Splendeur d’être en corps : S’être eveillé 18 878 jours

Matin yeux s’ouvrant, conscience à fleur de sommeil, entre deux eaux de de réveil, de radio-réveil. Bonheur d’ouvrir les yeux. Par ces yeux s’ouvrant, signer un matin de plus Présent ! sur le grand registre des vivants. Répondre à l’appel de toutes les classes, sociétés, cénacles, organisations existentielles fréquentées.

un MaËlstrom de tous les jours accumulés depuis le jour zéro, depuis le premier, fondus en un seul Appel. Emarger en corps au registre, au grand vestaire du vivant. Chaque jour ouvre les rideaux sur yeux jardin

Mémoire collective de tous les existants,, êtes-vous là ?

Accordar se de novo,

one more time

noch ein mal

après les

avoir

fermés la veille

Ces yeux qui vous furent donnés par les hasards de l’Adn parental, au bon endroit au bon moment (sinon on n’eut pas été)

Chaque jour, ouvrir sur le jardin

naissance

Renaissance

à soi-même

Encore un jour, ouvrir fenêtre, éteindre réveil, radio, bidule connecté, voir rue ou jardin, feuilles mortes (que je ne laisse pas s’accumuler), dont je suis tenté de faire un jeu, un petit tas, un en cas un petit monticule sculptural, une oeuvrette de plus

Chaque jour ouvre les rideaux sur yeux jardin

(jardin de l’ami qui m’a accueilli, à la cave de mon existant, sous les pilotis de mon absence de tutelle actuelle, dans un pavillon en guise d’escarcelle)

Quels que soient les soubassements, les tribulations d’une existence, une cave, une pièce feront l’affaire. Provisoirement. Comme Pénélope (dé)tissant les jours.

Chaque jour, j’ouvre un chat en moi, j’ouvre au chat en tout cas. Chaque matin, au mitan du jour, sous le partage de midi, l’oubli de minuit, yeux se fermant, j’envisage sous paupières la lumière d’aurores boréales jamais vues

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En s’endormant, en se mi-reveillant, je tu il nous vous iles

fus si souvent dans ma tête une aurore boréale et toutes celles à venir sur d’imaginaires cuvettes et cimes paysagères, pays de chair

Quand il me voit ouvrir les rideaux de ma mansarde sur jardin, le jeune chat tout jour tout de suite veut rentrer. Le labrador de 3 mois de la sortie rue Sarat le rejoint bien vite, frétillant comme vie neuve…

Chaque jour, j’ouvre au chat sur Terre, émerveillé de signer encore le registre des vivants. Mais il ne vient pas tous les matins. C’est tout comme… Nouveau chat pitre, chapiteau, nouveau jour terne ou chamarré, un jour se consumant chalumeau comme tous ses cousins

Signer encore par ses yeux s’ouvrant le registre des vivants. 188 878* jours sur Terre. Vous vous rendez compte ?

18(8) 878 * jours sur Terre ! Ne pas y croire tout à fait quand les yeux sont encore mi-clos du jardin intérieur de l’être, tête sur l’oreiller, oreile absorbant déjà le réel qui leur est donné.La pluie, les oiseaux, les voitures, les jappments des animaux ou des troupeaux de voitures et de bagnolards pressés par la vie.

Persiennes de l’être. Regarder à travers volets, avaler les revers oubliés, mal déglutis, des mauvais moments. Des erreurs.

chaque matin renaître encore litanie des petites merveiles d’exister.

Mer parfois

Jamais submergé encore.

S’émerveiller en corps du crédit donné par la vie. Balayer les feuilles automnnales de son existant. Evacuer. Songer aux 7 milliards de vivants qui en font autant. Aux 10, pardon, aux 100 milliards de disparus qui n’en font plus autant. Qui en firent autant, en leur temps

S’éveiller encore

Malgré 155 803 cigarettes fumées, non mais quelle ineptie destructrice ! Fumer, comme pour se consumer dans cette vaine fumée, s’y fumer ? Aiutant se faire incinérer en Inde sur-le-champ

« Pourtant, jeeee fume… Je ne suis pas fière de ça

chantait la voix fémine de Pink Martini

Je m’enfume en roue

S’éveiller encore, chat matin, feuilles, soleil parfois, merveille de lumière caressant vos yeux.

Chat vit. Le jour ne chavire pas, la vision du monde fait chvirer. Autant le pren dre come chariravire :

Le monde est une fiction

A façon

Ebloui par la vie, le privilège d’en être encore. Le passe-droit d’exister entre deux sorts, morts. Chaque matin, conscience d’un jour.

Malgré une existence de pousse-mégot, compensée par autant de courses. Enfin, ce n’est pas vrai. C’est ce que ce moi voudrait faire accroire

Fermer les yeux du bonheur d’être vivant. Dormir, murmure, mort, petite, s’éveiller encore matin vivant, dis celui qui est un Je.

Ca vit, rideaux yeux persiennes paupières, ca vit encore paupiette sous ciel ouvert tête refermée, trépas à pas. Ca s’émerveille d’être en corps

à Chaville ou Calcutta, ça calcule son nombre de jours d’existant, égrenés au fil des grains de sable de feuilles tombant

De grains de sable comptés sur toutes les grèves, les côtes, les plages léchées par la mousse de l’écume d’être, celle des jours de Boris

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Toutes les mers, à fleur d’eau s’allonger encore au soleil de lé^tre. splendeur du vivant.

188 878 jours sur Terre

Peut être encore 111 111

110 110

11012

1234

123

12

1

?

A à en faire autant

Bravo, l’être !

Arrosoir, le néant. Mon nez te balaie dans l’écume !

188 878 jours sur Terre pour te nier

10 jours avant d’en avoir 188 888

(Jamais 888 889)

Je suis vivant !

Encore

corps

(before being a corps)

Je fus tous les êtres qui me succéderons

Il y en aura de plus ronds que moi !

J’ouvrirai/ouvrir encore le matin des yeux ronds de chat oublieux de lui-même

chaque matin.

Miauler la splendeur de l’être, la chance d’exister

Ron, tonne, ronronne d’exister, d’avoir, de s’être lavé dans l’idée d’un Gange pour évacuer tous les trop pleins,

Ronronne d’être encore, malgré la somme de ses erreurs

Malgré l’addition des horreurs du monde

qu’on évacue.

Q’on sue

Long court temps

long, pourtant…

J’avais cela à dire au creux de mon être, une fois parvenu aux 2/3 de mon temps, ou peu s’en faut…

Que faire des jours restants ? Des points de suspension, des lignes de fuite, des plans de carrière dont on fut incapable ? Echanger les points retraites et l’idée même de retraite après une caerière de formatée, contre tous les bonheurs qu’on eut et les splendeurs qu’on connut. Plus durant les 7600 derniers jours que des milliards d’êtres durant la some de leurs ans

Que faire d’une retraite ou l’on deviendra une vieille baderne ressassant, partant en trek une fois l’an, avec ses tics et ses manies ?

Oui mais 3 points

mais point de suspension !

Chat va comme ça

« C’est comme çaaaa, là la la la… »

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* Bon, 18888 jours seulement, d’accord : quand on s’aime, on se conte. sans compter. En s’en laissant conter, des jours avalés, des couleuvres de rivières avalées, des lèvres embrassées, des sourires embarrasés, des jours nuits embrasées qu’il vous sera donné de co-naître

En être issu, tissu, sans issue.

28/10/21 une bio sublime d’ADN

It’s the birthday of writer and explorer Alexandra David-Néel, born in Saint-Mandé, France, in 1868. She had an unhappy childhood, the only child of bitter parents who fought all the time. She tried running away over and over, starting when she was two years old. As a teenager, she traveled by herself through European countries, including a bike trip across Spain.

When she was 21, she inherited money from her parents, and she used it all to go to Sri Lanka. She worked as an opera singer for a while to finance her travels. She was especially interested in Buddhism.

She disguised herself as a Tibetan woman and managed to get into the city of Lhasa, which at that time was off-limits to foreigners. She became fluent in Tibetan, met the Dalai Lama, practiced meditation and yoga, and trekked through the Himalayas, where she survived by eating the leather off her boots and once saved herself in a snowstorm with a meditation that increases body temperature.

The locals thought she might be the incarnation of Thunderbolt Sow, a female Buddhist deity. She became a Tantrika in Tibet when she was 52 years old.

And she wrote about it all.

Her most famous book is Magic and Mystery in Tibet (1929), in which she wrote:

“Then it was springtime in the cloudy Himalayas. Nine hundred feet below my cave rhododendrons blossomed. I climbed barren mountain-tops. Long tramps led me to desolate valleys studded with translucent lakes … Solitude, solitude! …

Mind and senses develop their sensibility in this contemplative life made up of continual observations and reflections. Does one become a visionary or, rather, is it not that one has been blind until then?”

She died in 1969, at the age of 101, a few months after renewing her passport. She was a big influence on the Beat writers, especially Allen Ginsberg, who converted to Buddhism after reading some of her teachings.

~ The Writer’s Almanac

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