Bon, il s’agirait plutôt d’une réapparition en duplication. Le magicien illusionniste Eric Antoine n’a pas fait dans la dentelle pendant sa cérémonie d’intronisation.
Il a ainsi menacé la directrice du musée Grévin, l’établissement des stars en cire sur nos grands boulevards parisiens (à côté du Hard Rock) :
« Je m’assois sûr toi, tu es toute petite ! »
Le ton était donné. 2M08 de hauteur, un zeste de grandeur humoristique, un humour parfois à ras les pâquerettes. Où tutoyant des sommets inédits.
Eric Antoine a ensuite souligné son étonnement (dans la vidéo du making off de la fabrication de sa statue) face à la diversité des corps de métiers spécialisés dans les parties et formes de son corps, par eux peu à peu reproduit :
« Il y a même un specialiste du coude, ça existe ! »
Ensuite, il rappela à quel point ses vannes et autres bons mots sont étudiés pour s’intégrer pleinement aux tours de magie. Accompagnement de la magie par la parole… Freud aurait approuvé !
Le présentateur Gérard Holz, membre du jury de Grévin (présidé par Stéphane Bern) était de faction discursive lors de la cérémonie d’intronisation car… sa femme vient d’une famille de magiciens qui ouvrirent « la première boutique en France ». Il s’est servi de sa petite taille ( 1M68, à l’en croire) comme contre argument de vente comparative avec le grand magicien.
Puis le grand gaillard plutôt sympathique (quand il oublie d’en faire trop) a complaisamment posé sur scène avec son double. Avant de disparaitre sans laisser de traces. Ce qui, pour un magicien, est la moindre des choses.
Ce qui ne fut pas le cas des nombreux humoristes présents lors de la réception qui s’ensuivit : ils ne pouvaient s’empêcher de faire de bons mots sur tout ce qui bouge. Moi, par exemple..
Sa statue sera à côté de celle d’Arturo Brachetti, évidemment…
Bref, le musée Grévin, c’est ce parcours de stars toujours aussi fendard… Et fondu d’art !
Belle opération spéciale Halloween à découvrir sur le site, cela étant dit de façon subliminale.
Bonus : Ne pas rater les dédicaces de Dali et Gainsbourg dans l’entrée. On imagine bien Dali prononcer su-bli-mi-nal avec son accent… à couper au couteau !