





L’encre empathique
Mon Tejo, mon roi,
mon doux maharadjah
fut magnanime avec moi
Me voyant arriver
Une fois de plus,
crépusculaire
En son estuaire,
Il sut qu’il y avait don de lui, qu’il se donnait à ma pupille arrivante ou partante
À propager dans ma rétine symétrique selon un découpage parfait des côtes du Tejo
dans mon iris
Un don fait à mon regard volant
Mon art d’âme volante
Épouse chaque anfractuosité
De sa topographie fluviale
Il m’offrit une foi de plus le meilleur de son flanc :
Le survol du côté gauche de l’avion arrivant à LIS (le code aérien de ladite capitale).
Lis, c’est encore un peu d’Ulysse… Lisapon est, entre autres hypothèses, la ville d’Ulysse.
Tandis qu’une classe d’ados de Leiria
Revenant dans le même avion
Autour de moi
Me distrayaient agréablement de leur babil énergisant de colo. Je comprends tous leurs propos.
Du coup, je replonge…
une foi de plus
dans l’eau
Celle du lycée, du collège
( avant les insipides propos de collègues de bureau)
Replonger dans du jeune temps ? Empathique, camarade !
C’est la nature même de ce que l’on qualifiera, faute de mieux, d’encre empathique. Elle révèle le peu visible avec l’énergie de l’émotion vécue. Il s’agit de penser et dispenser, à la façon d’une infusion, la présence des autres, celle d’un pays, d’une ville reconnue et aimée.
Qui est mon Ulysse à la patte ?
Mon LIS, mon lys, cette fleur si odorante dont la poudre de pigments tenace, aussi colorante et forte que du safran, tombe sur mes paupières
Pour n’en jamais partir
Une ⚓ empathique que j’aime toujours autant
L’encre sympathique de l’extension du souvenir des nuages lumineux des trajets au-dessus du Tage.
Plutôt que du Taj Mahal… Parce que ca fait plus loin, parce que c’est très infecté, nous dit-on en ce printemps du » vide 21″. À peine plus infecté que l’Île-de-France (toujours l’un des boulets rouges européens en Avril 2021) ? Bon, un peu plus quand même…
Le Tage et moi/ O Tejo e eo
Toujours être a gauche de l’avion vers Lisbonne… Ainsi, on peut longer le pont du 25 Avril, copie du Golden gate de Frisco.
Sempre estar no lado escerdo do avião para Lisboa para ver os pontes, aqui o do 25 de Abril…
PS : deve também dependir dos planos de voos… Vida e um plano de vôo sem fim no fim…
A la ligne de nos envies
Pêcher l’idée du ciel dans le ciel sans sa pesanteur
Pescar o ideal, e chato, e bom…
pescar a idea do ceo sem ceo no ceo
========== π ========== ©®
L’anguille que je suis est passé dans le chat de toutes les aiguilles. Y compris celle d’Étretat. Dans bien des ailleurs, cette anguille s’est glissée
Une bonne raison de se survoler
De vol en vie
De vie en vol
Ça y était
Je commençais à avoir la sensation diffuse de me survoler depuis si longtemps. Se survoler, à défaut de s’être surpassé. L’espoir d’être un hêtre.
Se dépasser, trépasser, quadripasser, renaître sous la forme d’un autre ou d’un hêtre
Ne jamais disparaître ni reparaître
Les arbres muent, se transmettent, se projettent
Leurs racines sont dans le ciel
Je suis leur rhizome
Et puis un jour…
Arrive vraiment une raison de se survoler
D’éprouver la capacité de distanciation qu’on affichait par rapport à soi. Celle dont on s’est si longtemps réclamé. Ce côté, le moi, vous savez, cette pantomime d’humaine marionnette…
Depuis toujours peut-être il se serait survolé
Le voyage, les Alpes survolées,
La montagne neigeuse sous soi
Si souvent des yeux (et des pieds) embrassée.
La montagne embrassée : Voilà qui tire d’embarras
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A pure… #goldengatebridge #copy
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Avril 2021 : me subjugue ce chat de l’artiste urbain Bordalo II, spécialiste du recyclage de déchets (il est le Portugais le plus connu avec son compatriote #Vhils) dans les jardins de « Parque das Nações » à Lisboa 😍

Il y a deux artistes de rue très reconnus au Portugal et à l’international
#Vhils est juste sublime. Il grave la pierre au marteau-piqueur sur des immeubles, des maisons. Ou une jetée, avec ce portrait fin 2020 de l’écrivain José Saramago, prix Nobel. Dont l’Océan seul sait tirer des larmes de sel. C’est à pleurer de beauté, non ?

#bordalloII
Un descendant de la faïencerie Bordallo. Vous savez : le service de table d’assiettes vertes en forme de choux, etc. Très connu au Portugal.
Et il y a un beau musée Bordallo à Lisboa, le Palacio Pimentel, avec aussi des sculptures dans le beau jardin de ce bâtiment du XVIII…