Agnès B ou la synchronicité d’un beau destin : rue du Jour, rue Dieu – Place Jean-Michel Basquiat, sa Fab est ouverte !

Un soir, on parle. Comme la fois sur la goélette Tara. La, nous sommes rue du Jour, derrière l’église Saint- Eustache, entièrement rénovée, cela étant dit en passant : une splendeur.

Dans la psychologie analytique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit.

La rue Dieu est la maison- Mère : je veux dire que le siège d’Agnès B y est.

Jour, Dieu, donne le jour, passe à Dieu… Donnadieu, absence de dieu…

Elle aime ces coïncidences de nom… moi aussi. j’y ajoute quelques variations.

Un sourire inspiré nous confirme dans cet amusement commun…

Comme toujours le 🍾 nous rend espiègles. C’est celui de Boni de Castellane en plus ! Victoire des bulles sur les consciences.

Pas mégalo, la guêpe B ! Mais divine quand même : on se souvient de son rang présumé : quinzième fortune de France.

Pourtant, elle est simple et abordable. Quand on lui parle, sa curiosité est intacte, ses yeux espiègles. Cette rare capacité à la complicité avec le premier roturier venu. Pourvu qu’il ait quelque chose à dire et sache le lui dire…

Or, il a a dire. On a à dialoguer. Toujours Agnès et son sourire me firent sourire. Elle n’avait jamais décroché de cette irréductible part d’enfance au coin des lèvres comme à la commissure des yeux. Son sourire était une mirabelle de cet incroyable année à mirabelles (la meilleure en 30 ans, disaient les cultivateurs de Lorraine).

De sorte qu’il y en eut jusque fin septembre à s’en délecter, des mirabelles…

Bien loin des mirabelles que j’aime tant, les mirettes pétillantes d’Agnès ce soir là. Elle qui dans la famille Medici dit préférer Laurent … De sorte qu’il resterait ce soir-çi à se délecter de l’évocation, si ce n’est de la vision d’une toile de Basquiat, peut-être.

Comment en étions-nous venus à parler ce soir-là de 🔥 Jean-Michel Basquiat ?

Ah oui ! Agnès B me faisait état de l’inauguration deux jours plus tard, au 1 de la Place… Jean-Michel Basquiat, le 29 septembre de cette année- ci, dans le treizième arrondissement. 2018 si bien m’en souvient. La famille de Basquiat était là, sa sœur…

Mais je serai à Coimbra, Portugal. Elle serait ici, Agnès. Rue Dieu. Avec sa Cour du moment d’une nouvelle génération, de beaux gars et belles filles de service…

En attendant l’ouverture de La Fondation au printemps 2019… Place Basquiat. Mais c’était retardé. La Fab ouvrit finalement début 2020.

Le jour de leur rencontre, l’homme Basquiat portait un T-shirt Agnès B.

Quand il la rencontra à Paris, un an à peine avant sa mort. Il était grand. Il dit à Agnès, du haut de sa grande taille, au café d’en face : Oh, It’s you?

Il l’avait déjà vu a la Factory ? demande t’on à Agnès

Oh, non, Warhol en avait juste parlé à Agnès. Et à Jean-Michel, qui arborait un t-shirt fourni par Andy.

Inauguration de la place Basquiat, ce qui faisait sourire cette Agnès là, dans le treizième arrondissement. Un peu sous la houlette du délicieux crazy fan de streetart et Maire du XIII, Jérôme Coumet, qui a proposé le lieu à Agnès.

Le lieu de sa Fondation qui ouvrit en hiver 2019-20, en rez-de-chaussée d’un bâtiment conçu par un architecte dont le nom, celui de sa mère créatrice aussi, me rappelait quelque-chose.

Rheinhauser ? Il y aurait des accrochages successifs de la collection d’Agnès. Je lui dit que j’y mettrai le nez, que j’en voudrais être partie prenante. Que j’écrirai, sélectionnerai, décrirai ce qui serait. Sans me soucier de cette pesante grammaire des stylistes de la critique d’art…

Agnès disait : y avait-il quelque chose de l’ordre de la prédestination, de la synchronicité ou tout simplememt de l’ordre de la capillarité dans les noms de rue qui lui furent donnés ?

-la rue Dieu (maison-mère, en quelque sorte, le siège social en tout cas, excusez du peu):

– la Rue du Jour. Y voir le jour, ébène de l’abîme à venir pour les plus noirs autant que sublimés des jours…

Et maintenant le 1 Place, placé Jean-Michel Basquiat. Adresse de la Fab.

Bis

L’homme Basquiat portait un T-shirt Agnès B quand il la rencontra à Paris, un an à grand-peine avant sa mort. Il était grand, il dit à Agnès, du haut de sa grande taille, au café d’en face : Oh, It’s you! Il l’avait déjà vu a la Factory ? Oh, non, Warhol en avait juste parlé à Agnès. Ou bien si…

Oh it’s you?

Oui, c’était elle, ils se promirent de se revoir. Ce qui ne fut bien sûr pas le cas, comme moi avec Oscar Niemeyer en 2003. Jean-Michel B, mourut, Oscar Niemeyer aussi.

Ces deux là étaient promis à disparaitre avant nous. Comme l’année suivante 🔥 Keith Haring le fut.

Lui que j’avais vu à Paris taguer une toile sur le parvis du centre Pompidou. Grand gars à lunettes. Jubilation à le voir peindre. Jubilation du regard sur une collection, la sienne, qui me revenait en l’évoquant avec Agnès…

1 Place Jean-Michel Basquiat #75013

Sur les terres de mon enfance, cela étant dit en passant. On y repassera au printemps prochain !

Agnès, mine de rien mécène émérite de nos temps, adore être et (sur)jouer avec art son propre point d’ironie/.
Oui oui nos jeunes amis, il s’agit du logo de sa marque. C’est un rare signe de ponctuation du XIXe siècle, perdu de vue. Comme la pensée persistante est perdue de vue.
Agnès rejoue comme une idée de la Factory à sa sauce dans sa Mini…
#factory de la Rue du Jour à Paris
Et c’est bien

Agnès B se plût à voir le Jour rue Dieu, sa Fondation à venir en hiver 19/20, en lieu et Place d’un Basquiat disparu…

#pointdironie #agnesb #parallelespotentiels #fashion #mecenes #factory #paris #poetry #andywarhol #jeanmichelbasquiat

Variante II

Voir sur instagram

================= Basquiat chez Vuitton ==================

« Jean-Michel Basquiat », à la Fondation Louis-Vuitton, 8, Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris. Tel : 01 40 69 96 00

« A l’occasion de la rétrospective Jean-Michel Basquiat à la Fondation Louis-Vuitton, Téléramuche revient en six vidéos sur la carrière du New-Yorkais. Dans la première, sa biographe, Phoebe Hoban, évoque son enfance difficile et sa découverte des arts…

https://www.telerama.fr/scenes/sur-les-traces-de-basquiat-1-les-debuts,n5830213.php#xtor=EPR-158

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