Pourquoi ces jambes en l’air raidies, tétanisées ? Paris, être, être encore, tout juste, tant encore, tant et plus, plus du tour. C’est dévenu un afffrint
Le seul jeu de jambes possible durant les abominables embouteillages du Ring périphérique, ..
Je n’ai pas le choix. Si je reste allongé sans pouvoir la lever, la jambe prise et le corps par un oedème passe de 3 au niveau 8 sur l’échelle du ressenti de douleur.
Je plonge jambe en l’air, le pied discret… quand il faut, dans l’illégalité. Avec la complicité résignée de la plupart des conducteurs de taxi. Heureusement…
Chez vue sur cour
Vous voilà stabilisé dans ce couloir aérien à hirondelles parisiennes. Elles y frôlulent la quadrature céleste de votre cuisine. En un joli découpage, vous voilà nez à nez quand elles paradent en ellipse de l’immeuble d’en face vers votre dessus de fenêtre. C’est chaque beau matin, en gros entre 07:18 et 0838. Elles reviendront dans la matinée après vous avoir intégré. Vous faites partie de leur bande volatile, vous chantez aussi en frôlant votre fenêtre, après les avoir tant aimé aux premiers regards.
Voilà, vous êtes l’une des hirondelles de votre cour, vous faites partie de la vue sur cour du 3 Paul Verlaine, un poète qui y a fini en impasse, comme vous.
Les couples de pigeons désireux de s’installer à prêt taux zéro- que vous avez fait fuire obstinément depuis 3 ans – les chassant avec votre mini lance à eau pour aire de jeux d’enfants – sont revenus, peu après vous. Ils ont rebaptisé leur cour, la mienne, » Au Havre de la paix Royale retrouvée »
Leur panneau est encore là.
Le cabri blessé,lui, est reparti sur son haut de rocher du zoo paysager de Vincennes relooké pour faire moins prison animale.
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Mon cher Christophe, blogueur devenu proche et dont je lis et entends les secrets de son esprit.
Je vois votre pied dansant se tortillant et tentant de rire difficilement. Mes pieds le saluent bien, pieds qui vont aller danser au festival du bout du monde et qui vous enverront quelques notes magiques pour aider à survoler encore mieux notre devenir. Je m’associe au hirondelles et même pigeons pour venir vous saluer où que vous soyez.
Christine
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