Home made, day light
Hecho a la mano de luz,
Fait avec d’authentiques morceaux de lumière mémoire fruitée sur un parquet
des morceaux de trique, de risque mesuré
abreuvant les veines d’un vivant
En quête de pur jus
existentiel.
Brique après brique, le mur s’érigea
Sans coup férir, sans corps flétrir
Fleurs d’arbre à boules de canon, fabrique Vanibel, Basse-Terre. Un des deux seuls spécimens de l’île
Figuier maudit de 80 ans, ainsi surnommé car ses racines soulèvent des forces à décorner les boeufs.
My Eve’s last banana eaten. Maracuja idem #guadeloupe #basseterre #petibourg. Trois Rivières s’emmêlent in memory. Paris XIII 84, Gwada 15
7 jours avant ce 31 mai, 5 ans plus tard que le cantique d’Iris. j’avais ramené de Basse-Terre des bananes d’Ève, que j’avais revue à Petit-Bourg. Après une amitié parisienne post lycéenne sur deus étages en parquet, rue de Tolbiac. Après une séparation d’avec sa mère, amante d’un an, quelque 27 ans plus tôt, à Paris.
Et des fruits de la passion tombés des arbres, des fleurs d’ylang ylang fleurant encore bon sur mon étable de nuit 17 jours plus tard. La feuille de figuier ajoutée, donnant sa note en fligrane du trop parfumé, si suave Ylang.
8 jours après l’arbre à Trois-Rivières qui leur donna le jour et le chant des oiseaux dans le parc de 5000 m2, que j’allais respirer le matin. Y fisant ma gym tonique jusqu’au « zome » dédié aux énergies yogi d’en bas. En bas du jardin… Au loin, après lmes feuiles de bananier, la mer. En face, les Saintes, un archipel.
Sans Obi Ben Truicidi
sans la tutelle d’un sage fictio-fusionnel. Mon seul sage aura été Gilles Deleuze, daté peut-être, toute approche de la philosophie l’étant.
Dans l’étang
Avec le sentiment d’une nature, comme une vague divine spinozienne (où l’idée de Dieu est partout et nulle part). Un dieu dans chaque fibre, entité, paysage, dans chaque interstice de la Nature. Dans l »idée d’un éternel printemps. Dans l’idée d’un soleil lunaire, produisant sa propre lumière.
Du divin façon Spinoza, comme Deleuze me l’avait appris en cours à Saint-Denis. Un dieu nulle part, empreint partout dans la nature, un dieu de la forêt primaire qui s’est frotté à tout. Aux deux feuilles de figuier ramenées de Crissier il y a deux jours, qui embaument mon jardin intérieur.
image
Une idée de divin vaguement présente dans ce son.
Bande son, verve son, bande annonce de l’inéluctable absence au-delà de toute présence.
Jeu d’essence, son à l’unisson m’étant chair. tour du monde de nos hameçons. Ceux qui nous happent et que nous happons.
Le harpon. La complicité qui toucha juste au milieu, entre une absence présente et un moi… Passagers one way ticket nous sommes, c’est ainsi que c’est bien. FMR.
Aber beaucoup de vies dans une seule, une splendeur baroque rutilante déjà dans son indigence d’une seule existence courtermiste.
Schonheit über Alles
Long terme, long phare d’oraison de toute chose. Rayonnement lumineux des brefs phares existentiels, sans péroraisons.
Avec des mélopées nez en moins. Un pied de nez à l’éternel suave. A l’idée de nature en toute chose présente, au delà d’un Homme la menant à sa perte. au delà de l’optipessimisme et vice versa.
Humanity, ser humano : A message in no bottle
Un message dans une bouteille réduite à son goulot :
le nombril d’un vivant
le cordon coupé de l’apnée
Celle issue du naître
A message in no bottle. A un moment donné.
Ces derniers temps, au sein de cette formation historique se numérisant, l’adage shakespearien
Je pense donc je suis
était devenu
je poste, donc je suis
Moments donnés
Home made
day by day light
Twilight delight
Acide prussique
Fait de brique
Note de la Copropriété humaine :la nouvelle chappe de béton s’achèvera avant la fin de la semaine. Les tartuffes de la Cop 21 n’obtiendront rien de plus que les promesses de degrés en moins en plus de leurs prédécesseurs. Et je reste poli.