Préhistoire du streetart : Les gars de Ménilmontant

Cette immense peinture, occupant une tranche d’immeuble ? Tant de fois je l’ai doublé en remontant la rue d’ Ménilmontant. La danse des Corps Blancs.

La variante de 🔥 Keith Haring.

Celle de Levalet

Celle de Christophe le chat

Dont le blouson à capuche reproduit l’œuvre : Le jardin des délices de Jérôme Bosch… Le paradis, aux mille personnages insaisissables…

La danse des corps blancs de Jérôme Mesnager reprend le mouvement de la danse de Matisse. Et, si l’on veut, celui de la ronde de Rembrandt…

A pied, la plupart du temps, je l’ai doublé, en remontant la rue de Ménilmontant, tandis que j’écoulais le mien.

En bus 96, parfois aussi, en revenant du Marais ou de République…

Ce tableau urbain est inscrit dans ma protomémoire urbaine de gars de l’Est parisien…

Comme celui de Ben, non loin qui préconise sur une grande ardoise :

« Il faut se méfier des mots ».

C’est si vrai, non ?

Le 16 janvier 1983, Jérôme Mesnager a inventé son Corps Blanc, un lutin insaisissable qui, s’étant libéré de son créateur, parcourt le monde.
Dans les rues de Paris, ici celle de Ménilmontant, comme sur la muraille de Chine, sur un blockhaus de la ligne Maginot ou les palissades de New York, d’une rue de Shanghai aux verrières de la Cité des Sciences…

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