Coup de coeur, limbes : Londres, jasmin, Turner

Le pas sage secret des William Turner menait au premier étage vers la salle William Blake.

On émergeait du souterrain Métro Pimlico sur la Central Line vers le Musée Tate Britain où l’on peut même laisser ses bagages à roulette de traveler perpétuel. La Tamise devant, comme lavée par la lumière revenue après un samedi fogmuddy

L’air libre était frais
nos esprits aussi
L’art entrevu d’une salle
à l’autre
Aussi
Dans l’heure et demi dont je disposai
Tu me laissas te mener
()et vice versa()

Le facteur temps
pointait son nez

Le passage secret de la salle aux Turner

Ses couchers de soleil dans nos yeux
Son degré de pure abstraction
Atteint, vous attirant
Au fond  d’autres toiles
Abstraction fondant les visages des personnages
Redorant nos consciences
Endimanchées, engourdies de février
Entre 2 tempêtes

Le passé se voulant discret

Le passage secret de la salle aux Turner
(Parfois un peu péplum, à Rome ou Carthage, mais c’est si bon) menait au premier étage vers les William Blake

Le passage discrétion
Nous mena par l’escalier
A la salle des miniatures
de William Blake
Tu y souris devant
« Ghost of the flea »
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Le fantôme de la puce, à gauche sur ce fond pourpre

Et j’ai ri aussi,

tant le Blake est fantasque
Te confessai-je que je préférais un peu à Blake son pendant trans- Manche,
Le français Odilon Redon aux rêves lèvres ?

Le passage secret des Turner
menait
À ton, à nos
coeurs
D’âmes un peu
Soeurs

Le coeur net n’existe pas
Les mers déchaînées
Se calmant auront elles raison de
Notre irraison ?
De la mienne, non !

On nous donna en séminaire

le cantique muet

d’un champ de courses désert

vu de l’esplanade
Ascot: one day without race
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Funny feeling
Je descendis y faire un tour
A la pause de 11 heures

Le ludique gaming
D’un geoquizz smartphonique
En collectif
Sous la pluie à Windsor, près du château

prit le relais
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Ce fut drôle frisson sous la pluie de février

Douillet dîner aux candélabres
Dans une salle d’hôtel restaurant
Aux motifs de cerf chasseur
se sachant chassè
suivit

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Au petit déjeuner
Je t’avais rencontré
Te disant
Que l’existence t’aurait appris
Que ta volonté n’était pas l’essentiel

Pourtant, si ! Parfois.
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Enfin, oui et non.

A midi, je te revis
Nous décidâmes de mêler nos âmes
Le temps d’un transport commun
Vers l’art de laTate britain
On en tâta
Avec la volupté indicible
Du syndrome de Stendhal

Dans les si romantiques salles Turner Tu me dis l’abstraction des visages et des fonds qui vous happent dans les paysages de Turner

Dans nos yeux l’étincelle
De la complicité du hasard
En correspondance
Dans le Tube londonien
Nous donna
Ce que peut

On regardait en marchant la Tamise

Sur laquelle j’avais fait du speedboat avec musique de James à fond
Lors d’un voyage de presse express de 26 heures
Sur les traces des tournages
De James Bond à Londres
Je te racontai la scène du film Spectre
Où le siège du MI5
(Les secret services britanniques)

situé juste en face de la TateBritain
De l’autre côté de la rivière
Explose, s’écroule
Tombe à l’eau
Victime d’un attentat terroriste
Des méchants de service/Cela te fit sourire

On se sépara en correspondance sunday
Avant Saint-Pancras d’où mon train
Partait avant ton avion
Pour Berlin

Tu aurais le temps de passer 30 minutes
A Camden Market
Où j’avais été l’avant-veille
baigner dans la petite magie de nuit
D’un vendredi soir
On a street éclairée sous les lanternes rouges posées pour le Nouvel An chinois

après avoir mangé chez Whole Foods, encore un eldorado mercantile d’Eden bio perdu
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dans ce quartier pourvu
D’un mini Chinatown…

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