La beauté est ce qui rend la ville supportable, comme le monde ?

Paris, liberté, Pariberté, j’écris ton nom urbain
Du haut d’un pont
Depuis la belle Lurette…

Depuis 45 ans, je te défile, j’adore tes urbanités, néologisme à l’instant par moi inventé
Entre avanies, CO2, flots & flux incessants, de voitures, d’objets, de gens, de vents, dégoutant relents, parfums subtils ou grossiers des beautés et laideurs croisées
Restent toujours en toi, en moi dans la ville, les fraises des bois des espoirs

La liberté de des échappements, l’écoeurement sans nom de tes pots cumulés en un seul méga pot d’échappement, pleine bouche avalée à chaque instant de boulevard. Bouche de dégout béante avariée. sur le tôt, sur le tard, dans ta topographie aimée, intimement parcourue

Heureusement, il y a des points d’échappement !

La beauté est ce qui rend la ville supportable, comme le monde ? Il faut du pot, pour y échapper.

Tourbillon, billes, la vie est une tour béante, une roue géante, sans beaucoup de concorde. Mais avec la Place éponyme, vomissant sans cesse des véhicules, nécessaires mais superflus .

La vie, Echéancier scrupuleux de l’avide vide attendant tous au tournant, faisant feu de tout être.

Oui, mais toujours la promesse sibylline de quelque…
Rivage, urbain ou non, en point de mire
mirages, mi joie, mi perceuse, travaux incessants, raclements de truelle, marteaux piqueurs avariant l’oreille, démarrage simultané sur les milles rues les plus circulantes de 8 milliards de moteurs.
Une certitude, relative :
la beauté est ce qui rend le monde supportable. Et les villes, la ville, tout l’avide de la ville.

Or, positivons (plutôt sans carrefour) !
Nous sommes à Paris(nonobstant la loterie des grillades terroristes dont je serai peut-être la prochaine victime au pilori)
A priori
plutøt mieux lotis
Que sur Pluton ou Calcutta,
Non ?

Il y a le foisonnement incessant de l’art, toutes ses beautés et polémiques, tous ces lieux d’art à explorer. En bon navigateur urbain que je suis, je m’y adonne depuis 35 ans…

Cela me rappelle mes ancêtres portugais navigateurs. Enfin, les miens étaient plutôt d’inoffensifs paysans, ils ne naviguèrent nulle part, je le crains, ou alors, petit personnel embarqué, allez savoir…  Je ne sais même pas ce que faisaient mes arrière-arrière grands-parents, des paysans certainement, du côté de Tortouzendo, village perdu du Nord portugais.

Signé : Un petit ma(r)quis à particule fine

#Paris #poesie #impro #pont #decor #storytelling #narration #voir

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Cet Ovni-habitat organique, souvent croisé sur la place couverte du Marché Dauphine/St Ouen, et que j’adore, est à vendre. Qui se l’offrira ?Je le verrai bien comme symbole à La Concorde.
Bien mieux que le bouquet de tulipes géant que JeffKoons vient d’offrir de force à Paris. Qui va l’exposer sur le Parvis du Palais de Tokyo (sous toutes réserves).

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 La Futuro ou Maison Futuro est un habitat préfabriqué conçu par le finlandais Matti Suuronen.
Elle a été construite à une centaine d’exemplaires entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. Sa forme distinctive dans le style des soucoupes volantes et son entrée en sas d’avion rendent cette construction très populaire chez les collectionneurs.
Sa surface habitable est de 50 m², son volume de 140 m3 est divisible pour son aménagement intérieur. Démontable et remontable en deux jours, elle est transportable et ne nécessite qu’un espace pour la poser de 3m de haut et 8m de diamètre.
Désormais unique exemplaire en France, cette Futuro a occupé de 1968 à 1972 le parvis de La Défense, le quartier d’affaires parisien, cafétéria d’un nouveau type, elle accueillait alors la clientèle du « Resto Bulle ».
Aujourd’hui propriété d’un collectionneur passionné, ce dernier est bien décide à lui offrir une retraite méritée.
Aperçu à Saint-Ouen et revue de presse ici
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Pour Spinoza, l’idée de Dieu, en tout cas du divin, était partout présente, dans chaque détail de la Nature, composant un panthéon de toutes les beautés paysagères et naturelles du monde. On y ajoute tous les arts et sciences humaines aimés, en un panthéon baroque ou austère, selon la tendance de chacun.

voici pour ce faire un Kit spirituel.

A Base de pierres et roches ramaimėes, 10 voyages énumérant : 

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– A gauche, Bribe de roche roche jaune et blanche lavée par des millénaires de lit du Tarn, près des gorges du Tarn. elle dut en avoir passer, des vivants, pèle-mêle embarqués au-dessus d’elle…

  • Ardoises alpines,
  • volcan des Açores (Pico),
  • Marbre du Var (utilisé pour 4 pots géants de l’artiste Jean-Pierre Raynaud au Domaine de Barbossi, près de Cannes-Mandelieu),
  • Cristal de roche de la Serra da Estrela (Portugal),
  • Brique rouge gravée d’Iris,
  • verre soufflé du site verrier de Meisenthal (Moselle),
  • Brique godillot de plage nordiste érodée par 80 ans d’écume au bas mot des abymes, vue du dessus.

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La beauté est ce qui rend la ville supportable, comme le monde ?

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Aimables gares… Le triple star Éric Frechon avait déjà réincarné Lazare dans la pimpante gare éponyme en 2013,Thierry Marx vient d’ouvrir son Etoile Du Nord. C’est le nom du bistrot de la compagne d’une photographe culinaire que j’apprécie aussi.
500 m2, 2 niveaux, Patrick Bouchain signe une architecture ouverte sur ville et voies, en toute transparence. C’est grand, c’est beau, mais pas trop, faut pas que ce soit trop luxe non plus…
Au déjeuner ou au dîner des plats à base de produits simples de petits producteurs, a indiqué Thierry Marx, chef du Sur Mesure, le 2 étoiles du Mandarin Oriental. Où il repart aussi sec après l’inauguration, devoir oblige… Son Second s’occupe de la Maison en gare..
Parmi les plats (prix de 12 à 45 euros),hareng, sardine pommes à l’huile, waterzoi de poulet, poireau-vinaigrette, « oeuf parfait », omelette soufflée… Pain et viennoiseries cuits sur place. Et of course vente à emporter…
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« L’idée est de ramener de l’artisanat, de la vie dans les gares », souligne Thierry Marx. Le boulanger MOF de la récente boulangerie Marx est un ancien compagnon du Tour de France de Thierry Marx. Boulangerie qui, selon lui, marche « du feu de dieu » depuis juin. Il réinvente le pain et autres spécialités « panées » avec bonheur.
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Et tant qu’on y est : Alain Ducasse prévoit un restaurant gare Montparnasse « fin 2018, début 2019″. Michel Roth, signera prochainement » la carte du buffet de la gare de Metz. Bon, après le Centre Pompidou, alors, où je verrai bien l’exposition consacrée à Oskar Schlemmer, génial et trop peu connu scénographe et artiste, lié au Bauhaus.
Mouvement dont l’exposition aux Arts Décoratifs à Paris, jusqu’au 26 février 2017, est tout à fait réussie, donnant à voir plein de photos rares sur toute la mouvance et les travaux des étudiants à l’école du Bauhaus à Weimar, puis Berlin. Et puis mes chouchous…
et une section des successeurs du Bauhaus aujourd’hui où je retrouve l’ivrien camarade designer Pierre Charpin, décidément très présent.
Mais je m’égare ! Mu par l’habituel ravissement d’un lieu après un autre, d’une succession de possibles urbains, sans fin…
Retour Gare du Nord. Pour la SNCF, qui s’est inspirée du modèle des gares japonaises, véritables galeries marchandes, le développement du commerce dans les gares est une source importante de revenus…
En tout cas, les gares sont moins moches, celle du Nord commence à peine sa mutation…
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A suivre…
To be continued…

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