Embrasse la montagne de ma part

Embrasse la montagne de ma part

Dis-lui qu’elle me manquera

Je n’envie pas sa relative

immortalité

Noli me tangere

Embrasse-la quand elle dort

Kiss and fly

Je serai ses neiges éternelles

Mises à mal par le génie humain

En banqueroute de la banquise

Embrasse la quand elle sort

Embrasse de ma part

Toutes les montagnes où je me suis

Frayé un vivant chemin

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Le meilleur hors piste de ma vie, maybe, un février d’une année de records d’enneigement mondiaux dans cette station des Pyrénées. Après une merveilleuse tempête qui m’avait empêché d’aller à l’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre, comme prévu, le téléphérique étant figé, on me l’avait téléphoné… J’avais du coup passé deux jours dans une auberge du coté de Sainte-Marie de Bigorre, coincé comme coq en pâte par une aubergiste qui me trouvait maigre… Et je retournai dans ces Pyrénées l’été pour un joli sujet de nuit à l’Observatoire du Pic du Midi, que voici… https://christopheriedel.wordpress.com/…/pic-du-midi…/

Embrasse de ma part les mers

au cycle sans fin

dont je serai un chenal

au Mont Saint-Michel

à la vitesse du galop

Embrasse à 25 minutes de Laval

La Chapelle du Gêneteil du XII siècle

transformé en lieu d’art à Château-Gontier

Qui n’est pas mal

La vie est un jour sans fin

Une aube incessante

Embrase-la de ma part d’âme !

Il y eut les Alpes sous pas mal de leurs coutures

françaises, italiennes, suisses, allemandes, autrichiennes

Les aiguilles de Bavella corses

près des roches rouges du torrent

servant au canyoning

des colos d’ados que je suivais

en reportage

je cavalais sur la pierre brûlante pou recueillir

leurs témoignages, mon photographe courant

pour attraper leurs images

Les Aiguilles de Bavella ressemblaient tant aux Dolomites

Embrasse Le Kilimandjaro entraperçu

Le long des pistes de terre rouge kenyane

et un soir, au lodge tenu par des Maasaï

La Serra da Estrela au Nord du Portugal

ses rochers aux formes insolites

encore plus au couchant

Les monts du Colorado

tandis que les feuilles de leurs Aspen trees

avaient plus jauni

que deux semaines plus tôt

En Carélie du Nord finlandaise

(Frontalière de la Russie)

Les feuilles de leurs cousins arbres, les bouleaux

sur la colline de Koli

Suivre ainsi l’automne

au fil des feuilles

du Colorado à la Finlande

était si touchant

leurs veines frémissant au vent

dans la lumière du matin

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Embrasse les canyons de l’Utah, de l’Arizona, du Nevada

Par moi (d)écrits en nègre pour un article… sans avoir pu les voir pour de vrai, ce que je hais…

Embrasse le canyon da Fortaleza

dans l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul

peu avant la frontière argentine

il est près de la Route des vins des immigrés italiens au Brésil du Sud

du côté de Garibaldi et Bento Gonçalves

à 250 kilomètres de Porto Alegre

ils font du bon vin

on l’avait d’ailleurs choisi pour la Coupe du Monde footbalistique de 2014

C’était un vin élaboré avec 11 cépages, autant que de joueurs par équipe

J’ai visité ses vignobles avec son oenologue italo-descendante,

Monica Rossetti

après le brief de cette passionnée aux blonds cheveux

se teintant de vin dans l’instant

du souvenir

ses yeux dans un verre à pied

d’élégante facture

Un Riedel, bien sûr

La vie est un jour sans fin

Embrasse-le de ma part calendaire

Ne l’embarrasse pas de notre disparition

Songe aux neiges éternelles

Qui ne le sont pas tant,

Paraît-il

La vie n’est pas un jour sans vin

aurait pu ajouter Omar Khayam

poète persan du XIII siècle

qui compensa par

foi avec du vin

en divan

Força t-il sur la bibine

en écrivant : Le vin, le vent, la vie ?

Songe au cycle incessant des lunes

sur les mères de minuit

embrasse les aurores boréales

Oublie juste ce qu’il faut

des musées des horreurs génocidaires

Des chagrins du manque d’humanité et d’amour

Embrasse de ma part le désert de l’Atacama

et ses promesses télescopiques d’Infini

Pense aux amours sans chagrin

l’iris odorante

le jasmin sans fin

poussant dans la fleur d’oranger

des innombrables arbres dégustés du nez

à Palma de Majorca pendant la floraison

en guise d’oraison

Embrasse de ma part tous les jardins

Effleure pour moi toutes les fleurs

du bout de tes paupières

Effleures de tes cils tous les pistils

(tant pis si certains sont toxiques)

Tu en seras bien aise

Et moi revigoré

D’avoir temps vécu

Et de vivre

Du bout de tes cils

Sourcilleux

Comme une source

Comme tous les estuaires et ossuaires

Fais des fils

Défais les fils des déserts

Nous ne sommes bons qu’à ça :

Faire et défaire

Tisser et détisser

L’imbroglio du vivant

L’écheveau du tentant

Bref, embrasse les mers de ma part

Leurs yeux réticulés au soleil scintillant

Leurs facettes myriadant

S’ébrouant tempêstueusement

Kiss all storms for me, man!

Chaque goutte de chaque mer

Ta serviette la peau nue

Comme moi

Au sortir de la douche de pluie

salvatrice de l’ancien temps

réparatrice du futur

Tu essuieras

Sans penser à nous

dans de beaux draps

Savonne-toi de l’oubli

Rince le babil incessant

Ferme et rouvre les robinets de parole

des êtres humains

Causant d’autant plus

Qu’il faudra se taire

Ce qui laisse en bouche

Un sentiment mitigeur

Dégoulinant simultanément

de bonnes ou atroces intentions

Sur la forêt vierge submergée

de shampoing bio

de chants point liés, d’aubaines et déboires

ni eco ni durables

Les poings liés de toutes les oppressions

Ne les embrasse pas de ma part

Embrase leur délivrance

en revanche

Embrasse toutes les amertumes

En phase d’amerrissage

des passions rallumées

Atterris, ne sois point atterré :

Chat ne sert à rien !

Embrase leur délivrance

en revanche !

Embrasse la côte de Caparica lisboète

Au bout du petit train desservant ses 40 plages genrées

J ‘ai bien cru y noyer ma parcelle du feu

Un été 2003

Lors d’un stop de 48 heures

En transit vers Rio de Janeiro :

Le fleuve de janvier

Les vagues y sont si puissantes

Qu’il n’y faut pas nager

C’est pourtant marqué à l’entrée

Comme Port Salut !

Après avoir perdu pied, j’ai fait la planche et du dos en revenant

Vers le bord, concentré, immergé, oreilles dans l’eau

yeux dans le ciel

Pour survivre

Ah ! Quand le maître nageur vint me chercher

Le travail était fait :

je m’étais sauvé

Sénèque Stoïque était témoin, plus haut,

sur une des dunes des trois plages des nudistes

sans la promesse d’un monde providentialiste

La promesse d’un esprit satisfait

En dépit du mal de dos du travailleur du tertiaire

Que guette la thrombose de l’immobilité au poste

De travail

Well let’s try to be a satisfied mind…

Vertige de satin, bonsoir !

La Terre est dans le Système solaire

situé dans l’un des bras spiraux de la Voie lactée

dans l’amas de galaxies appelé le « groupe local »

dans l’amas de la Vierge, contenant un millier de galaxies

Dans une région contenant plusieurs centaines d’amas de galaxies

le « super­amas local ».

Dans un groupe monumental de 100 000 galaxies

qui s’étend sur 500 millions d’années-lumière

Et sa mère ?

Elle pense comme moi à l’odeur forte d’une cagette de pêches striées aux roux sillons ou de melons du Vaucluse mûris par le prochain été. Au bord d’une route un jour d’écrasant soleil, disposée par terre ou sur des tréteaux, au cul d’un camion les vendant aux trombomobilistes roulant sur quelque RN.

Elle sent le puissant parfum s’en dégageant en les épluchant, les découpant en carrés pour un goûter. Elle ferme les yeux en le faisant, puis en goûtant. Les cigales sont de la partie, les grillons se taisent. Ou l’inverse.

Comme moi

==========

Epilogue

Il y a quelque temps que la nuit me traversait, me rêvait l’idée d’un poème, somme de toute chose, digne d’un Paul Eluard ou d’un René Char. Mais de moi, comme un équivalent espace-temps digne d’eux. Qu’en pensez-vous, chers contemporains ? Christophe Riedel sera t’il à la hauteur de ses espérances ? comme une poire pour la soif ?

======================

Aphorisme réaliste : Je prends toujours les escaliers, jamais d’ascenseur : cela rend mou comme la perspective des points retraite. Parfois, je cours dans les escalators à Place des Fêtes. Pour ne pas me faire dépouiller par des moines capucheux râpeux du Grand Est galactique, en sortant du dernier métro.

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A propos de tournesols aux oreilles coupées

De Vincent Van Gogh, cette citation découverte cinq jours plus tôt : le plus sublimé à mes yeux des propos inspirants de Van Gogh Vincent dans ses lettres à son frère. Ou alors dans le top je ne sais pas combien. De la vie comme un trajet en train vers les étoiles.

Modifications récemment acceptées

Éditeur +4 +4 +40 K

·

Neuschwanstein and Hohenschwangau Castles, Bavière, Allemagne

jeudi

Téléphone: Pas de téléphone
Acceptées

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Monnaie de Paris

il y a 12 heures

Adresse: 75006
Acceptées

·

Montagne Sainte-Victoire

jeudi

Catégorie de lieu: Montagne
Acceptées

Magma de toutes les éruptions

Acceptées

Deux de mes arbres préférés,
du regard tant de fois
les ai respiré
jour après jour
un tour et demi à deux
du Parc des Buttes-Chaumont
depuis 18 ans
Leur tronc grumeleux
dans ma conscience
de lapin
Rosa va bien ?

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En train de : compter ses points retraite avec leur lot d ‘individus positifs à la machine à café. – à Six Senses Ninh Van Bay, Nha Trang.

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HA :Rien de tel pour renforcer le mental

Rébecca Mafille

IRM : pas mal le coup du truc sur la figure… on se dit que ce serait mieux sans.

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Christophe Riedel

Christophe Riedel Du corail posé dans mon entreyeux. Comme l’impact symbolique d’un dimanche pluvieux ou d’une charge d’âme imaginaire. Ce cercle de corail vietnamien glané sur une plage de décembre, la veille de Noël, me tapa dans l’oeil . Je l’ai chargé d’une portée symbolique pendant cette séance d’autofiction selfique. Action de peu, Art de peu comme le disait l’artiste Robert Filliou.

J’aime infiniment le velours concentrique de ce cercle de corail râpé par 3332 ans de mer. Je l’ai envoyé le lendemain par courrier. Il ornera dans la Ruhr la tombe allemande de ma tante aimante disparue en décembre.

Cette tante m’envoyait depuis le début des temps chaque mien anniversaire ou à Noël un colis de marzipan enrobé de chocolat noir sous diverses formes allant du petit coeur (Herzchen), à la barre oblongue.

Ce corail sera croqué par l’éternité sur son corps oblong comme les blés d’un tableau de Vincent Van Gogh sous un soleil provençal ou normand.

Comme la promesse d’une existence disparue et, partant, d ‘un colis qui ne sera plus. Précisons au passage que ce colis était la charge, symbolique, le lien bien réel me liant à la patrie de mon père, à cette Allemagne pleine pour moi d’une dramaturgie parfois wagnérienne, comme la vision du château de Neuschanstein de Louis II sous la neige, revu deux fois en en mars 2016. Dramaturgie d’opéra, vaguement vénéneux, un tantinet wagnérienne, liée aux circonstances de la disparition de mon père, en voiture coulant dans l’eau glacée du canal de Bourgogne, un petit matin blême de mars, deux jours après la fin de Claude François.

Allez savoir pourquoi…

Il n’y a pas de pourquoi.

J’aime

HAery : Ouf, me voici rassuré et éclairé, un moment d’inattention et j’aurai pu croire qu’il s’agissait d’un cadeau, qu’une mouette généreuse aurait eu à coeur de faire passer sur Facebook

Je n’aime plus · Répondre

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Claude François, papa et moi

(Maj de l’anniversaire des 40 posthume-ans de CloClo, 10/03/18)

Cas pratique : L’anniversaire des 40 ans de la disparition de CloClo est « Un jardin dans mon coeur ». Pourquoi ? Car mon père disparut deux jours plus tôt que le chanteur, en 78.

Accident de voiture, dans un canal hivernal bourguignon : hydrocution.

Au lieu d’électrocution…

Un chaud/froid, en somme…

Bon, pas de quoi mettre un froid entre nous car…

On s’était dit : rendez-vous dans dix ans !

Rendez-vous pour l’anniversaire du cinquantenaire en 2028 (puis le centenaire ?).

Petit souvenir plus marrant (quoique) :

« Finalement, la mort de Claude François ne sera pas utilisée pour un cas pratique de physique et SVT »

Rédaction Le HuffPost

POLÉMIQUE – Face a la polémique, les éditions Bordas ont préféré reculer. Pour la rentrée 2016, de nouveaux manuels de Physique Chimie devaient en effet être édités.

C’est dans le cadre de la réforme du collège que le nouveau « cahier Bordas Physique Chimie » doit être utilisé par des élèves qui suivront des EPI, des cours mélangeant deux matières différentes. Et pour illustrer un cas pratique dans le thème « corps, santé, bien-être et sécurité », les éditions Bordas avaient choisi d’utiliser la mort de Claude François (disparu électrocuté dans sa baignoire) pour illustrer le phénomène.

Problème : l’idée n’est pas très bien passée du côté de certains enseignants et encore moins chez les fans. Les éditions Bordas ont donc préféré faire machine arrière face au tollé provoqué par la médiatisation de ce cas pratique.

« Devant les réactions de certains d’entre vous (…), les éditions Bordas et leurs auteurs ont pris la décision de réécrire cette activité qui ne figurera pas sous sa forme actuelle dans les cahiers mis à la disposition des élèves à la rentrée prochaine »

https://www.huffingtonpost.fr/2016/05/03/mort-claude-francois-editions-bordas-college_n_9826016.html?utm_hp_ref=fr-claude-francois

Gré vain de cire du vivant !Stéphane BARRET

enveloppe trop peu charnelle

Vivement les répliques

en impression 4D

téléportées !Stéphane BARRET

Mon cher père pour info disparut le même jour que Cloclo Claude François en mars 1978, ici tout de cire grevinė. C’est-à-dire baignant dans un formol temporel assez figé : celui du musée Grévin et de ses représentationsStéphane BARRET

corporelles plutôt pathétiques, morbides, siliconnées à donf.

On se demande comment on peut encore créer des substitut-stars d’une façon aussi archaïque.

35 ans après baignant dans un formol temporel assez figé, je retrouve Claude François ciré guimauve argentée en musée.

Un soir d’octobre, venu festoyer au Grévin (pour les 10 ans du second domaine skiable français, Paradiski) avant de me perdre dans les tréfonds du musée où je n’étais jamais allé

(it’s too kitsch for me, comme cette sotte de madame Tussaud encaustiquée à Londres).

2013-10-17 21.49.20

2013-10-17 22.21.55

2013-10-17 23.04.30

2013-10-17 23.05.10

2013-10-17 23.14.42

http://www.myowndocumenta.art/il-y-a-un-an-et-un-jour-sur-leur-gouttelette-presque-impalpable/

11 réflexions sur “Embrasse la montagne de ma part

  1. les amours sans chagrin, cela existe-t-il? j’ai apprécié les variations embrasse/embrase…. mais ce poème laisse de ce fait un arrière-goût crépusculaire, comme si l’espace et le temps se refermaient et qu’il n’y avait plus beaucoup à embrasser, et que finalement, on embrasera ce qu’on a voulu embrasser. Mais cela reflète aussi bien l’état d’esprit de celui qui lit.

    J’aime

    1. Pas plus d’amours sans chagrin
      que de récifs sans embruns
      Crépusculaire ?
      Mmmmmm répondit la vague…
      Non ! crépu, échevelé
      comme le corps dans les embruns.
      Embraser l’embrassé ?
      Un beau programme
      N’est-ce pas un
      gisement
      sans
      fin
      ?
      Et merci…

      J’aime

      1. Pas de gisant qui vaille, on est bien vivant.
        Ps : A propos de tournesols aux oreilles coupées, je vous répondrais volontiers avec Vincent Van Gogh
        De lui cette citation découverte cinq jours plus tôt : le plus sublimé à mes yeux des propos inspirants de Van Gogh Vincent dans ses lettres à son frère. Ou alors dans le top je ne sais pas combien.De la vie comme un trajet en train vers les étoiles…
        https://books.google.fr/books?id=y3tugLhg8KEC&pg=PA313&lpg=PA313&dq=lettres+van+gogh+points+noir+carte+%C3%A9toiles&source=bl&ots=OyAFe4Ka5f&sig=JdUIC0_J5Ey5KrWjLIN_ntJWozI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj62KyG1MbSAhXGOhoKHegsCGEQ6AEINDAI#v=onepage&q=lettres%20van%20gogh%20points%20noir%20carte%20%C3%A9toiles&f=false

        J’aime

      2. Citation qui, en effet, contient tout! Mais comment fixer dans l’éternité le devenir? Ou alors faire un trajet sans fin, vers les étoiles, pour nous êtres finis? Ce paradoxe plairait à la tête de poisson ricanante de St John Perse qui regarderait le maigre sillage que nous laissons!

        J’aime

  2. Le lecteur/lectrice assidus, dont le dernier commentaire enveloppait la tête ricanante du poisson de Saint-John, ne peuvent que s’impatienter de ne pas avoir un autre texte de la même teneur à embrasser.

    Aimé par 1 personne

      1. « Les oiseaux ont disparu dans le ciel,
        Le dernier nuage s’est évanoui.
        Nous sommes assis ensemble,
        La montagne et moi,
        Jusqu’à ce que, seule, la montagne demeure. »

        Le poète chinois Li Po

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      2. « La montagne verte est père des nuages blancs

        Et les nuages blancs fils de la montagne verte.

        Les nuages blancs tout le jour s’appuient

        A la montagne verte qui toujours les ignore. »

        poème chinois

        Aimé par 1 personne

  3. Toujours dans l’attente d’un texte égal à cette meilleure de vos compositions, cher poète… je vous propose d’embrasser pour vous, bientôt, quelques terrils aurifères, montagnes du riche des plaines, et surtout de déposer un baiser sur la coque du Marion Dufresne (non, pas la croupe de la Marion des fresnes, esprit égrillard), baiser dont vous accepterez le caractère exceptionnel, la bouche dans les embruns des rugissants, fétu de paille là où il n’y a ni maître nageur ni arbres. Iles de la Désolation pour une âme désolée.

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