Chaque jour comme une vie

2015-04-16 22.05.47 Dans toutes les croyances, l’idée de mort et de résurrection a toujours été liée à la Lune, dont le cycle est aussi le premier film. Vous reprendrez-bien un huitième croissant ? 2015-04-16 22.05.47 2015-04-16 22.05.51 2015-04-16 22.06.47Un jour, some day écume A chaque jour son scénar’ qui jamais ne se reproduira (contrairement à nous, most of the time) : il y a 22 jours, c’était Notre Dame- Quartier Latin sous pluie battante, avec 35 jeunes Américains La tour Eiffel vombrissant sous cent milliards de pas sur son plancher transparent du 1er étage rénové From Earth toDay to Toilets’day : Aujourd’hui : 22, v’la les verts! Le 22 avril marque la 45ième Journée de la Terre : celle pour penser à la planète qu se rebiffe. Elle a moins de succès que dans les seventies, il n’y a plus que de la Comm et de la Cop à Paris en fin d’année : Conférence sur le Climat, tralalas, absence de résultats. Il s’agit de ne pas rater le coche, car demain sera la Journée mondiale de la langue anglaise ; le 25 avril, contre le paludisme ; le 28, la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail ; le 29 avril, la Journée du souvenir dédiée à toutes les victimes de la guerre chimique. Le 30 avril, celle des varans académiciens en péril et du dragon de Komodo. Non, c’est la Journée internationale du jazz. Les lézards dansèrent, j’allai quant à moi sur le coup de 22 heures faire un tour rue des Lombards, croisant Saint Denis. Là où subsistent les salles du petit public jazz (entre autres, avec le Caveau de la Huchette, etc), religieusement concentré pendant les concerts où les serveuses tournent pour faire consommer le chaland assis. Au Duc des Lombards, au Sunset, au Sunside, au Baiser salé, où se produisent de petits combos jazzy. 20 ans que je n’y avais mis les pieds, pas pris une ride, les alles, alors que mon oeil se varanise en paupière, formant des replis dignes d’un sexe ou d’une conche : il a des contours de mollusque orphelin de coquille, mon oeil quanquagénaire. Et ça ne fait que commencer. J’ai intérêt à me repulper le contour des yeux, moi, madame ! A y aller à la  crème à l’immortelle bleue, au sérum au bluet, que sais-je ! Jolie religion, le jazz. Nous vous signalons la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale (23 mai), la Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme (13 juin), la Journée internationale des femmes rurales (15 octobre) et la Journée mondiale des toilettes (19 novembre). Il ne manque plus que la Journée des inventeurs de journées (src liste : Le Point) il y a 24 jours, courroie printanière entre mars et avril c’était une visite de Versailles. En sortie d’hiver des Jardins (option vent glacial des Saintes glaces sur seins de glace) avec 25 autres jeunes Les fontaines restaurées à la feuille d’or rutilantes Versailles qui vous plonge dans un film à costumes in real life, du Marie Antoinette aux perruqués parfumés d’époque di le vent froid des saintes glaces transperçait le dos, la lumière était telle qu’on l’aime. un Ier avril en terrasse à déjeuner d’une pizza, moi en shadowing… Il y a 2 jours, ce fut une échappée de dimanche matin en 4/4 bmw d’un convivial propriétaire d’hôtel *****.Il nous conduisit, Serge Amar et moi sur la route de L’Ile-Rousse pour aperçevoir les villages de Balagne Puis cap pour moi vers le doux Parc botanique de Saleccia classé « Jardin remarquable » en 2015, 10 ans après son ouverture en 2005. 900 végétaux en tour de 30 minutes à pied, un paradis tranquille narré par Isabelle Demoustiers : « Mon père a amené le savoir-faire, ma mère la terre ». C’est beau, j’aimerai pouvoir en dire autant. En bord de mer, aux portes de L’Ile Rousse, un site d’exception : 7 hectares de végétation corse et méditerranéenne mis en scène par un paysagiste. Plantes de climat méditerranéen: Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Californie…    Un peu d’histoire « Saleccia est habité depuis la préhistoire, fonds de cabanes et vestiges divers en attestent. Au XVIIIème siècle, Saleccia appartient au magnifico de Fabiani, gentillomo corse. Sa petite fille alliée à Pascal Paoli en hérite.  C’est l’époque des grandes oliveraies qui ont fait la prospérité des balanins. Paysages de terrasses, jardins clos, bassins, « pagliaghji » et aires de battages, étables et magnaneries, racontent l’histoire d’une économie de subsistance dont le travail à travers les siècles a modelé le paysage.  En 1952, la famille de Jean- Baptiste et Sabine Acquaviva devient propriétaire du domaine. Un millier d’oliviers multicentenaires et de mûriers destinés à l’alimentation des vers à soie sont les témoins vivants d’une époque où la Balagne était le jardin de la Corse. Un gigantesque incendie ravage la région en 1974. A Saleccia, seule une dizaine d’oliviers en réchappent. Il faudra 20 années de labeur pour atténuer les traces de ce désastre écologique. Concepteur du Parc, Bruno Demoustier, paysagiste et pépiniériste, passionné de botanique, regreffe des centaines de rejets d’oliviers et entame alors la constitution des collections végétales. C’est le début de la grande aventure du Parc. » On croisa dans son véhicule utilitaire, arpentant son jardin, toujours quelque chose à faire,  le père paysagiste et botaniste, Bruno Demoustier, fondateur en 2005 du lieu, pensé depuis 1997, connu depuis 1965. A ma demande, il me donna à ramener deux plants d’immortelles, ma senteur favorite. Yeux fermés ensuite, leur senteur me griserait chez moi et au jardin partagé d’en face, le jardin Fessart, où j’n plantai une sans conviction : Paris est trop humide pour l’immortelle, m’avait prévenu Bruno. J’ai aspiré son essence et de cette plante Isabelle m’a donné aussi de l’eau florale un reliquat du distillat de son huile essentielle dont on fait démonstration l’été. L’eau florale d’imortelle bonne contre les coups de soleil Chaque jour sur mon avant-bras petite vie à part entière… Cado dia, sim ! Every day, yes ! Jeden Tag, ja ! à peine entamé Chaque vécu de jour réveil matin brumise l’eau florale d’immortelle de mon âme passagère du temps en classe éco. Sans logique ni écologie autre que celle de l’instant et des passants innombrables. Chaque jour, oui, un même dissemblable jour sans fin pour un moi différent : il y en a sept miliards en circulation seule le mien compte (à mes yeux) puisqu’il en est le seul prisme Chaque fois recommencé Un jour c’est Arrêt photo du car aux Invalides Un autre Calvi, si… Ainsi ressourcer sa foi en l’exixtant chaque jour merveille chaque année printentant revenant Décidément cette vie est peluche merveilleux des lacis à manier comme des enduits Une gâche pour cimenter les possibles de chaque jour vie chaque réveil, nouvelle unité de vie un dispositif à gachette une cartouche rechargée cada 24 ora La vie est le plus merveilleux des gâchis 2015-04-11 13.36.58 Toutes les 24 heures aller se faire une nouvelle vie Pourquoi s’en faire ? tout nous dépasse Comment s’étonner que les mondes aillent à veau-l’eau avec les épluchures d’ail de Lautrec, né un siècle avant moi Pas l’ail, le peintre :Toulouse-Lautrec 18 500 jours au compteur existentiel j’aligne Douze ans de plus que Baudelaire 13 de plus que Rimbaud Ai déjà vécu 2015-04-11 12.05.16 2015-04-11 12.22.11 2015-04-11 12.22.27 Ecume/trajectoire Le sillage de la mer à gros bouillons du Prestige 440 S 13 mètres de vedette habitable Motorisation IPS avec joystick vital modificateur de paramètres (socio-existentiels) 2 cabines, bain de soleil avant carré arrière en lattes boisées d’où je vois défiler le sillage de la mer à gros bouillons provoqué par la propulsion bi-lmoteur merveileux gachis de carburant A l’image de ce que fait l’humanité u monde qui lui fut donné De Calvi vers la réserve naturelle de Sandola d’origine ausi volcanique qu’un moi transitoire mais 250 millions d’années plus tôt Certaines de ses grottes sont assez larges pour y pénétrer en bateau L’immortelle et son parfum de maquis safrané, et anisé, badiane étoilée de chacun de mes jours détalant sur talons d’Achille l’air de rien Air Pressure screen grab 7 Les avions décollant de Calvi s’enfoncent en mémoire n’en déplaise aux pilotes pervers Les hélices curvilignes de l’ATR 72 de la liaison Calvi Marseille où l’on sent le vent secouer l’appareil les jours d’embruns Scander Scandola encore en corps Se souvenir du balcon de la 16 de la Signoria donnant sur la montagne sur le cirque montagneux de Bonifato t (Littéralement : le bien fait) Le bien que vous a fait la vie lui rendez-vous au millième de la pilule amère des soirs d’hivers ? De l’amande amère du prix de la vie Chaque jour vie ? Tant pis si leur somme est exorbitée Tant mieux si le prix payé est exorbitant : C’est frais comme un printemps tentant, tenté, inatteint, jamais tenté, tentable, atteignable scander la vie tandis que l’écume de la mer se mêle en horizon à la neige des cimes montagneuses d’arrière plan 2015-04-11 11.47.02 2015-04-11 12.04.57 2015-04-11 12.05.02 2015-04-11 12.05.16 Tant pis si la vie ça décime : chaque jour sera une cime Comment s’étonner que les mondes aillent à veau-l’eau ? Tout le monde se fiche du lendemain de sa vie s’il n’y a plus de mystique transcendantale L’avenir dépasse l’humain et c’est bien le problème. Les esprits psoitifs pensent que tout n’est pas gâché je reprends mon mortier ma gachette ma truelle et façonne caucun des jours en autant de briques vies. Je n’organise pas des conférences sur le climat pour me donner bonne conscience Alors que les grands (genre le G20) veulent faire des économies budgétaires, Qui les mettra sur la table de l’avenir, les milliards nécessaires ? Alors à quoi sert de faire son Hulot Tous ces gens discoureurs ne manquent pas de Culot Nous donnerons t-ils les moyens de sortir de l’impasse court termiste climatique ? Pourvu que la Poudrière soit accueillante dans la Forteresse de Calvi et la mozzarella bio-existentielle fondante, En quoi m’importent les lendemains de vie ? Songe l’homme, ce transitaire du commun : un jour à gros bouillons énergétiques, il se videra de sa substance. L’égoïste boursouflure de l’égo a raison de tout. Les belles paroles en l’air des conférences sur le climat de rien. : il faut faire des économies sur l’avenir pour préserver la marge de l’actionnaire. Q’uon ne eut jeter dans la margelle du puits avec l’eau du bain. Ne jamais flasher un caméléon, sinon il en est à jamais aveuglé. Ce monde tel qu’il (c)roule, ou en tout cas notre formation historique, semble avoir été flashé, et ce sans foi pour tous. A moins que cela ne soit moi ? Quelle dose de sacro sainte résilience ardemment désirée faudra t’il remettre au pot commun en guise de crumble ? A chaque jour son scénar unique, bis : Il y a 5 jours, Villa Schweppes de Cannes pré-fêtée à Paris rue Royale, chez Maxim’s de Paris, où je n’avait jamais mis les pieds. Fête gros budget sur troi étages et autant de salles, evenementiel habillé années 30 à la sauce Mythologie publicitaire garçonne and prohibition de Schweppes. C’était royal, je dois bien le dire, même discuté avec Begbeider à l'(un des bars. Il va tourner sa prochaine adaptation de son propre roman tout l’été en Bulgarie (je crois avoir retenu ce pays). Ou en Croatie ? Fichue manie en revanche chez SwcheppesVilla de servir des baies roses entières pour décorer la variante de la Vodka/Tonic Heritage/sirop vanille. Après, on les aspire distraitement à la paille dans la pénombre. Vous avez déjà avalé une baie rose à la paille ? Un samedi, il y a 3 jours, je me fais jeter du chic et lynchien bar de nuit Le Silencio. En y rerentrant, après y être sorti : changement de videur, le cerbère de minuit ne veut plus entendre parler de moi : « ce n’est pas moi qui vous ai dit oui, avant ». Pfff… Tout ça car j’étais parti boire des coups moins chers (Heineken à 10 $ au Silencio, contre 3, 30 la pinte de Groslch à minuit) au Café-bar Le Croissant (140 rue Montmartre). Où Jean Jaurès fut assassiné, ce qu’il fête en pratiquant l’happy hour jusqu’à minuit J’en profite aussi pour remercier le MetaFestival organisé par les éditions éponyme et Timothée Rollin : Keep on Rollin’ au quotidien, Bravo pour la Méta’ venture Festivalière Fut Si bien Sous les poutrelles de ces archives Découpant le ciel ouvert au dessus de Nos fêtes ébahies True. Des Archives déballées au 75 Sonna comme l’ébauche D’une vérité Passagère Au delà du Silencio Qui me regur gita Via son cerbère de minuit surgi du Procès de Kafka « Monsieur a l’air un peu fatigué ». ac-cordé : oui, sur le gué de l’avide je devais l’être un peu désaccordé A suivre : Monte Cinto (2708 mètres) Calvi, si…

On a beau dire, on tient à sa peau. Et pourtant, on prend des risques que le commeun des médiocres frileux ne prendra jamais :

Une baignade au milieu des piranhas de l’Amazone, ça vous dit ? Une intrépide journaliste a relevé le défi. Moins courageux, je ne m’y suis pas risqué. Pas plus que notre Grand Ami à tous : Brice Charton ! 😉 À lire et voir sur www.toptrip.tv

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Commentaires
Brice Charton Photojournaliste
Brice Charton Photojournaliste Exact…je tenais trop à mes …pour les faire croquer par des piranhas 😆

Evelyne Dreyfus
Evelyne Dreyfus Fière d’avoir de courageux aventuriers comme copains:😉

Christophe Riedel
Christophe Riedel Bah quoi ? Je lai fait en 93, pdt 4 jours, pres de Manaus. Aucun probleme : Il suffit de ne pas saigner. Ou de se couper. C tout.

Yves Barraud
Yves Barraud Certainement ! Mais toi tu es un aventurier courageux. Moi un urbain craintif. 😉 Bonnes vacances et baignades à toutes et tous. Pas en eaux troubles de préférence.

Christophe Riedel
Christophe Riedel Je ne suis rien du tout. C’était un tour en bateau et hamac crasspette, nonobstant romantique en diable , avec deux munichoises rencontrées sur un Recife Manaus. Pas d’eau dans la douche. Discussion avec notre guide, qui ma dit ce que je vous ai rapporté. Des autochtones étaient déjà a l’eau. Ce qui leur va mira, me suis-je dit avant de m’y jeter dans un frisson de bonheur, bientôt suivi de bulles savonneuses…

Yves Barraud
Yves Barraud Comme c’est joliment dit. Aventurier poète, un pedigree qui ne pouvait que séduire deux ardentes munichoises… et la myriade de piranhas tapis dans l’onde de tes bulles savonneuses. Ça manque juste d’images pour illustrer. 😉 @+++

Christophe Riedel
Christophe Riedel C est exact. En voici une, mais de Shanghai en janvier. Friandise de pré nouvel an. Et selfie.

Photo de Christophe Riedel.

Yves Barraud
Yves Barraud J’y vois une tête de chien frit ou je rêve ?

Christophe Riedel
Christophe Riedel It’s up to you, disait Sigismund F.

Christophe Riedel
Christophe Riedel Annales de la rubrique des chiens ècr…

 

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