Bonheur de retrouver le Trocadéro, son joyeux bazar de gens heureux, entourant un super héros qui met 20 minutes à se changer pour travailler ! Est-il dressé contre les pickpockets ? Hélas, non.Et l’état de l’art de la Tour Eiffel, qui a enfilé deux gaines pour cause de peinture en cours…
Les Bourgeois riverains voulurent faire démonter la vieille dame de fer, un siècle plus tôt, après l’Exposition Universelle de 1889, la jugeant aussi disgracieuse que, plus tard, d’autres jugeraient la tour Montparnasse…Elle ne dut son salut qu’à sa fonction d’antenne militaire pendant la guerre de 14 !
En descendant, une jolie surprise : on peut exceptionnellement marcher dans le bassin du Trocadéro !
Mais… quelle est cette structure cubique sous la tour Eiffel ? Elle n’existait pas !Un podium ? Pas possible. Tout est annulé cette année, surtout le 14 juillet ! Quelqu’un sait ce que c’est ?Je me suis fait avoir comme un bleu par ce moment monument. Pas reconnu d’emblée car inconnu au bataillon sous cet angle de prise de vue, depuis le bassin du Trocadéro… vide. Normalement inaccessible car en eau.Du coup, ce point de vue offre une perspective inédite sur… le Mur de la Paix.
Mais beaucoup plus bas que du parvis, où cette structure metal-verre n’apparaît pas en ligne. Elle donne du coup l’impression illusoire d’être sous nôtre Tour bien aimée…Dont Jules, le constructeur, était un Allemand. Enfin, son arrière grand-père ! Qui avait francisé son nom en Eiffel car sa famille venait du plateau de L’Eifel, près de Cologne, dans la Ruhr…
Gustave Boenickhausen de L’Eifel ? Non… L’ami Pierre, en 1949.
Surprenant !
Remonter ensuite sur le parvis, s’y re-poser, saluer mes amies, essentiellement de voluptueuses femmes, parfois statufiées, dorant sans fin au soleil, entre Musée de l’Homme et Palais de Chaillot…
Bonheurs des beaux jours déconfinès…
A propos du plateau Eifel
Un autre ami, Suisse celui-là, y vécut tout jeune, Henri Aebo..
Le dit d’Henri
« J’ai habité près de 3 ans dans l’Eifel et à Köln. De 1959 a 1962. L’Allemagne était en pleine reconstruction et moi, jeune et naïf parlant français, avec une vieille Vespa, j’étais auréolé de la réputation des « french libres » avec l’enviée neutralité.
J’avais quelques copains disséminés en Allemagne. J’ai surtout fait partie d’une jeunesse française ou pro-française. C’était la dernière année d’Adenauer et de l’entrée en scène de Erard. Pour 2 DM, J’avais un bon repas ! »