Ces deux bateaux au cachet distingué nous ont bien promené en janvier.
I Au Nord
En arrivant par la Thaïlande. 170 km à partir de la frontière, en dormant dans un lodge à mi-parcours à Pakbeng. Qui est aussi un bourg à longue rue unique, idéal pour s’échapper, se donner à bon compte l’impression de voir du pays. J’y finis dans l’arrière-cour d’une épicière, avant de regagner mon antre de luxe pour le dîner avec les croisiéristes sédentaires.
Jusqu’à Luang Prabang, la plus jolie ville du pays, classée Unesco en 1995. dont les quais témoignent du temps du protectorat français, Bien sûr, il se trouve des puristes pour dire que « ce n’est pas ça, le Laos » .
Ok, c’est une belle vitrine péninsulaire (comme on voit ci-dessus) ne témoignant pas objectivement d’un pays modeste, ni des routes en très mauvais état (qui ont valu un accident de scooter à un couple de confrères blogeurs). Mais je prends mon parti de la beauté atypique de ce bel objet, du charme tranquillement élégant de Luang Prabang.
Peu avant l’accostage du bateau, j’y ai vu mon seul éléphant y ablutionnant…
Secret-retreats : Croisière Luang Say
II Au Sud

Après un coup d’ATR-72 avec Lao Airlines (honorable compagnie, depuis qu’elle a été acceptée par l’IATA en 2016), nous voici à Paksé (à 900 bornes de Luang Prabang).
Paksé… ville assez moche, qui aménage ses quais, côté fleuve et rivière d’ici 2020, histoire de donner envie.
De nouveau 170 km de bateau, en trois jours, en passant par le temple du Vat Phou, au pied de sa petite montagne sacrée… Secret-retreats : Croisière du Vat Phou
On voguera jusqu’aux chutes d’eau de Khone Phapheng, marquant la ligne de séparation entre Haut et Bas Mékong, que les explorateurs tentèrent vainement de relier pour le transport des marchandises. Deux histoires, deux navigations différentes…
Le Mékong, dixième fleuve du monde, s’écoule sur 909 km au Laos…
Les vidéos de promotion des croisières mettent l’eau (du Mékong) à la bouche. Sauf queil n’est pas très baignable ! Mais les photos font saliver, donnent envie d’être sur cette eau pourtant boueuse, ou plutôt limoneuse…
Sauf en mars avril, où elles gagnent en transparence, selon notre sympathique guide francophone du Vat Phou, Ping.
Et voici l’album de mon voyage en 380 photos, très touchant, je vous prie de le croire/voir Un album laotien