Anouschka, celle de « La Brune et moi », dans la brume de nuit évanouie

C’est l’histoire d’une ces égéries underground de nuits disparues. Si l’on ne sait trop comment, on devine pourquoi elle s’est s’évanouie. Un certain nombre de personnes ont suivi sa trace…

Blonde, elle était devenue l’héroïne, teinté en brune, d’un film sur la mouvance Cryptopunk de la fin des années soixante-dix :

 » La brune et moi« 

Source d’inspiration : cette pure Anouschka baignant dans le clair obscur du temps et d’une rame de métro…

Jean-Marc Levy : « Anoushka, 26 juin 1979. Seuls les 40 ans et plus reconnaissent l’endroit.

« Anouschka est le plus gros mystère de ce film. On a essayé de la retrouver mais on n’a que son pseudo et il existait au moins trois filles qui se faisaient appeler Anouschka dans le milieu punk parisien de l’époque.

Il se dit parfois qu’elle aurait été une riche héritière suisse venue s’encanailler dans les bas-fonds parisien. D’autres pensent que comme elle faisait quelques passes à l’époque, elle aurait très bien pu se faire embarquer dans une filière de prostitution. Difficile de savoir ce qui est vrai… »

Stéphane : « Elle faisait juste des fringues en vente dans son appartement. « 

RootCat : « c’est pas la même Anoushka 😂 »

Olivia Clavel : « Oui moi aussi, du coup je les melange !Argh ! »

Jean-Marc Levy : « Avec elle, c’était facile de faire de belles photos. »

Jean-Marie : « Nous étions jeunes beaux et insolents , la génération perdue dans un Paris maquis ou les nuits brillaient comme les pupilles de nos yeux de mille feux que nous ne voulions pas éteindre …..Mordre dans la vie à pleine dents sans se soucier si demain sera notre dernier tour de manège… »

Jean-Pierre Dionnet :  » Point de lendemain »

Christophe Riedel : « Jean-Pierre Dionnet – et le bonheur de pouvoir avoir là-dessus un regard, 41 ans plus tard… »

Patrick Eudeline : « c’est pas la même… J ai écrit un roman sur le sujet. « 

Pascalou : « Stéphane, la femme à qui tu fais référence vend des vêtements vintages dans un appartement immense dans les beaux quartiers depuis la nuit des temps, rien à voir avec Nounoush. »

Jean-Pierre Dionnet : Non, c’est pas la même : il faut lire Eudeline (Patrick). »

Patrice : « Oui elle a joué dans la brune et moi (court metrage que j,ai vu a bobourg a l’epoque ; elle traînait a la fontaine des halles mais n’etait pas a la rue. Dans le film il y a after fliks,marquis de sade, les dogs et bien d’autres chez elle, elle ecoute martin dupont et c’est vraiment chez elle. Non, c’était un autre groupe que je ne connais pas. Astro flash, le groupe au debut du film, dans un bar.

Didier Scorbut : « Patrice -, elle habitait au 236 rue Saint-Denis, si mes souvenirs sont exacts. »

Didier Scorbut :  » Jean-Pierre – rue Marbeuf, c’était Anoushka des fringues; rue Saint-Denis, c’était Anoushka de ma brune et moi; et dans le 19ème, c’était Anoushka des bijoux. Il y en avait 3, des Anoushka ! »

Jean-Pierre Charr : Didier Scorbut – « yes…bravo! petit mélange de mémoire en cette fin d année, de merde !  » – 2020, est-il besoin de le préciser…

Stephane :  » On confond souvent votre Anoushka avec celle du film mais ce ne sont pas les mêmes personnes. »

Didier Scorbut : « La dernière fois que je l’ai vue (et je pense être l’un des derniers), elle envisageait de partir en Algérie avec son nouvel amoureux de l’époque, un petit bonhomme arabe qui, si ses yeux avaient été des poignards, m’aurait assassiné avec délectation. »

Patrick Eudeline : « Didier Scorbut, j ai entendu ça aussi. La  » piste  » de l’Afrique du Nord est souvent évoquée. Mais le  » petit bonhomme arabe  » aurait-il fait le poids auprès de l affreux Vincent ? Ex-légionnaire punk tardif par opportunisme et coupable du pire ? Anouhska s en était entichée…. Et a la fin de mon roman, je sous-entends une autre piste… »

Didier Scorbut : « Patrick Eudeline, personnellement, je pense que le petit bonhomme n’était pas seul et qu’il y avait une « famille » ou un clan solide derrière lui… Je voulais, moi aussi, parler d’Anoushka dans «Nuits parisiennes des années 1980» mais le chapitre que je lui avais consacrée a été supprimé pour rentrer dans les standards de la collection… Une autre petite mort, en somme… »

Jean-Marc Levy : « 2 septembre 79. Anoushka m’appelle pour que je vienne la prendre en photo, elle vient de se faire sa teinture pour le tournage de « La Brune ». Nous prenons une bière au Point Lafayette à Jaurès. « 

Pascalou : « C’est bien Nounoush, merci ! »

Pierre Robin : « « Magnifique photo » de cette Anouschka ? Je ne vois pas comment c’est possible… »

Christophe Riedel : « Pierre Robin Je sais que je n’en sais rien. Et vous, approchez-vous d’une vérité ? L’avez-vous approchée, elle ? « 

Jean-Marc : « Christophe Riedel : je l’ai vue dans ce film. Ça m’a suffi pour me faire une idée de sa grâce et de son talent… »

François : « Bonsoir… Je découvre ce film très intéressant, et au détour de vos commentaires, cette femme et « personnage » pour ce film, Anouschka. J’ai fait quelques recherches sur Internet, mais je n’ai pas trouvé grand chose. Elle à donc, un peu comme Alain Kan, disparu du jour au lendemain, et à ce jour, personne n’a plus eu de nouvelle ? C’est bien ça ? »

Oui, c’est bien ça. Déjà, matière à un second scénario… improbable. À la pour-suite de la blonde brune évanouie.

https://www.greenroom.fr/92351-la-brune-et-moi-le-film-culte-du-punk-francais-que-personne-na-vu/

Sources : dialogues sur la page Frenchy but chic, fin 2020.

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