C’est un bâtiment postmoderne dominé par la muraille rocheuse et la citadelle ancienne. C’est un contraste puissant entre plaqué métal et roche, ville et ruche.



C’est surtout un très intéressant musée, je voulais le voir depuis son ouverture. Il expose la diversité des pièces de la collection d’un artiste local, proche du mouvement cinétique : Eusébio Sempere. Le dernier étage est consacré à son œuvre. Il y a du mouvement dès la réception : celui d’une sculpture d’art cinétique de l’artiste. Un art du mouvement, statique, certes daté, mais pas figé. Un trompe-l’œil en volume. L’ancêtre de la 3D, 4D…
Il s’est éteint à Onil en 1985. Pourtant, il est toujours en 📳 on, bien allumé en son Maca, où l’on accède par le vieil Alicante, les ruelles du quartier des gitans, en descendant par les jardins à droite de la forteresse. C’est bon, ça. Une bien belle marche initiatique avant ou après avoir découvert le musée dont l’architecture c’est juste. Sa décoration ne présente aucune faute de goût ni bling cling (genre glamour californien à la con pour halls de musée).

Né à Onil (Alicante) en 1923, après une formation à l’École des beaux-arts de San Carlos de Valencia, il s’installe à Paris en 1948. Il y rencontre des artistes tels que Chillida, Braque ou Vasarely, et sa peinture jusqu’alors figurative laisse place à des œuvres plus géométriques. Son style ? Des couleurs pures dans des formes géométriques disposées sur fond noir. Ses œuvres sont réparties dans plus de quarante musées européens et américains.
En 1959, Sempere revient en Espagne et intègre le groupe Parpalló. En 1978, il cède une partie de son œuvre à la ville d’Alicante, il est donc possible d’admirer des pièces de ses différentes périodes. En 1983, il reçoit le Prix Prince des Asturies des arts. Une consécration espagnole…
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