elle que j’étais un ex. Sale mot, ça. Je n’ai pas aimé ce mot. Première vous qu’on me l’appliquant.

Ex sexe, privation du S devenant silex. Plus d’extase. Une métastase.

Si l’ex…

Le tout sous les combles. Dans le loft de sa maman, le beau loft du Marais qui doit valoir un million et des brouettes aujourd’hui. Où c’est Nathalie ? À quelle numéro habitait sa maman, non dénuée de charme ?

Cela me revenait en sortant d’un autre numéro de la rue. Ce dessous de toit mansardé à poutres apparentes comme le Marais et ses consorts en sont prodigues…

Ci-dessous, une récente réalisation d’architecte, lieu d’exposition, au 5 rue du Vertbois

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