Un certain matin lispoète, lisboète, je suis donc j’infuse
Mon Lisbonne est sans flonflon bohème, mais plein de musiciens
Le jus des cieux serait la sève de la Terre
Et la serre de la terre serait le contraire : on aurait le code pour s’extraire
On ne saurait toujours exactement qu’en faire…
Mais le » prazer de ser »
Plaisir de vivre
Que chante ce matin-là
une voix de ma radio brésilienne préférée à Lisbonne témoignerait bien de ce
« plaisir d’être »
Alors, ces nouveautés Lisbonne 2018 promises ?
– un récent et grand parc paysager du tonnerre : Jardim Cerco da Graça. Peu connu. Je devrais pas partager…
Graça est l’église de ce bout de quartier collinaire, comme d’hab ici : il y a 7 collines, comme à Jérusalem…
Le parc est juste à côté du petit Quartier Portas do Sol montant vers le castelo Sao Jorge, sur la colline à gauche du parc.
Où habite l’italienne et sa gentille chienne Emma, travaillant en call center pour Téléperf, une boîte française qui loge ses employés pour être sûre qu’ils y réfléchissent à deux fois avant de démissionner…
-Le musée du design et de la mode, le MUDE, rua Augusta, peu avant la praca du Comercio, ne rouvrira pas avant 2019.
– la Station de métro Arroios, c’est pareil.
Madonna a trouvé sa 🏠 idéale, j’ose même pas imaginer. La jeune blonde suédoise qui joua dans un Woody Allen cherche la sienne. J’ose pas imaginer comment y squatter…
Le musée saint Antoine
est un prétexte, un prélude comme disent les compositeurs, pour vous parler des fêtes de la Saint-Antoine durant tout juin..
Aimable bondieuserie que cette église baroque, dotée d’un bien plus grand charme que sa voisine la cathédrale, « A Sè ». Qui est trop de, trop dix-neuvieme, à force de reconstructions…
Saint Antoine, le saint de la ville, est synonyme à Lisboa de jolies fêtes municipales et stretch Style, bien au-delà du fait religieux, culminant lors de la Fête du 12 juin. Avec un grand défilé costumé, avenida da Liberdade.
Et tout le mois, starting end may, des musiciens et des sardines grillées de rues et ruelles pavées qui font trébucher le pas des consciences trop âgées.
Tout le mois de juin
Du Fado et plein d’autres courants musicaux le soir ans les rues aussi.
J’ai croisé cette italienne qui dit qu’à trop écouter du fado, » on finirait par s’ouvrir les veines » ! Elle m’a tant fait rire…
Elle travaille en Call center d’enquêtes téléphoniques pour une entreprise qui, à l’en croire, à acheté la moitié de la ville, enfin plein d’immeubles, pour y loger ses employés : Téléperformance
Bref, les fetes de la Saint-Antoine se produisent le soir dans les vieux quartiers si charmants aux alentours : Alfama, Glória, Portas du sol, São Vicente, Mouraria. Et un peu Penha de França.
En plein remodelément, le bâti délabré parfois, de ces quartiers, comme toujours en phase ( contestable) de boom touristique. Mais le charme, puissant,agit, est bien là.
Madame Genou ajouta : Mais pour combien de temps ?
Oh, ferme-la, pessimiste !
#festasdesantoantonio
One more tip : J’ai vu un nouveau parc paysager génial :
Cerca de Glória.
Just go…ogle it! And find it, damn maps suckers!
#localguide #lisboa #travelblogger #parallelespotentiels #christopheriedel #gothere #cercadegloria #lisboaetmoi.
Consulter cet avis sur Santo António Church sur Google Maps
https://goo.gl/maps/rjymb2hes2u
Lisboa by #Andre #streetart, maps: Pantheon National, Jardin de la #feiradoladre
My myself and I : lisboète part time
#feiradoladre pour le Street art d’André
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Le bonus
9 jours d’un père séparé avec ses deux filles
En revenant de Ericeira
Entre Torres Vedras Et Mafra
Je me souvîns de toi
Les 8 jours de visite dans la ville mère, ma seconde ville et vie peut-être.
Jeudi, Lou arriva par la Gare d’Oriente d’une nuit espagnole non désirée. La Renfe étant encore au moyen âge international, je n’avais pu obtenir en ligne de e-billet pour la portion Hendaye Lisbonne de son trajet. Elle se sentit un peu clandestine… Et le d’expérience, qui me rappelais les trains allemands de l’enfance avec mon père sans billet. Un fraudeur.
Pour remettre Lou de sa nuit difficile, après un bon petit déj au nouveau café et une sieste sur canapé, on alla la baptiser sur mon secret de plage :
Azarujinha, une Tasse à anse rocheuse inconnue au bataillon
Lovée entre Sao Joao e Pedro de Estoril… aucun touriste, juste de jeunes portugais.
La narration portugaise, suite
Je coule un second et dernier jour valencien fort paisible après découverte d’un nouveau lieu d’art dans la réhabilitation d’une friche industrielle : la fabrique de bombes hydrauliques « Bomba Gens »
Jeudi dernier
Lou et Iris
Vous repartiez
Nous allâmes faire un tour en bas a Alameda, deux Pingo Doce, un dernier balcon au ☀️, un tour devant la Fontaine alamadienne qui s’éteignit brusquement en nous voyant passer.
Mardi dernier, plage et promenade à Estoril, petit resto en bas le soir,
Lundi Dernier
Pierre et Patrick nous prirent au train à Cascais. En Citroën DS 5, on s’offrit les hauteurs fraiches de la colline de Sintra pour voir le couvent où ils logent dans la chambre au balcon donnant sur la pointe rocheuse. Puis Praia da Adraga, Et son aileron de requin rocheux, si algarvien déjà… On explore la plage secrète à droite ou l’eau fouette déjà en contournement rocheux d’accès
Petite glace chez Santini, souvenirs d’enfance dorée de Pierre là-bas.. qui partage avec mes filles,vues pour la seconde fois. J’en suis fier et content
Maison de vacances du roi d’Espagne à Cascais aperçue en roulant
Dimanche, le musée de la Fondation Gulbenkian, gratuit à partir de 14 heures, à Lisboa, station Sao Sebastião. Puis After concert à DJ au jardim da basílica da Estrela. Pas vu depuis longtemps, l’enfance peut-être, ses ficus massifs aux cordes troncs multiples puissants. Si tropicaux déjà
La veille, Monte Estoril, troisième et dernier jour au Rbnb de Joana, le musée de la musique et guitare portugaise « Casa de Verdades Férias de l’ethno-musicologue Michel Giacometti dans la Maison jaune si romantique du poète anglais Thomas birk sur la colline juste en face.
Une centaine d’instruments, des photos, des enregistrements : un fond musical paysan de chants tels que j’en entendais avec ma maman en Alentejo. Ceux-là, que Iris et Lou écoutent au casque, sont du Minho ou de la Beira Baixa. Vos arrières grands-parents étaient de Covilhã, dans la région montagneuse déshéritée de la Serra da Estrela. C’est pour cela qu’ils immigrerent, fuyant la pauvreté pour une vie de travail meilleure en France.
On alla à la plage favorite de ma maman, en dessous de l’hôtel Albatroz, choisie par Lou : la petite Praia da Rainha á Cascais, après la piscine naturelle rocheuse à gradins, en contrebas de la voie, bruit des trains, immeuble sur pattes en forme de chien…
Les filles partirent en exploration nocturne du petit hypermarché Jumbo de Cascais : les terres de la consommation sont aussi un continent, des rayons sans fin où l’on cherche aussi ce dont on n’a pas besoin. Nous y avions acheté un sèche-linge, un parasol, 20 mètres de fil de corde à linge métallique doré bronze pour le balcon, et 3 de corde a bonbon dévoré dans le petit train, le jour de l’arrivée de Lou je crois.
Dignement porté par les filles, le sèche-linge, jusqu’au quartier de la Piche d’Olaia qui nous, qui les abritait pour la première fois…
On revient à Lisbonne le mercredi, cela nous fit trois jours de mer, une demi-matinée de guitares. Des souvenirs d’un appartement rbnbien de plus, celui de Joana, á Monte Estoril, dont j’adore le discret retrait et l’élégance des maisons balnéaires sertissant les collines ( Monte, les monts). Plus tard, les filles en eurent deux autres a Napoli, puis Isquia, une île Italienne de la baie napolitaine. Le nom d’un 🍰 glacé, aussi : un napolitain.
Légèrement écoeurant, le Napolitain, peut-être moins que des gâteaux aux jaune d’oeuf sursucré portugais.
On revient à Lisbonne le mercredi soir pour les heures du crépuscule sur le balcon, déjà le séjour tire à sa fin. Il fait moins chaud, le pic de 42 degrés du weekend à dauphins du Sado, que le catamaran chercha longtemps ce samedi après-midi là, est passé. Il fit alors 51 à Alger, 30 dans le cercle Polaire, ce qui n’est pas sain.
Le jeudi, on doit partir vers 16 heures, on va se promener en bas à Alameda, on explore encore les rues, les tables des joueurs le long du parc après le 🤳 à la fontaine d’ Alameda. Deux supermarchés du pingouin doux ( Pingo doce), on fourre pour déjeuner un pao com chorizo e queijo dans la bouche de Lou, qui ne s’en plaint pas. Iris, venue au printemps d’avant ( cru 2017) connaît déjà ce goût pratique-là. Il reste le temps d’un peu de soleil sur le balcon, de quelques prises de tête à bagage superflues, d’un trajet vers l’aéroport si proche, d’un retard au décollage de 3 heures trente.
C’était notre première fois familiale a Lisboa… Joana d’Estoril a dit de nous en commentaire que nous étions « une famille très sympathique ».
Cela fait toujours plaisir, ce travail de cicatrisation affective…
Dans le coffre-fort du temps, des erreurs, des trésors enfouis, perdus et retrouvés..
Lisboa, douce-amère, quelle est ton classement au baromètre des meilleurs lieux où pleurer les amours perdues?
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Dans le quarteron de tête de la douce absence ?
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alors j’y cours! Mais l’absence y est-elle vraiment plus douce?
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L’absence est une ride du souvenir. C’est la douceur relative d’une caresse, un petit poème oublié sur la table de chevet de la forêt des vies.
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Un poème qui n’a jamais été écrit pour celui qui se croyait aimé….
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