Thaïlande, Laos : 369 raisons d’y être

La Thaïlande des gens, insulaires en l’occurence, reprit le dessus. Un bout de chemin avec une fille et son motard de papa, un soupçon d’idéalisation de l’ailleurs hivernal : comme un Nirvana d’herbe forcément plus verte dans des ailleurs… durant peu.

Etrange vue de culture d’hévéa en suspens(ion). Cela est du à un effondrement des prix, d’où surstocks.

J’aime le rendu du surplus de cette matière, qu’on qualifie aussi d’eco-latex. Par opposition au plastique… usage en industrie automobile : 50% dans le monde

Petites compos riedeliennes, corail thaï imputrescible
(au moins in my head)
#makeartwitheverything
#parallelespotentiels

Un enigmatique monsieur au chien dans la colonne au-dessus de la mangrove de Kih Yai Noi, juste avant l’orage d’un 16 decembre

Une colonne de fourmis rouges sur un gainage electrique

La sève figée de l’hévéa cultivé. Très lent goutte-à goutte dans une demi-noix de coco.

Flagrant délit d’Idealisation pittoresque : ces coupelles ne sont pas de coco. Elles sont en plastique. Comme chez Leroy, mais sans son enchanteur complice Merlin, je le crains…

Des volatiles nouveaux-nés, affamés dans une arrière-cour désaffectée, qui picoraient mes pieds.
Tout cela croisé au fil de promenades par derrière, de côté, comme en coulisse.

On avait rien pour les nourrir, les bébés galinaçés : on s’en sentit confusément coupable. Co-responsable de fait de notre vaine opulence. De ne pas sortir de notre zone de confort aussi, peut-être…

Partie prenante subie de notre statut d’Homo Consumens : le consommateur malgré lui. Consommant du voyage, de l’autre, de l’ailleurs.

Et encouragé à traiter toute chose comme un produit…

Mais on ne va pas se prendre la tête. Le temps de cerveau disponible, calculé par les algoritmes placeurs de produits (de Gaston dit le GAFA) s’en occupe déjà bien assez…

Svp, ne nous fournissez pas le dernier et futur totalitaire Google Home : je ne veux pas de sa liaison domotique signalant la fin du rouleau de papier toilette… je ne veux rien de plus de connecté.

La connection sans cesse prend la tête. Et diminue le temps de cerveau exigeant…

Par contre, les applications de surveillance medicale liées à la domotique sont forcément très prometteuses.

Le Nord thai, puis le Laos se chargeront de nous remettre les idées en place !

Journal en sera tenu… selon l’humeur et l’adage du capitaine à la nage !

C’est la premiere crèpe filaments coco thon que je sers,… m’a dit ce monsieur a l’angle de ma guest, Sonya House, une excellente adresse. Personne n’avait demandé ce mix. Succulent.

Fin de la periode du Sud…

Transfert de Krabi vers Chiang Mai où je rencontre Diane en gravissant le mont culminant a 2565 mètres du pays, au sein du Parc National de Doi Inthanon : belle excursion a 2heures de Chiang Mai.

Diane ecrit cela apres notre rencontre, sous la pluie arrivée un.mercredi :

« Il y a des jours plus et des jours un peu moins. Il faisait assez froid sur la montagne des éléphants ce jour là. Malgré un petit déjeuner de la taille plutôt d’une double pinte que d’un verre à dent, la chair de poule guettait y compris dans le camion ouvert, comme sur le derme des pachydermes coiffés en brosse noire clairsemée mais bien drue (munis également d’une queue en forme de petit balai plat, sans doute très efficace pour chasser les insectes). Gros appétit aussi (on leur a donné potiron, bananes et canne à sucre que tu peux mettre directement dans leur bouche rose sans dents) et joueurs dans l’eau.

6 adultes et un bébé avec qui tu te serais bien entendu pour faire ta gym, il se roulait partout dans la boue, dans l’eau sur les côtés sur le dos, très rigolo :).

Il nous a accueilli en se grattant les fesses sur un poteau horizontal, à moitié accroupi😃… Impressionnants quand même, j’étais un peu intimidée. Pas de bain de boue sous la pluie pour moi finalement et ma batterie portative n’a pas rechargé mon tél.. je n’ai qu’une photo mais en récupérerai d’autres du photographe. Jolie journée quand même. »

1er janvier 2018

Bonne année ! Après un 31 tres sage a l’Utopia, le meilleur lieu de Luang Prabang sur la rivière. Avec Roch Malnuit, un français chamoniard (copain de FB). Cet accompagnateur de montagne. pro et formateur de saut Base Jump, est venu de Bangkok à velo (2000 km, il en fera 4000). Il ira jusqu’à Hanoi, Vietnam.

Il a rencontré ici Steffan, parti en mai 2017 de Wiesbaden (Allemagne) à vélo (sauf une etape aérienne de Moscate à Dubai). Respect. Ca change des cadrounets de bureau.

Meilleurs voeux 18 à tous de bananiers ! Année qui ne fera pas pschiiit ?
Je suis descendu par un passage delicat vers le Mekong. Discuté avec deux pêcheurs. En remontant, une maison, des gens, un vieil immigré irlandais dans le Vermont, occasionnel ici, sa compagne lao, des enfants, une petite soeur, m’ont souri comme je sais encore sourire du gamin qu’on fut, qu’ils furent, que nous serons…
Ils m’ont regalé de discussion, bière aux glaçons, plats exquis, sang aux pignons et citronnelle, salade de pommes de terre préparée pour lui… Irréelle, comme je l’aime, cette rencontre dans la glaise rouge de ce fleuve marron sale…

Jus passion du matin du 31
Ma japonaise est au loin
Proverbe Hmong
Résolution n’est pas raison
En rubrique Le saviez-vous ?
Feu Desproges, comique cosmique, fut élève à Luang Prabang. Son père y dirigeait la primaire, devenue depuis l’Alliance française… d’ou cette minable tentative de l’égaler. 😈💩😸

Je suis au Laos jusqu’au 10. Arrivé hier (via Chiang Mai/Rai/Khong, frontière thaie) puis en 2 jours de navigation sur le Mekong jusqu’à Luang Prabang. Très jolie ville, temoignant du bâti colonial français, et classée au Patrimoine UNESCO.
Nuit à Pakbeng dans le lodge Luang Sai à mi chemin des 170 km fluviaux. Longue promenade au couchant dans ce bourg, biere improvisée dans l arrière cour d’une epicière. Son mari rentrant du travail m’accepta… Quelle tolerance, quel flegme laotien…
La croisiere etait tres bien, mais le temps vilain. On me plaindra, je le sais !
Depuis, vidé par ces marches voyageuses sans fin. Quel charme, cette bourgade… je suis le long du Mekong. Un peu de mon esprit y coule doucement. Et inversement…

Ce mekong au long cours, venu de l’Himalaya, on le suivit l’an passé vers sa fin. Jusqu’a son delta vietnamien.

Vers Paksé…

A present, on s’envole avec Lao Airlines (qui a intégré l’IATA en.juullet 2016, donc acceptable depuis) de Luang Prabang vers Paksé.

Mekong stories, la suite ! Arrivé à Paksé, à 1000 bornes de Luang Prabang (où mon bord de Mékong daigna enfin s’éclaircir avant mon départ). Un ATR 72, mon coucou à hélices favori, estampillé au logo de LaoAirlines : la fleur de frangipanier, si suavement captivante.
#parallelespotentiels

Soit 900 km, trop long pour le faire en car, via Vientiane, la capitale, un peu injustement maltraitée par les guides, m’a t-on.dit.

On va sur le plateau des Bolaven

Excursion en mini van, 150 000 kips la journée. Sur le plateau des Bolaven, Sud Laos, à une heure de Paksé.

Cascades du tonnerre, 8 ethnies. Sout, dame qui a vecu en France avant de revenir s’occuper des 3 hectares de la plantation familiale, nous parle de la production de café, certifié bio depuis 2007.

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Une IGP Robusta des Bolaven est en cours. Sa spécificité ? Pousser à 1000 mètres, contre 600 au Vietnam…

Paksé… J y dors dans un hilarant palace deserté. Le Champassak Palace.

Un vrai monde, fait de couloirs sans fin. 2 nuits à la 213. Immense palais hôtelier, fantômatique (façon Shining, le film).

Un peu décati dans les angles, désert (le taux d’occupation doit tourner à 8%).
Conçu en 69 pour un roi déchu en 1975 lors la prise de pouvoir des cocos. Jao Boun Oun, dernier King du sud lao, se réfugia en France. Il a eu beaucoup plus de chance que celui de Luang Prabang au Nord :

Lui creva de faim à petit feu dans une caverne, en famille. Méthode cuisson douce, à la laotienne. Par rapport aux moeurs des voisins khmers rouges, cambodgiens…

Mais en fait, c’est une légende, il n’y avait qu’un seul roi, qu’on laissa probablement s’enfuir en France où il ne fit pas de vagues. Ses descendants y vivent toujours, certainement dans la douceur ouatée de quelque belle maison.

Paksé, sa ville, est un peu ingrate, industrieuse. Une ville normale.

On retrouve pour 3 jours de bateau notre Mekong favori, semblable un peu plus loin à un boa… qui aurait avalé une ile géante.

Ou un poulet trop gros pour lui : celle de kong.

On naviguera jusqu’aux 4000 îles a bord du bateau étagé à cabines, gentiment luxueux, de la compagnie Vat Pou cruise. Comme celui de Luang Sai a Luang Prabang…

Qui fait partie des Secret Retreats, un réseau hotelier d’independants, fédérés par Stephane. Un transfuge des Relais et chateaux :

Secret Retreats/cruises/tables.

Mon favori, avec les hotels jouant la carte de l immersion de luxe en Nature, les Six senses…

Depuis le 3, date de mon transfert vers le sud lao, chaleur retrouvée… 34 Celsius today !

080118

Belle date, non ? ET bientot le 180118, la plus belle de l’année, car pourfendant un mois de janvier interminable…

De retour mnt a Paksé de 3 merveilleux jours sans wifi, dont 2 sur ce beau bateau avec l’ami Ping, ainsi baptisé car son frère s’appelle Pong. Il parle très bien français, ayant vécu ici jusqu’à ses 13 ans. Il en a 23.

Il est guide sur la croisière du Vat Phou, dont la vidéo me fait saliver. Lundi dernier, ma croisière à bord s’acheva. Cétait réel, et djà matière onirique, transcendée par le souvenir. www.vatphou.com

Aujourd’hui, les chutes d’eau du Mekong a Phoneng. Plateau des Bolaven et 3 cascades, tres beau aussi, fait avant…

Puis les etapes du retour jusqu’a Bangkok nites :

Vers Ubon ratchatani, Thailande, demain en bus

Vers Bangkok le 10 avec Air asia

Vers Paris ensuite…

Last day in Bangkok : Shiva-ville

Bangkok est une ville multi-bras comme Shiva (le dieu createur/soleil/destructeur…). En prenant les vedettes sur les k(h)longs (ces 6 canaux de la ville bien pollués mais fluides). thailand/bangkok/ports/surao-ban-dong-pier

les habitants évitent les atroces embouteillages… et autres noeuds automobiles du monstre urbain. Une hydre à (12/24/ voire 48 ou 96) têtes multiples d’échangeurs routiers aux artères tentaculaires frisant/pulvérisant toujours la congestion.
Mon arrêt préféré : Surao Ban Dong Pier, qui mène à lhôtel The Twelve ouvert par Athy et Sebastian.
Et l’arrêt fleuri et vert de la maison de Jim Thomson, visitée après mes affaires courantes par un jour assez gris… donc motivant pour s’en aller…
http://www.thebangkokconsultant.info/jim-thomson…/4593900312

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Et puis… il faut bien partir pour pouvoir revenir…

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J’adore ces textures urbaines. Le récent musée centre culturel de la ville à National Stadium, une oeuvre du « bébé au troisième oeil », la créature emblématique des troubles de temps de changements, super connue d’un artiste de #thaistreetart. Une rame bleue du métro aérien BTS,construit il y a 12 ans. On y change aussi à Ratchatani ou Masakan pour aller peinardement à l’aéroport international en 40 minutes pout 40 baht. Au lieu de 500 dans ces foutus embouteillages sans fin. Et je reste poli.

360 autres raisons de venir au Laos via la Thaïlande

Les visages entrevus, les yeux souriants ou flegmatiques des Laos, les échanges avec des arbres, temples, habitants et voyageurs croisés. Loteries des brèves rencontres et de leur fulgurance (relative et absolue). Regardez le profil de cette demoiselle d’un klong boat. Je ne la reverrai jamais…

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Et un fleuve : Le Mékong, longtemps suivi de Chiang Rai , à Paksé, Via Luang Prabang. 4020 kilomètres en tout depuis l’Himlaya, sa source, jusqu’à son delta vietnamien.  Dont 919 au Laos/ J’en ai fait 400 la-bas…

 

Bilan parisien du jour de retour :

Nature morte riedelienne N18118
Corbeille en plastok bien garnie de fruits glanés

Enumération des lieux où je les ai trouvé.

On my first morning back to Paris, avec mes petits outils de gym

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-Bangkok still green Mini « egg bananas » bought on alley coming back canal boat ride
-Thai and Lao passion fruits
(Chiang Mai/Doi Inthanong national park village touristry market stop/Bolaven mountains area)
-Sunday 8/1/18 south Champasak old town on Mekong. From a village after storm boat stop:
2 fallen from tree Kombawa limes à peau cabossée (or Kafir, part of agrums family fruits) : Its green skin zest tastes great in cooking
– Thai : petit coquillage de Krabi,
– corail à provenance oubliée
– Ginger root
– 2 haltères
– ciel montagneux iranien, mer de nuages, texture urbaine bangkokienne, StreetArt du Centre culturel de BKK la veille.

 

Jim Thomson disparut un beau jour into the jungle

As a young man, American businessman, Jim Thomson arrived in Thailand just after WW2. Beguiled by its beauty, he quickly returned after being discharged from the army.

 A great lover of fine art, he soon began to amass antiquities from right across Thailand including porcelains, sculptures and paintings. On one of his many excursions in pursuit of things that pleased him, he encountered silk for the first time. During this period, Thai silk was very rare and was only weaved for special occasions such as weddings and so forth.

He quickly began to see its potential in foreign markets, particularly in the US, so he managed to track down the few remaining weavers in Bangkok and convinced them to produce the silk for him. He set up The Thai Silk Company LTD and set about building an internationally recognised company producing some of the worlds finest silks overtaking the Chinese and Indian markets.

 In time, he became the most famous farang in Thailand, so much so that a letter that was only addressed ‘Jim Thomson’ still got delivered to him.

 By now his, art collection was also becoming significant, so he decided to build himself a house. Being a former architect, this would be his labour of love. He managed to source old teak houses from various places in Thailand, some being over a hundred years old. He managed to piece together several different houses to make one of the finest buildings in Bangkok, at the time.

There’s more: He fucking vanished!

Jim Thomson vanished without a trace when visiting friends in Malaysia in 1967. He was an experienced trekker with military training, but one fateful day while trekking through the jungle he disappeared. Many a conspiracy theories have been thrown around over the years, but nothing concrete was ever proved… C’est tout simplement diabolique.

Cochez la bonne case : Il s’est fait buter par un crapuleux, un crapaud à poison lent ou avaler par un anaconda. Ce qui me rappelle le nom de station de métro préférée à Bangkok : Nana. Près de Chit Lom. Cela ne s’invente pas.

3 réflexions sur “Thaïlande, Laos : 369 raisons d’y être

  1. « On avait rien pour les nourrir, les bébés galinaçés » … Relâchement de vacances? Baisse de niveau depuis que vous avez licencié votre critique préférée? Plus de n’, plus de 2° aile aux gallinacés, une cédille incongrue. Et l’insupportable envahissement que vous critiquez vous a atteint puisque vous réfutez la connection tellement anglo-saxonne (connexion en français)

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