L’était si inspiré, l’organiste de la Bastogne des Ardennes belges, faisait un tel bœuf ! Remplissait si bien d’un bain musical le silence sonore d’son église déserte.
Passant ici par un hasard objectif (avec une pincée de synchronicité, comme d’hab), on l’aurait presque envié sur le tard d’une après-midi. Se disant, ma foi pourquoi pas. Pourquoi ne pas être organiste…
Mais pas en hiver, non… Aux beaux jours, quand son antre semble un havre de fraîcheur minérale, une valeur refuge sidérale. Plutôt qu’un repère de pédophiles sidérant ?
Lui a air réglo. Il joue en improvisant à domicile. Celui d’un cadre sacré. Un sacré cadre dans la petite église de belle facture aux plafonds en ogives baroques sur les bords, dans l’enfouissement du temps de ces lieux de culte où j’aime tant me reposer.
Après les marches à s’oublier dans une ville où une autre. Ici, Bastogne, sa rue principale, recouverte de ☂️ pour l’été.
Puis Cabourg, avec un faible pour ce lit pas encore défait, cette coquille d’huître sur la plage, l’odeur des draps propres au soleil du soir le long de la Dives coulant jusqu’à la Manche…
Un autre faible va aux baroquitudes des lieux de culte d’Evora, Innsbruck, Lucerne, Zürich, Coimbra, Heidelberg, Venise.
Et bien sûr de Lisboa… Toutes ses églises baroques un jour pénétrées.
Les machins religieux normands de Bayeux ou Lisieux aussi, des buffets (quasi croupissant au regard passager hors pélerinage) dans leur jus austère.
Nonobstant les dorures à feuilles d’or « en veux tu en voilà » tapissant murs et parois, ces buffets normands religieux me revenaient bien aussi. Quoiqu’à dose homéopathique, convient-il de préciser.
Car il y a des limites à la magnanimité.
Je cherche le code du jour
Le pass d’accès à la chambre du jour
Celle de Bordeaux, quittée à l’instant, avait pour code #2345
La prochaine sera à l’île de Ré
Ce sera une clé
Celle des chambres aimées
Des vies délaissées
Des jours passés
Chacun étant une mini vie…
Hier, ce fut la base sous-marine de Bordeaux, un bunker WW2 ouvert au public en avril 2018.
Exposition estivale
Légendes urbaines : 4 générations de street artists. Un assez bon crû.
Puis la récente Cité du Vin, une carafe métallisée géante.
Avant le CAPC, le Centre d’art de Bordeaux dans les anciens magasins à vivres du Quai des Chartrons…
Puis ce fut au dîner le jardin dun restaurant bordelais étoilé :
du Chef Thomas Morel et son associé Sommelier Thibault Berton. Un pigonneau au léger goût d’abat, un abricot d’amour pourléchant son croquant
Prochain arrêt du TER : Montendre, dans des Landes orageuses…
L’intensité d’un quai de gare désert. Mon tendre…
Dernier arrêt, Jonzac. L’odeur de la pluie. Celle vanillée d’un mouchoir où je m’epanche légèrement à Jonzac, durant ce furtif arrêt. Ce mouchoir sent le cannelé acheté la veille Cours de l’Intendance à Bordeaux.
Ce mouchoir sent ce qui est de Cécile, qui était de Jonzac
Dernier arrêt : Jonzac
Se souvenir de Cécile, de ses grands yeux bleu gris d’Océan charentais les jours de pluie
Arrivée La Rochelle 15:59
On se voit lundi 9 soir, ok ?
Bise
Christophe
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