Lisbonne vient de Lishbuna ? Ce nom viendrait d’Ulysse, le voyageur grec au long cours. C’est du moins l’une des hypothèses de l’origine du nom de la ville. Je la reprends pour tisser ma toile sur ma seconde ville de cœur comme de corps…
Un pavé dans l’amer
Un pavé dans l’oubli
L’idée du printemps
Est un pavé
Le paveton d’un oubli de soi
dans l’herbe du songe d’un petit pavé échoué au milieu d’un nulle part vert

Ce paveur lisboète
Ne pouvant se payer le luxe
D’être anachorète ni poète sous un agréable soleil de février tannant le plastique jaune de son uniforme de travail

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Pastelaria Carissa, en haut d’Alameda
Que des produits de qualité, maison espère-t-on. Probablement. Ils sont bien notés.
Je viens de m’envoyer en guise de déjeuner un rissol de leitão, um bolo amêndoa ovo, arrosé avec un bon galão par moi soupoudré de cannelle. Le pied… Puis la même chose au petit-déjeuner, le surlendemain. Sans le gâteau ! Faudrait que tu essais la croquette rissol de leitão (cochon de lait) de la pastelaria de l’angle rotunda. Trop bon. Une découverte, en plus au petit dej !
Oui ça fait bizarre au goût des pays du Sud mais la plupart des peuples mangent salé au PD. Tu sais c’est très tendre et Sweet avec un café au lait galão, par moi sur-cannellé. Un vrai nuage de cannelle se dépose sur la surface moussue !
J’essaye de passer au salé au pd, disons, une fois sur deux… pour limiter la casse du sucre. Mère Jacqueline vînt ici, jadis. Elle y prenait son long café au lait, elle que mon père avait surnommé sa « petite comptesse portugaise ».
Elle et On étions si gourmands de ces pâtisseries portugaises. Elle m’a transmis cela, que je n’ai » hélas » (car trop de sucre tue) pas rejeté.


Mirador São Pedro de Alcântara
S’il y a trop de monde à la belle saison, puisqu’il est le plus connu,
C’est quand même bel et bien bon de miradourer la ville de carte postale, vue sublime, bloom, boum ! En voici un regard inédit, avec vue sur l’arrière de la belle gare du Rossio, d’où partent les trains de la ligne de Sintra.

Après une nuit à la « Casa indépendante » en dortoir de six, dont 4 ronfleurs endurcis : de bons dormeurs que j’envie confusément tout en les haïssant. Bon, c’est 15 Euros PD compris ! À ce prix-là, tu te plains pas.
Il est juste devant le Mirador, cet Hostel. Au Petit déjeuner, on frise l’OD de croissants, tant ils sont bons, un kiwi pour la bonne conscience. On copie la jeune Berlinoise un peu perdue (croisée la veille dans les couloirs du deuxième étage) en se faisant comme elle toaster un croque fromage. Ce joli immeuble, je l’ai choisi pour son panache, sa déco tendance, mais pas trop.



Le petit tram da Gloria arrive juste en-dessous de la place São Pedro, partant de la praça dos Restauradores Depuis le temps
De ma maman
Jacqueline…
Et voici le vendeur de marrons (castanhas) de la gare du Rossio…

Belle entrée de gare, non ? Il y a une auberge de jeunesse dedans, mon fils Alexis l’a bien aimée…
Joies du contraste : hôtel de luxe, petit rad (bar) perdu

On a recyclé les Azulejos d’antan du propriétaire historique * dans ce bel hôtel particulier du XVII ième ouvrant le jour de la Saint-Valentin.
Ici, l’entrée vers le #spa #caudalie
Qui sera plein de soins aux pépins de raisins
L’hôtel porte le nom d’un ancêtre architecte, membre de la famille du futur Ludwig Il de Bavière.
Ayant étudié en Italie, demeuré italophile au point de changer son nom pour Federico Ludovice, il aida le marquis de Pombal (le Haussmann portugais) à reconstruire Lisboa après le tremblement de terre de 1755. Avec une technique de fondation souple-dure améliorant la résistance aux chocs (des pieux de bois souples, mieux plantés, pour faire simple. Une technique de construction dite « dorada », à l’époque).




#azulejosportugueses #palacioludovice #architextures #pombal #terramoto #lisboa
Le bar perdu
Mon petit café lisboète préféré du jour est plus bas, à côté de la Rue rose, dite Pink Street, à Cais do Sodre. Pleines de bars à la noix branchée.
Il ne pue pas la chaussette bobo à fines moustaches et lunettes..
Un peu glauque, le bar aux trois bonhommes perdus comme dans un Houellebecq en version plongée chez les pauvres au lieu des bourges déprimés ? Je vous l’accorde.


La mami qui me servira un demi de Sagres, puis un second est si gentille…
Le glauque est un moment du beau
Le glauque est un moment du vrai
Au décor non copié collé
de bistrot trop neuf
À carte en anglais
Pour pigeons
À Smiley
#parallelespotentiels #lisboa #design #imperial #standardization #standard #formatage

Envoyer du bleu II
2/2
Passé/ présent
J’aime tant aussi ces dames en noir de toute enfance au Sud. Comme elles disparaissent plus avant 97,98 ans en moyenne, y en a encore des brassées. Un peu d’hier encore présent…
#streetartlisbon #streetstyle #streetartlisboa #parallelespotentiels #lisboa🇵🇹 #street #narua


J’avais encore jamais signé un compteur d’eau…

Il n’est pas tombé une goutte en deux mois d’hiver, dit-elle… Les incendies à venir seront du coup un double problème, sans eau pour les Canadairs. Ni pour la douche d’eau de pluie dans la maison Algarvienne de l’enfance. Du coup, OOn ne peut plus y aller…
Le bonus-malus. O Micron, gadget du Pif ?
Omicron serait la réincarnation du pois sauteur. Dans le métro, je le vois faire ping pong de tête en tête. Le pois sauteur ? Un famous gadget de Pif magazine à élever. 🙂 Il sautait rigolo, on pouvait le bouffer après. Ici, on aurait plutôt affaire à une version pour sur-soumis. Le proverbe ?
« Nasaux couverts jusqu’à la Saint-Glinglin, masos ouverts jusqu’a la fin »
Script :
D’autres formes que le fourbe
Omicron peut revêtir
Là où il fut vu
Pour la der
des ders…

OmicronVariant5Leretourdu light : On l’a vu dans le Vercors, ici en pourtour de Lisboa. Ou bien était-ce en Floride ?