Construction de récit national, d’accord. Par le biais du street art ca le fait efficace.
Un canal de mémoire collective plus vivant que d’autres ? Ok, ca ne remplace pas un livre d’Histoire. Mais qui en lit encore ?
Une etude nous apprend ce matin que les Français auraient perdu 3.8 points de QI en trois ans. À force de ne plus lire ?
En tout cas, ces deux peintures de rue renvoient à la mémoire des jours révolutionnaires de 1974 au Portugal.
Via le visage d’une figure charismatique : le Capitaine Maia. Disparu en 2003, il fut le personnage principal de ceux qu’on appela à partir de mai 1974 et par la suite…
Les Capitaines d’Avril
Le voici tour à tour jeune et âgé, militaire et civil dans,son quartier avec une chanteuse de fado, immortalisé sur un pignon d’immeuble de son quartier populaire. Un curieux cadrage de paquet de cigarettes sous toit…
Ajuda domine les rives du Tejo au niveau de Belem, rives encore industrieuses avant la zone fluviale totalement rénovée, pleine d’équipements culturels, de la Fondation Orient, du Musée Berardo accolé au Centre culture de Belem,jolie friche de centrale electrique museographique de service, musée d’Architecture et Techniques, le MAAT…
Le réci architectural fluvial devient presque trop parfait, ici aussi. Surfait ? On ne sait trop… Beau en tout cas. Bientôt la piste cyclable dédiée à partir de Cais do Sodre ?
Ajuda, Adjuda : à l’aide !
C’est un bonheur de grimper ici. On va au gracieux jardin Botanico de Ajuda, doté de jardins à la française dominant le fleuve et le fameux pont.
Construction de récit national, d’accord. Un canal de mémoire collective plus vivant que d’autres ? Ok, ca ne remplace pas un livre d’Histoire. En tout cas, ces deux peintures de rue renvoient à la mémoire des jours révolutionnaires de 1974 au Portugal. Via la figure et le visage charismatique du Capitaine Maia : disparu en 2003, il fut le personnage principal de ceux qu’on appela à partir de mai 1974 et par la suite… Les Capitaines d’Avril Le voici jeune, puis âgé, immortalisé sur un pignon d’immeuble de son quartier populaire : Ajuda domine les rives du Tejo au niveau de Belem, rives encore industrieuses avant la zone fluviale totalement rénovée, pleine d’équipements culturels, de la Fondation Orient, du Musée Berardo accolé au Centre culture de Belem,jolie friche de centrale electrique museographique de service, musée d’Architecture et techniques… Le récit urbain fluvial devient presque trop parfait, ici aussi. Surfait ? On ne sait trop. Beau en tout cas. Bientôt la piste cyclable dédiée à partir de Cais do Sodre ? Ajuda, la suite C’est un bonheur, on peut aller aussi au gracieux jardin Botanico de Ajuda dominant le fleuve et le fameux pont métallique rouge type millesimé Golden gate que le dicateur portugais avait sourcé à San Francisco… Le même architecte. C est le pont du 25 Avril, jour de ladite révolution… Après, on visite le Palacio Ajuda du roi Luis Premier, magnifique derrière un premier plan de tussu urbain en ruines. Du coup, le Palacio cache bien son jeu. Tout cela le long de la rue à tramway (le 18) descendant la colline -Alto da Ajuda- C’est la Calcada (chaussée) de Ajuda… en haut, vous voila au bord de la forêt de Monsanto, le plus grand espace vert peri-lisboète. Il y a de quoi faire… Au fait, Ajuda est proche du mot Adjuda, qui signifie « À l’aide ! » J’en ai eu bien besoin quand je me suis retrouvé seul dans l’enceinte du Jardin Botanico, 5 mn
Approximative, tout cela (persiflerais ma Christine préférée). Ai-je passé la nuit la-bas ? Non, aprés un interrogatoire soutenu avec un young cop perplexe, je m’en suis sorti à l’échelle grâce aux bombeiros, toujours sympas en plus…
Vaguement honteux et bien heureux. Les murs de quatre mètres dépassaient de loin mon potentiel aventureux de petit vertébré…
Que le dictateur portugais avait sourcé à San Francisco… Le même architecte l’a construit, bien avant l’invention du copié-collé, dont il relève pourtant bel et bien ! C est le pont du 25 Avril, jour de ladite révolution tranquille…
Après, on visite le Palacio Ajuda du roi Luis Premier, d’un blanc majestueux. Mais en arrière-plan d’un tissu urbain d’imenses murs en ruines. Du coup, le Palacio cache bien son jeu…
Tout cela se voit le long de la rue à tramway (le 18) descendant cette colline -Alto da Ajuda-un peu excentrée. Un autre regard urbain…
C’est la Calcada (chaussée) de Ajuda… en haut, vous voila au bord de la forêt de Monsanto, le plus grand espace vert peri-lisboète. Il y a de quoi faire..
Au fait, Ajuda est proche du mot Adjuda, qui signifie
« À l’aide ! »
J’en ai eu bien besoin, d’aide. Quand je me suis retrouvé seul dans l’enceinte du Jardin Botanico. 5 mn après sa fermeture à 18h. Victime de ma distraite, donc imprudente passion horticole. Approximative, persiflerais ma Christine préférée.
Ai-je passé la nuit la-bas ? Un jeune flic m’en a menaçé, me pointant du doigt à travers les grilles du portail du jardin :
« Tu vas y dormir, mon gars ! »
Mais non. Après un interrogatoire soutenu avec ce young cop soupçonneux, je m’en suis sorti à l’échelle grâce aux bombeiros, toujours sympas en plus…
Du haut du mur, sur lequel j’ai pu grimper de côté par un toit latéral, je leur ai pointé le bon endroit pour la tendre vers moi, l’échelle, ce qui les fit sourire. Ouf, presque sauvé du ridicule !
Vaguement honteux et si heureux. Les murs de quatre mètres dépassaient de loin mon potentiel aventureux de petit vertébré tenant à sa peau…
Et voila une autre fresque sur escalier que j’aime bien, dans un autre quartier populaire, Olaias. Avec deux fillettes jouant à cache-cache. Comme moi avec la loterie des jours.
Un seul exercice imposé : la répartition aléatoire des possibles.
Et des paragraphes, parfois.