Retour en arrière et autres clins d’oeil en flashback… Au moins, pendant la panade confinée de l’hiver dernier (le premier de la brève ère confite) nous avions reçu de notre asso (alors présidée par Dominique Delatour) – et pu mettre en situation – une carte de voyageur professionnel qui redoublait ou triplait le numéro mbre de points l’envie de partir et d’en écrire.
Nous fûmes prompts ou lents voyageurs immobiles… pour ce qui est d’ajouter à une constellation de souvenirs voyageurs réels une carte ajt de journaliste de tourisme ouvrant les portes. Celles du vécu, mixées peut-être à de plus furtives micro f(r)ictions du soi…
On commence avec la mienne pour donner l’exemple. Alors, c’est fait de quoi, une pléiade de souvenirs ? Cela nous est inspiré par la carte de journaliste de tourisme délivrée par notre association, l’AJT…

La mienne ce jour-là était faite de çi. La branche près de la boule de Mozart périmée est composée d’immortelle du bassin parisien, matinée d’un chouilla d’absinthe des Alpes-de-Haute-Provence, reliquat d’une promenade de septembre.
Un brin d’absinthe ramassée au bord d’un chemin par un Jean-Louis Carribou doté d’un beau nom d’explorateur. Il est professeur, guide et l’auteur du guide de la récente » Route Jean Giono » nous menant sur les terres des Alpes-de-Haute-Provence, qui furent aussi celles de l’écrivain Jean Giono.
Entre Manosque et Forcalquier, se trouve la montagne de Lure, qui fut mythifiée et abondamment décrite par Jean Giono. Il l’aurait découverte à 11 ans, lors d’un cheminement solitaire d’une semaine autorisé. Encouragé par son père, dissuadé par sa mère.
– Les oeufs de Pâques sont un agrégat d’un fruit, il s’agit du kumkat orange au premier plan, dont j’apprécie l’acidité.
– En fond, insérés dans un rectangle de liège, divers corails, asiatiques et guadeloupéen, assortis de deux pavés de Lisbonne, une roue dentelée de pierre Habitat, sertie d’un dé blanc à provenance inconnue.
À sa droite repose une pierre noire et blanche avec laquelle un artiste paysager à créé deux ou trois œuvres de Land Art, autour du geopark de Digne-les-Bains.
– Au-dessus, une bouteille de Cachaça Flor do val, eau-de-vie de canne à sucre brésilienne, témoigne d’un voyage dans l’État de Minas Gérais, ou se trouvent des mines d’or jadis fabuleuses, exploitées durant des siècles par l’affreux colon portugais. Nous avons juste goûté une caipirinha chez l’exploitant producteur de cet alcool. Son ambassadrice de marque était une jeune brune piquante, sympathique.
Voici d’autres mises en situation de la carte de journaliste touriste par leurs possesseurs. Un jeu initié par l’association des journalistes de tourisme sur sa page de groupe FB…
Alexandra
« Ravie d’embarquer à bord de l’AJT ! Prête à décoller pour les aventures 2021.
Bravo à l’équipe pour cette belle initiative et cette très officielle carte de presse. »

Jean
« Un grand merci à tout le bureau de l’Ajt pour un début d’hiver en fanfare ! Un grand salut du #Queyras «

Pascal
« Un grand merci aux agités de l’AJT pour ce petit cadeau et chouette idée. Belle innovation ! Me voici officiellement agité de l’AJT… »

Bertrand
» Enfin une carte de Presse, je la teste de suite dans un milieu un peu AJT … Merci à l’équipe de choc ! »

Par extension, cela nous rappelle ceci : Le nouvel annuaire de l’association des journalistes de tourisme venait de sortir. Paradoxe : malgré la crise, il y a davantage d’adhérents…
Le voilà scénarisé sur fond de Vosges par Claude…

Et une consœur des Alpes…

Pour finir, deux anecdotes de voyages de presse ayant révélé de l’inattendu, une difficulté, voire un contresens… de luxe !
Nassera – « UN JOUR LORS D’UN DE MES VOYAGES À PIED
C’est vrai que lorsque l’on tombe sur d’anciennes photos, les anecdotes reviennent et notamment lors de ce voyage en Equateur avec Terres d’Aventures.
je faisais beaucoup de treks à l’époque… avec terre d’Av, nomades, Allibert…. bref, le voyage à pied j’adorais… mais je n’étais pas une experte des sommets, enfin de trop grande altitude. Ça me faisait un peu peur, j’avoue ! En Equateur, des sommets à gravir, il y en a un paquet et des très hauts. 3000 mètres, 3500 mètres passent encore, mais 5000 mètres d’altitude, je n’osais même pas y penser. Mon rythme cardiaque battait la chamade tellement j’appréhendais l’ascension. d’ailleurs, je voulais renoncer et tenter un juste petit morceau et redescendre bien vite à la moindre palpitation….
Mais c’était sans compter sur notre guide José-Luis qui m’a convaincue de continuer. devant mes réticences, il m’a proposé de m’accompagner tout du long du parcours. Je me souviens qu’il me donnait des morceaux de chocolat produit dans le coin (excellent d’ailleurs) pour que je tienne le coup… nous marchions au rythme de cosmonautes, doucement, très doucement mais sûrement… la sensation était très étrange car mon organisme réagissait à l’altitude, ma respiration se faisait plus lente et plus courte… peut-être même un léger mal de tête se faisait sentir… J’ai pourtant repris confiance grâce à la bienveillance de José-Luis, et j’ai gravi chaque mètre, l’un après l’autre, jusqu’à atteindre 5000 mètres… et mes collègues beaucoup plus expérimentés que moi m’ont accueillis avec des « bravos » et des « applaudissements ». j’avoue que j’étais fière de moi et on a immortalisé ce moment unique dans mon ancienne vie de marcheuse… »

Evelyne a une histoire qui pourrait bien faire rire jaune dans les chaumières :
« On a tous vécu des situations drôles en reportage et en voyage de presse. A défaut de bouger, si on se souvenait ? Allez je me lance. Suivez si le coeur vous en dit. Les attaché(e)s de presse aussi. SI,si…
MADERE ROUTE DES ETOILES : QUAND ON EST TROP RÊVEUSE
A peine un mois après avoir dit à l’Office du Tourisme du Portugal que je referais bien un reportage à Madère, il me proposait d’y partir.
Thématique : La route des étoiles
Dans mon esprit, nous allions certainement nous promener de nuit le long des levadas, (des sentes de petite randonnéele long des petits canaux sillonnant l’île) dans les hauteurs (qu’on m’avait fait découvrir précédemment) pour admirer le ciel nocturne. Je m’empresse donc de m’inscrire…
Sauf que la Route des étoiles était… la route des chefs étoilés. Un Festival gastronomique annuel né à Madère, où des chefs étoilés se retrouvent pour cuisiner à plusieurs et régaler de nombreux passionnés, qui se réservent chaque année pour ce marathon de haute gastronomie.
Et je suis, avec mon appétit d’oiseau, la pire des clientes…. J’ai tout fait, à la table d’honneur (impossible à quitter), pour faire bonne figure au repas final qui a commencé à 19h30 pour s’achever à…. 0h30 !
Avec des envies de meurtre à l’égard de ces surdoués des casseroles venant, les uns après les autres, nous présenter leurs plats (fabuleux je l’avoue) et nous chanter les louanges de multiples vins qu’il fallait absolument goûter pour mettre en harmonie toute cette célébration. Un vrai festival… »

Voici un bonus maison
« Qu’est-ce vous ferez le Trente-et-Rien 2021 ? »*™
La fête en solo dans vôtre tête de cuisine ? √
La tête ramollo dans vôtre fête en cuisine ou une grande fête vaccinée, genre bal démasqué ? ✓
*©®
Telle serait la question d’une année Vingt, puis vingt-et-un covidée de sa substance. D’où l’expression » se prendre une bonne bûche le 31 ? » Allez, mieux vaut en rire… et voir la vie comme une éternelle AG. Dans quelque paradis de découvertes et autres puits de savoureux savoirs.
Sources et intervenants, autoportraits, citations de membres de l’AJT : avec mes remerciements pour leur aimable autorisation implicite. Si souci, qu’on le dise et hop, au pilon icono ! Christophe Riedel ©®™✓π√