« La petite taille du jet est vraiment une surprise, confie Philippe Laurent. Comment expliquer qu’une énergie aussi grande soit libérée par une région aussi étroite ? » De futures observations avec plus encore de radiotélescopes pourraient permettre de trancher.
D’où l’insulte du jour : Allez donc vous vous faire recracher par un trou noir à petit jet surprenant ! http://secouchermoinsbete.fr/57471-les-trous-noirs-ne-font-pas-qu-avaler-la-matiere-ils-en-rejetent
Source primaire : Cet article de « La Recherche » :
Comment un trou noir éjecte la matière qu’il avale
astres – par Julien Bourdet dans mensuel n°470 daté décembre 2012 à la page 12 (519 mots) | Gratuit
Des astronomes ont mesuré pour la première fois le diamètre du jet de matière expulsé par un trou noir supermassif.
S’échappant du coeur de la galaxie M87 à une vitesse proche de celle de la lumière, un jet de matière extrêmement lumineux s’étend dans l’espace sur plus de 5000 années-lumière. Cible privilégiée des astronomes, cet immense faisceau de particules n’en reste pas moins mystérieux. Si l’on suspecte un trou noir supermassif d’en être à l’origine, le mécanisme exact de formation soulève de nombreuses questions. Les travaux d’une équipe dirigée par Sheperd Doeleman, de l’observatoire Haystack, du MIT, aux États-Unis, lève un grand coin du voile : ils sont parvenus à observer la base du jet et à en mesurer son diamètre [1]. Une indication précieuse pour mieux comprendre le phénomène.
La plupart des galaxies, pensent les astronomes, hébergent en leur centre un trou noir supermassif. Dans certaines galaxies, comme M87, la matière qui tombe dans le trou noir crée un disque dit d’accrétion autour du trou. Ce disque émet un intense rayonnement sur l’ensemble du spectre électromagnétique. De telles galaxies sont appelées des galaxies actives. Plus spectaculaire encore, 10 % d’entre elles sont affublées d’un puissant jet de matière.
Pour expliquer ce phénomène, les astrophysiciens ont bâti le scénario suivant : dans le disque d’accrétion qui tourne très vite autour du trou noir, la matière, chauffée à l’extrême, crée un intense champ magnétique. Déformées par l’énorme attraction gravitationnelle du trou noir, les lignes de ce champ magnétique s’entortillent et finissent par se casser. Elles se propagent alors très loin dans l’espace et canalisent la matière en deux jets qui partent dans deux directions opposées. « Pour cela, outre le fait que le champ magnétique doit être suffisamment fort pour contenir la matière dans le jet, on pense que le trou noir doit tourner sur lui-même pour éjecter une partie de la matière qu’il avale », explique Philippe Laurent, du laboratoire astroparticules et cosmologie à Paris.
C’est ce qu’ont mis en évidence Sheperd Doeleman et ses collègues : selon eux, le trou noir de M87 tourne bien sur lui-même, et ce dans le même sens que le disque d’accrétion. « C’est la première fois que des observations révèlent la rotation d’un trou noir et la relient à la formation du jet », se réjouit Philippe Laurent. Pour arriver à cette conclusion, les astronomes, combinant les données collectées par trois radiotélescopes américains très éloignés les uns des autres, ont mesuré avec une grande précision la base du jet, à l’endroit même où il est expulsé par le trou noir. Ces observations ont révélé un jet 50 000 fois plus petit que le disque d’accrétion. Cette petite taille est incompatible avec un trou noir statique ou qui tourne dans le sens inverse du disque d’accrétion, d’où la conclusion des chercheurs.
Cette découverte, qui donne du poids au modèle imaginé par les astrophysiciens, pose toutefois une question. « La petite taille du jet est vraiment une surprise, confie Philippe Laurent. Comment expliquer qu’une énergie aussi grande soit libérée par une région aussi étroite ? » De futures observations avec plus encore de radiotélescopes pourraient permettre de trancher.
Par Julien Bourdet
Puissions-nous
être vivants puits
où puiser énergies
fossiles renouvelables
de nos êtres
transcendés par
résiliences renaissantes
des fournaises souffrantes
En dépit, par tracas et fracas
renouvelés des conflits d’intérêts
de frères d’humanité
cohabitant
à couteaux
tirés
Par les dés
d’une sempiternelle scène à la
William ShakespeareSamuel Beckett
de l’existant/ayant existé/à venir
2015, 3045, 4075 et j’en passe
Epilogue du prologue :
L’homme s’offrit sur le dos du tard
une anthropocène de ménage nucléaire
pour le meilleur du pire
des tétards
Je me sens beaucoup mieux
depuis que je suis un puits sans fond
et que je n’ai plus de fin.
Je ne jouis ni de toutes mes facultés mentales
ni de la totalité de mes droits civiques.
Je voudrais tant connaître
les euphories des corps
de tous ceux qui vécurent et vivront.
Embrasser les corps embrasés
de tous les amants de la planète.
Sentir les autres
comme on se sent soi-même
tantôt très bien
tantôt un peu mal,
tantôt femme, tantôt homme
tant il est vrai
qu’on nait les deux à la foi.
Tentant ardemment
d’être tous les sorts
et les plénitudes
que connurent les
corps nus et les cornées
de tous les yeux qui,
plus ou moins beaux,
bien vivants ou poissons morts,
libellules à Belle-Ile,
Guépards atteints du prion,
vahinés souriantes
des paradis
ou l’on vivait
sans un radis,
et, surtout,
sans finir rassi.
voir un instant
du regard
de tous ceux
qui eurent des yeux.
Voir tout.
Une seule conscience
dotée de tous les attributs
oculaires du règne
des vivants.
Avide de vivre
avant d’étouffer
toute magie
en moi.
surtout pas vieille baderne
buvant son Sauternes
en commentant son foie gras,
En 2048 ou en 9876,
émettant des réserves
sur l’avenir du monde,
à l’antichambre de son trépas.
Remarque qui n’a rien à voir en forme de vérité sentencieuse : le flipper, c’est comme la vie ; c’est au moment ou on y reprend goût que la partie s’arrête. Le temps qui vous est imparti non é piu valabilé au-déla de cet aller simple ver l’infinito. Mais y’a parfois des extra-balles.