La paresse de mon âme à dire l’indicible

Ce que l’on ne peut dire, il convient de le taire. Aimer dans le silence et  aimer le silence.
Ainsi dit Shakespeare, en son Roi Lear. Sublime, force qui ment sublimement.
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Oui, mais…
« Ton silence est une machine de guerre. »
proclame dans  la Cour des Papes  Olivier Py dans sa Machine théâtrale annuorituelle depyus Vilar, toujours inspirée.
2h45 de pleine puissance exigeante, sans concession au commercial formatage ambiant :
Ce Roi Lear est un vaisseau amiral du In Avignon Festival,  cru 2015.

Qui dit Vrai : vôtre, nôtre silence est une machine de guerre. Plus nous nous taisons, en ce monde de pantins enrôlés dans leur partition professionnelle, acceptant tout, plus nous le et nous condamnons. Trop heureux déjà d’avoir encore un travail.

Nous nous condamnons en nous taisant à n’être que de petites « usbmarionnettes » agies par les besoins de nouveaux marchés et produits de toute industrie.

Nous sommes là chair et le sang les faisant fructifier,du pharmaceutique corrupteur à la téléphonie mobile réductrice (singeant le merveilleux de la relation humaine).
Les abeilles, entre mille autres symptômes, meurent de la chimie du monde frelaté que nous acceptions…
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C’est par là c’est par cela que le silence est une machine de guerre. Rien d’autre que la paresse de nos âmes à taire ou dire l’indicible.

PS : je ne suis pas torturé pour autant.
Surtout par 38° à Avignon, dans la machine d’honneur de la cour des Papes. Une consécration d’entre soi…

Jouissons anyhow de nos entraves…
Consolons-nous :
Maisons de champagne et Climats de Bourgogne ont été classés UNESCO 2015 !

Mais où et donc or ni car ?
Au diable vauvert.
Rien.
Le rien du tout
Du rien au tout
Y mettre du sien
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Ci-dessous, une vue prise  sur le nouveau rooftop, en toit terrasse de l’Hôtel Europe*****, si beau. Le lieu s’appelle « Le Sommet de l’Europe », tout simplement…

Hautement recommandable, bar sympa, dj avenant, et vice versa. ferme à une heure du matin. J’ai donc du sécher la fin du Roy Lear pour pouvoir l’inaugurer (le seul samedi soir où je serais là) : vouloir le beurre, l’argent du monde, la métaphysique de Vilar & Py, alliée à de réjouissants bulles de circonstances.

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Shakespeare invente le théâtre-monde, et Olivier Py représente le monde de Shakespeare sur le vaste plateau de la cour d’Honneur dans une scénographie de Pierre-André Weitz. Un piano évidemment, des perruques, des escaliers mobiles, des acteurs au verbe haut, un plancher qui se creuse en cercle pour laisser apparaître la boue où Lear sombrera dans la folie. Un trou béant, un rond, le Globe… Une symbolique à ciel ouvert de la méta-théâtralité shakespearienne, le théâtre dans le théâtre.

Nous nous « damnons cons, condamnons, um pocito, non ?  Vous avez mieux à proposer ? Tweesons donc. Oublions l’embarras. Jouissons individuels à discrétion ? Tout est beau sinon tant Py
Anyway, tâcher d’aimer.

Shakespeare toujours Superstar Un extrait des Inrocks pour resituer le contexte :

Dans la cour d’Honneur du palais des Papes, en ouverture de cette 69e édition du Festival, son directeur Olivier Py, dramaturge et metteur en scène, présentait une nouvelle adaptation du Roi Lear de William Shakespeare, génie fortement lié à l’histoire d’Avignon.

“Jean Vilar a mis en scène Richard II, une pièce alors inconnue, en ouverture du Festival lors de sa toute première édition, en 1948. Je pense que si Vilar n’avait pas eu Shakespeare, il n’aurait pas osé la cour, il a inventé la cour avec Shakespeare. Vilar veut en finir avec le théâtre bourgeois, un théâtre qui se passe toujours entre quatre murs, où l’on représente toujours un salon, une salle, une chambre, une datcha. Avec Shakespeare, on représente le monde. La cour d’Honneur est une machine à détruire le théâtre bourgeois”,raconte Olivier Py.

“Retrouver l’énergie du ver(s) originel”

Shakespeare invente le théâtre-monde, et Olivier Py représente le monde de Shakespeare sur le vaste plateau de la cour d’Honneur dans une scénographie de Pierre-André Weitz. Un piano évidemment, des perruques, des escaliers mobiles, des acteurs au verbe haut, un plancher qui se creuse en cercle pour laisser apparaître la boue où Lear sombrera dans la folie. Un trou béant, un rond, le Globe… Une symbolique à ciel ouvert de la méta-théâtralité shakespearienne, le théâtre dans le théâtre… du monde.

Les samedis soirs, rendez-vous  sur les hauteurs de l’Hôtel de l’Europe pour une soirée

 Roof Top – Au Sommet De L’europe !

La aussi, est à l’oeuvre le théâtre dans le théâtre… du monde de l’humaine comédie. D’ailleurs, on gagnerait à manger un jour, entre deux afterlife peut-être, à la vieille Fontaine, le restaurant.

Une table de belle facture, longtemps tenue par le chef Bruno Angeli, qu’a remplacé le jeune et talentueux Vincent depuis peu. Située au sein du patio de l’Europe, ombragée juste ce qu’il faut. Que demander de plus une fois redescendu du sommet, pour y remonter bucalement, à deux pas de la Cour des Papes d’antan ? 

Infos L’Hôtel de l’Europe, 12, Place Crillon à Avignon.

Le Rooftop : 1A, Rue du Limas

Plus d’informations : 04.90.14.76.76

Les aimables hostilités reprendront en septembre…

Ci-dessous, une invitation du début, avant que les orages quinzaoutiens ne lavent la belle conscience caniculaire chue de la lune des espoirs estivaux.

Bon Plan à Avignon - LE 11 Juillet - Rendez-vous au Sommet de l'Europe pour une soirée Rooftop #5 !
ariante :
Avant que les orages quinzoutiens ne lavent la belle conscience caniculaire chue de la lune des espoirs estivaux… Les rouleaux atlantiques, eux, l’iodant, nonobstant l’écume des choses et l’automne arrivant…

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