
Chaque explosion
De la vieille science chinoise
Pyrotechnique
mes rétines absorbent
S’ouvrant au diaphragme supérieur
Chaque cratère crépitant
Mirettes dilatées
Fondant en
Circonférence supérieure
A celle des cratères
Pupilles,
Iris.
Tant pis pour le CO2 cumulé de tous les feux
En nos feux d’artifices saillants :
brillance circulaire au moins il y eût
Une idée de 14 juillet-début
Jaillissante dans le ciel noir
Des beaux jours
L’impression d’être vivant sans pression
Tout entier au plaisir diffus
Excitant nos pupilles
Absentes de pétards
Mouillés aux coins de rue
Nos visages s’envisagent
Aussi longtemps que
se dévisageant,
Au moins
Pas question de dévisser
Sur les verticales
De nos articles en artifice
Les feux intérieurs
ceux qui ne s’éteignirent pas tout a fait sont si souvent,
Si ce n’est toujours,
cachés.
Ne sont-ils points ?
Étoiles au cachet ciré
Sceau du tu, énigme du révélé
Ah, fichus moustiques
se pavanant sur
Leurs cuisses nocturnes !
Sans cesse
Voulant leur part
Des « sans »
Rongeant nos dermes
Proclamant leurs cuisses fermes
Pour engraisser des laboratoires
Les circonstances se jouent
de nos joues
Tant et si bien que…
Aimé les feux de circonstances
Défilé
Haïr les zėbulons à rotors
De la puissante farce publique
Du défilé sentencieux
De 14 juillet
Ces hélicoptères stupides
Voracement bruyants
Nous survolant depuis 24 heures
De leur incessant manège
Écrasant du haut de leur
milieu de terrain céleste
toute fulgurance
à terre
D’être
Entretenir tous ces corps-à-corps armés pour un seul défilé par an
N’est ce pas un peu cher payer ?
Au moins, les gens de la mode
Défilent plus souvent
Changeant aussi
De costume
D’esbroufe
PS : Merci à tous nos partenaires de marque en nébuleuse. Sans lesquels il y aurait moins de séquelles, voire moins d’entrain à acheter le vain.
« L’homme sait souvent ce qu’il fait, mais pas ce qui fait ce qu’il fait. »
Paul Valéry