En écho au livre paru aux Éditions du Cherche-Midi, l’exposition présentée à la Galerie ADDICT dévoile les nombreuses facettes de Fred Chichin et Catherine Ringer. Un panorama éclectique à l’image du très riche répertoire de ce groupe qui a révolutionné le rock hexagonal durant trois décennies. »
Bravo pour la riche iconographie de votre Expo !
3 photographes, 3 strates
3 carottes géologiques de la Tribu Des Rita Mitsouko
Rendant compte de leurs inventivités
Ah, Catherine dardant une langue traviolesque
sur pochette de disque au vert anglais !
Voici quelques miennes photos prises lors de l’inauguration :
Ci-dessus, Renaud Corlouër, le plus récent photographe (à partir de 2007 pour l’ultime session des Rita Mitsouko jusqu’aux derniers projets de Catherine Ringer en solo). Je l’ai pris shooté par l’ami Foc Kan, photographe des nuits parisiennes depuis la Sainte-Lurette. Je le connus au Palace vers 87. Quand j’arrivais à y entrer, une fois sur 10, comme aux Bains. Je dus y aller 3 fois en tout pour trente tentatives !
Le photographe Foc Kan de Face, Ricardo Mosner, papi au chapeau au premier plan,
Me souviens d’avoir dansé
en figurant de clip avec Cathrine Ringer et Feu Fred
vers 1986
lors du tournage de l’émission
« Lunettes noires pour nuits blanches ».
A la fin, j’étais à l’affût
de Catherine Ringer, très zzzzentille d’allure.
Lui avait alors tendu un petit cahier jaune Ikea
contenant chimériques espoirs
de collaboration pour une chanson
Je lui en avais écrit les paroles
d’une petite plume fébrile
Elle me dit en le prenant :
« J’adore les petits cahiers jaunes ! »
Elle ne me répondit zzzzamais.
Le tournage eut lieu sur une scène
quelque part dans le neuvième ou sur les grands boulevards
Mais où ?
« Je ne m’en souviens zzzamais… »
fissiles souvenirs
survenus
(e)vap
Orés
redorés
recadrés
par notre
Oublieuse
mémoire
(collectivhâtive)
Poème de Christophe Riedel
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Parution
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« Ils sont arrivés comme un nouveau Big Bang. Un peu après Edith et Yves, les Beatles et les Stones, Ike et Tina, Otis et Aretha. Et en même temps que Prince. Mais eux, c’était ici, et ça a tout de suite fait grand fracas et bien beaux bruits. Une déferlante de chansons et d’images entremêlées, parce que s’ils étaient surtout artistes, ils furent d’abord, l’un pour l’autre et notre enthousiaste stimulation, des amants de Paris : lui Monsieur Fred, le long indien des barrières à l’oeil de charbon et de malice, silhouette aux gestes économes mais saccadés sur ses guitares flashy : elle Dame Catherine, l’anti-diva harpie mais divine, coeur de lave, voix à volonté de braise ou de merle moqueur.
Ils nous ont secoués, enchantés, bouleversés trois bonnes décennies pleines de leurs audaces qu’ils appelaient « trouvailles », comme si leur génie dual se chinait aussi facilement que sur les marchés aux puces des faubourg de Paname : le Système D leur était tellement naturel qu’ils en ont donné le nom à l’un de leurs albums, peut-être le moins connu – c’est pourtant leur « troisième Velvet » à eux, un trésor à redécouvrir, tout comme la plupart des titres des Mitsouko qui n’ont pas eu la chance d’être élu « tubes » des Rita ! Pour un » Marcia Baïla », un « Andy », un » C’est Comme Ça », combien de « Jalousie », « Un Soir Un Chien », » Le Petit Train », » Triton » ?
C’est vrai que les photos, les vidéos boostaient l’envie de les aimer, tant ce qui émanait de leurs corps et visages excitait l’imaginaire des capteurs d’images : entre les Rita, leur public et les autres artistes du temps qu’il illuminèrent, ce fut toujours une histoire d’inspiration et de désir. C’est plutôt rare, surtout à ce point ! Mais si Fred et Catherine savaient rire ou fulminer, partager ou trancher net comme tout un chacun, ils n’étaient pas exactement comme tout le monde : ce qu’ils ont crée ensemble irradia leur époque et, depuis, la transcende…Un jour…Fred, sa guitare et ses sortilèges sont partis.
Les Mitsouko sont devenu la trace ineffaçable d’une des plus fulgurantes comètes de la « chanson française ». Mais Catherine a repris le flambeau, de toutes les voix qui, tournoyant et évoluant en elle, firent dès les origines de La Ringer une artiste unique en son genre et de sa magnitude…: a-t’elle jamais mieux chanté qu’aujourd’hui ?
Aujourd’hui où il est crucial d’ouvrir son cerveau, sa mémoire et ses yeux d’un même et vaste mouvement, vous tenez les » Histoires d’A », des Rita Mitsouko, pour un hymne sensuellissime et poussant à danser deux, voire trois générations. Idem pour » You Got The Look », du déjà cité Prince : celle-là, il aurait pu la dédier à Fred et Catherine. Et du même coup la décliner au pluriel : ils furent une sacrée paire et, par leurs talents combinés, échangés, plus multiples et inventifs encore. Trois photographes ne sont pas de trop pour leur rendre cet urgent et vibrant hommage… »
Francois Ducray
Les auteurs :
Immergé dès son enfance dans les milieux de l’art et de la mode, Renaud Corlouër embrasse la carrière de photographe en 1994. Il collabore avec les plus grandes stars de la musique, du cinéma, de la mode et du sport comme Iggy Pop, Mickey Rourke, Johnny Hallyday, David Bowie,…
D’abord journaliste avant de se consacrer complètement à la photographie à partir de 1986, Youri Lenquette a collaboré avec quelques uns des artistes les plus renommés de ces vingt cinq dernières années. Ses portraits de musiciens ont servi à illustrer des dizaines de pochettes de disques, affiches de concerts, couvertures ou double pages de magazines.
Dans les années 1980, Pierre Terrasson a photographié toute la scène rock nationale et internationale pour la presse et fait de nombreux reportages pour Serge Gainsbourg, Alain Bashung, Lou Reed, The Cure… »
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Galerie Laetitia Hecht & Addict Galerie
14/16 rue de Thorigny, 75003 Paris
Renaud Corlouër – Youri Lenquette – Pierre Terrasson
@ ADDICT GalerieExposition du Mardi 8 . 12. 2015 au 6 février 2016
Mardi – Samedi 11.00 – 19.00
Visuels et informations disponibles sur demande
Contact : +33 (0)1 48 87 05 04 / info@addictgalerie.com
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