Notes fragmentaires sur Jaffa, Verdun, Denver

Ce matin, il me fut donné de courir de Tel Aviv à Jaffa

le long des conques successives
Au crépuscule et après l’aube
D’anse en anse derrière cette coureuse aux hanches claires
Doublée à contre-coeur…

Recroisée à contre sens, en revenant de Jaffa vers Tel Aviv

Saluée le lendemain matin en y revenant
Regard furtif, sourire furtif de complicité muette entre coureurs

souffle fictif, cheveux servis en brise légère, lueur dans les yeux bleux gris croisés

Lueur des adorateurs de lumière, lueur du plaisir, partagé en se croisant, de courir sur une plage entre eau et sable pour s’oublier
Ne pas se résigner
A ne jamais la revoir…

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Me suis baigné après dans la mer encore tiède de mi-novembre
Je suis allé le soir jusqu’aux rochers avant Jaffa, où je vis une battucada du crépuscule très New age; un jam, un boeuf sur les rochers léchés par l’ultime soleil, devant un mur défoncé, des peintures d’art de rue. Le tout semblant déjà un agréable envers du décor de carte postale.

Percussion programmée pour 4 instrumentistes
Des danseurs, un agrégas de locaux et touristes gentiment hagards, s’extasiant au couchant. Jesquisse quelques pas de danse sur les rochers, on se sourit…

Leur transe (l)imitée
Qu’on voudrait réelle

La loterie du hasard
qui vous fit hériter d’une chambre au quinzième… Ciel
Côté mer

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Bref aparté sur les affres de la connexion électrique permanente
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J’ai la batterie qui flanche
J’passe mon temps à recharger
Des fois j’oublie
Qu’il faut
Qu’je débranche…
Mon chargeur externe
Lâchera le premier… a moins que ce ne soit l’interne ?
===
J’ai la batterie qui flanche
J’passe mon temps à décharger
J’ai les impôts qui relancent

Mon fil se perd au fil des fils…

Enchainons avec ces fragments de prises de note retrouvées valant rapprochements purement calendaires

Verdun

Puis… les quartiers trendy de Denver

Verdun, c’est 54 champs de bataille. C’est L’ossuaire de Douaumont download.jpg construit par l’architecte Azema, qui venait en Harley faire son suivi de chantier : Influence égyptienne, phare a 46 mètres, un côté Louxor. Un palace mortuaire assez étrange… et fascinant. 250 000 visiteurs/an. 80 000 corps autour de l’ossuaire restent dans les bois depuis 1914. Des familles allemandes ont depuis quelques années le droit avoir leur dalle au sein du monument pour « leur » soldat.

130 000 corps avec les femurs, la plus grande nécropole mondiale. 16 000 dans les tombes

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RiNo, quartier de Denver
South Broadway,
Highlands, un tissu de petites maisons. Notre guide suisse, en parlant, se mordait les doigts d’avoir revendu sa maison ici avant la flambée des prix de la boboisation.
Quartiers Uptown, North and South Platt River
The Source : le marché de bouche tout beau, trop neuf, dit des foodies en jargon mode, de service. Tout beau, tout neuf. Exactement comme celui du quartier Germania de Tel Aviv (Le Sarona market) crée par les protestants Templers, vu lundi.

Ou celui de la halle métal verre de la Ribeira à Lisboa, estampillé Time Out, en face de la gare de Cais du Sodre filant jusqu’à Cascais et Estoril.

Dans les trois cas, mode et slow food dans le couloir, une ancienne fabrique de métaux à Denver…

Day 2
Tonnerre dans les Rockys, affiche un camion sur la route du Parc national des Montagnes Rocheuses (Rocky Mountains) où l’on s’arrête…

On passe a Red Rocks, superbe amphi théâtre taillé dans la roche rouge.

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Tant de concerts ici… Elvis U2 ou les Beatles jouèrent, les Stones et le père Bono. Les cours de yoga donnent lieu a de belles transes tranquilles qui me rappellent les cérémonies chamaniques indiennes qui y ont eu lieu pendant bien des siècles sur ce site, à une heure de Denver…

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Long’s Peak

L’un des 54 Forteeners du colorado : les montagnes de 14 000 pieds minimum. Jules Verne y situait un telescope géant dans son roman… « De la Terre à la lune »

Le télescope

Dans De la Terre à la Lune et Autour de la Lune, l’Observatoire de Cambridge utilise un nouveau télescope pour observer le projectile. Ce télescope, géant, est construit en altitude, sur le sommet de Long’s Peak dans les Rocheuses, situé par l’auteur dans le territoire du Missouri.

Cela peut sembler curieux, mais il s’agit du territoire du Missouri qui couvrait dans la première moitié du XIXe siècle tout le Middle West, bien au delà de l’étendue actuelle de l’état du Missouri.

Un Longs Peak existe bien : à 4348 m d’altitude, c’est l’un des plus hauts sommets des Rocheuses, près de Boulder (Colorado). Le télescope a été généreusement financé par le Gun-Club et édifié en quelques mois seulement. Il est conçu sur le modèle du télescope, bien réel et déjà géant pour l’époque, de lord Rosse (achevé en 1845 à Parsonstown en Irlande, récemment restauré), lui même réplique agrandie du grand télescope d’Herschel.

Les illustrations montrent effectivement les images bien caractéristiques de ces télescopes, installés au sommet d’une montagne (De la Terre à la Lune, Chap. 24 ; Autour de la Lune, Chap. 10).

Le télescope de Long’s Peak à gauche (Autour de la Lune, Chap. 10) et celui de lord Rosse ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le télescope de lord Rosse, surnommé le Léviathan, a un miroir de 6 pieds pesant 3 tonnes et une longueur (focale) de 56 pieds (rapport d’ouverture de f/9,3) . Celui de Long’s Peak aurait un miroir de 16 pieds (4,88 m) et une longueur de 280 pieds (donc une ouverture de f/17.5 seulement). Toujours à l’affût des nouveautés, Jules Verne a imaginé pour « son » télescope un miroir…

Semblable à ceux que Léon Foucault (1819-1868) mettait au point à l’époque à l’Observatoire de Paris : en verre argenté, alors que l’on employait jusqu’alors du spéculum (un bronze), au pouvoir réflecteur moindre et plus difficile à entretenir.

Le miroir de Long’s Peak pèserait 15 tonnes – à comparer avec les 11 tonnes du miroir du télescope de 3,60 m de l’ESO.

Cependant, Jules Verne n’a pas réalisé que les miroirs nouvelle-technologie de Foucault, à taille parabolique alors que jusqu’alors les miroirs étaient sphériques, permettaient sans distorsion d’image d’avoir un rapport d’ouverture bien plus grand : jusqu’à f/3 ou même f/2. Il aurait pu alors imaginer un télescope beaucoup plus compact que celui de Long’s Peak qui atteignait une longueur pharaonique de 85 m… Pour en n savoir plus c’est ici

Le lac de Fort Collins

On ferait ensuite du standing paddle, de la planche à rame debout sur un lac a Fort Collins… Ma première fois. On trouverait vite l’équilibre.  Car ce serait bon de ramer debout. Ca changerait, on se sentirait équilibriste de l’instant.

Love Land

Petite ville dont les amoureux vont se faire tamponner le nom le jour de la Saint Valentin. Touchant… leurs clefs usb sont des coeurs rouges, évidemment. La suite de mon article sur Denver ici : I-voyages.net/denver-eldorado-du-colorado/

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Tel Aviv (à 2 kilomètres de Jaffa)

Cercles concentriques sur fond de discothèque « Pussy Cat » fantôme, face marina.

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Bétons vintage, brutaliste, fonctionnaliste, moderniste. De Brazilia à la Grande Motte, de Royan à Tel Aviv, qui se range – d’un point de vue urbanistique – entre Singapour et des bouts de Miami (pour le quartier Bauhaus des deux villes).  Toutes ces villes où l’on aime toujours autant – fugacement, car on ne voudrait pas forcément les voir tous les jours au réveil – les volumes de bétons patinés par le temps.

#AjtIsrael2017

Cette après-midi là en AG
étaient aussi à l’oeuvre les
Changements sociétaux

En toile de fond
Du débat de cette association
Des journalistes de tourisme
On croisait entre autres
Le dosage entre blogueur
Au contenu jugé jetable
mais cliqué à donf
et les plumes journalistiques
Tradition.
Dans l’entre deux, bien des hybridations
De contenu

Cercles concentriques
Du débat associatif…

#parallelespotentiels

5 réflexions sur “Notes fragmentaires sur Jaffa, Verdun, Denver

  1. Je vous avais demandé dans un autre blog : « cherche RV dans espace discret pour coquilles superflues »…. Pas de chance. En l’absence de ce lieu, donc, voici…
    -Verdun, c m’est 54 champs de bataille. L’ossuaire de Doyaumont , est-ce à dire ce sont mes et l’ossuaire de DOUAUMONT?
    -Ensuite » se mordait les.doigts d’zvoir revendu asa maison » c’est vous qui devriez vous mordre les doigts « d’avoir revendu sa maison » en vous les prenant dans le clavier.
    – amphiteatre??? ah c’est comme le théâtre! Avec h et accents.
    D’ailleurs votre texte manque d’accents, en revanche y pullulent de surprenantes virgules mal placées et inutiles.
    -Vorteeners??? qu’est-ce? Tiens vous parlez afrikaans maintenant?
    bétons: pour ma gouverne, vu que vous mettez un s, pourriez-vous m’introduire dans la science des différentes catégories de béton? Bétons???

    Sur le fond: pouvez-vous m’expliquer votre espace temporel? Comment pouvez-vous courir chaque matin au crépuscule. Après l’aube je veux bien mais le matin le soir??? « Ce matin, j’ai couru de Tel Aviv à Jaffa le long des conques successives
    Au crépuscule et après l’aube ».

    Merci de vos stridulations lointaines.
    Votre meilleure correctrice, lectrice, critique, dans l’ordre et le désordre.

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  2. Chacun de mes commentaires, donc chacun de mes clics, est-il comptabilisé dans la mesure de votre audience? Alors, coquilles bénies……

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  3. A propos des tombes de guerre, connaissez-vous le scandale des cimetières militaires de la première guerre, identités mélangées, cercueils raccourcis par économie de bois et spéculation? Dupontel en parle dans son dernier film « Au revoir là-haut »

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  4. C’est mieux merci d’avoir tenu compte de mes remarques, mais vous avez laissé amphithéâtre sans h ni accents!!! et pitié, DOUAUMONT n’écorchez pas, car, en plus je suis née pas loin…… Mais la première mouture de votre récit avait plus de charme, je trouve : la jeune joggeuse y était plus fraîche, les percussions plus sonores.
    et je suis toujours perplexe quant à votre découpage du temps.

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  5. oh si on pouvait reprendre un commentaire, j’ajouterais au précédent : vous faites des prises de note????? pas de notes? Pourquoi reprenez-vous éternellement la même note, en plusieurs prises, attention il ne sert à rien de radoter dans la vie, mieux vaut composer une symphonie que de répéter la même note, même si on l’a bien saisie et martelée, et qu’on la possède parfaitement. Comprenne qui pourra. Sur laquelle (la note) danse votre agrégeas (?????) de danseurs, agrégat je suppose? Et svp mettez les accents et enlevez les virgules inutiles…..

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