Minuit
La vie repose en paix
Celui qui, sachant qu’elle est le plus précieux des biens, n’en a cureà guéSur le gué🎡De gré à gréLe meilleur des contratsEn effet,
De gré à gré,
Nonobstant la dimension notariale de ce contrat,
Est le meilleur usufruit
Qui se puisse tirer
De nos obédiences
Passagères
(Oh combien…)Obédiences ? Diantre ! Un frère ?
Oui
🎡
Un frère humain
Tirant ses racines
Du ciel et du divin instant
de toute jouissance
Quel grand architecte, merci à lui !
De rien !
En témoigne
Le troisième oeil bulleux
De ce poulet fermier
Qui dut être plus sincère
que nombre de nos congénères
À vérité girouette
Virevoltant dans ce que l’on nomma (par défaut comme par excès)
la vie
Sphère avide, pleine de ce délicieux
car tourbillonesque
vide
fait de trop-plein
Un frère humain
Tirant ses racines
Du ciel et du divin instant de toute jouissance
Quel grand architecte, merci à lui
Du tout !
En témoigne
Le troisième oeil bulleux se formant dans le fourmillementSur la peau cloquetentante
De ce poulet fermier
Qui a manqué de pot
Injustement. Car il dut être largement sincère,
Plus que nombre de ses congénères !
À vérité girouette
Virevoltant dans ce que qu’il faut bien appeler (en valeur approchée, tant par défaut que par excès)
la vie
C’est quoi la vie ?
La sphère d’un abricot pleine de ce délicieux vide fait de trop-plein
Le lendemain6 heures
Le marchand d’oranges de l’aube est déjà passé
Effleurant le mur blanc
Que je caressais du regard
Il me le rendit au centuple
Jusqu’à ce que l’orangé se fasse blanc comme la puissance lumineuse
6 heures trente
Soleil, j’écris ton son
Sur le velouté du second abricot rubicond
mangé ce matin-çi
Il ne vient pas du Roussillon
il vient d’Espagne
N’empêche qu’il est bon
Comme la caresse de ce premier soleil encore doux et roux
Bon, l’abricot n’est pas issu d’un circuit court vertueux
l’Espagne c’est si loin près
Encore un coup de la plaine d’Alicante
De la plaine d’Almeria
Comme ces tomates cerise dont je me gave en 🥗 avec filet d’huile d’olive du domaine de la Bégude, à Bandol
Restez chez vous
Qu’ils disaient !
Ne sortez pas à plus de 1, 100, 300… kilomètres sans votre attestation d’existence
Restez chez vous
Petit pays
Pour des vacances
Vertes, pas tueuses
Talentueuses
Comme la promesse
D’une consommation
Relancée au diable du monde d’après
Diapason, j’écris ton nom !
Le baume au cœur
Du poète croupissant
Cherchant son La Intérieur
(Facile, assis, dos)
Croupissant ?
Non, accroupi, plutôt
Prêt à bondir
Sur le massif de la Clape
celui de la Balme
Des terres à vignes,
Du côté des Corbières
À 8 heures
Aux calendes grecques de la grande horlogeIl est temps de manger un croustillant 🥐
Connaissez-vous l’histoire de cette spécialité si française ?
On daterait son origine de 1683 où, pendant que les Turcs assiègent Vienne, un boulanger donne l’alerte au moment d’une attaque à l’aube.
Pour commémorer cette victoire, de petits croissants auraient été confectionnés par les boulangers de la ville, rappelant ainsi la forme du symbole musulman. Ce n’est probablement qu’une légende…
À Paris, les premiers croissants sont vendus au 92, rue de Richelieu, en 1837, quand les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer ouvrent la Boulangerie viennoise.
D’abord brioché, il est peu à peu conçu avec de la pâte feuilletée dorée à l’œuf.La première recette d’un croissant feuilleté a été publiée en France en 1905.
Ce n’est que dans les années 1920 que cette « viennoiserie » rencontra le succès…
Proust en parle dans « À l’ombre des jeunes filles en fleur« … d’oranger.