Au Square Serge Reggiani
En avril, revenez-y, le lilas y est prolixe et touffu : petite merveille du genre. Son seul nom est tout un programme évocateur…
En, plus, en peluche,
il est Merveilleux en avril-mai :
Car il revêt alors,
ses habits rose de fleur d’or
Ill est bordé d’une quinzaine
De lilas en pleine explosion florale
Rectangle arboré
Bordant le kiosque de fer boisé
Récemment
Avec art et tact rénové
Un vrai travail d’orfèvrerie dans la dentelle de bois de toit finement travaillée en pourtours du sommet
Silencieusement
M’y suis assis
Religieusement
Ai respiré
La senteur du présent, cumul de toutes les fleurs en moi
Dans mon dos, le pont-levis
Du pont de Crimée
Redescendait déjà
Sonnant le glas de l’été
Vers les gla-gla de l’hiver

Hybridation avec Lisboa
Lieu : le modeux mercado da Ribeira, en face du Tage, là où l’en prend le train de la ligne balnéaire de Cascais, Estoril, Guincho pour les surfeurs. Après Boca do Inferno, un joli site plongeant sur mer agitée en intersaison.
Mercado da Ribeira, une Franchise food marketée Time Out, une petite usine à stand de Chefs…
Un ingénieux Temple a paresseux bobo (toute l’offre des Chefs à la mode du moment y étant regroupée) en costume, lunettes noires pour selfies écervelés. Un peu comme dans la petite ville de Comporta, à 100 km de Lisboa. Ou la prom immo soutenue par des élus a transformé en temple de villas pour CSP++ et stars (même Madonna et les autres, oui).
Juste à côté du Marché da Ribeira, j’avais mangé plus d’une fois une bonne bacalhau a brasa du jour à 8 balles dans un petit resto à terrasse.
Au carrefour, face à la gare de Cais do Sodré, le long du tram montant rua Sao Pedro vers le Bairro Alto. Autre chose que ces trucs de clips modeux.
Mais bon, faut de tout… Y en a qui n’aiment pas les petits restos à la vieille pour anciens. Voici le mercado da Ribeira il y a un siècle. Et une représentation du site au XVI siècle en azulejos…
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