Passe ton niveau 3,
tu pourras plonger avec moi.
J’ai aspiré (à) toutes les montagnes
En ai connu certaines
Intimement
En mon for intérieur
Hors de moi
Au nez et a la barbe
des Pyrénées
J’ai aspiré les montagnes
magiques de lumière,
Lumen plus que lux
Puis m’en suis retourné
Vers mon trou à rats capitale
Mon trou a dégout métropolitain
Bien ailé
Comment faire sans ?
J’ai inspiré le Mont Perdu
Monte perdido
La serra de Gara
La serra de Guarda
En trottinette tout terrain :
TTT « Araphaos »
Les mers m’ont aspiré
Je le leur ai rendu au centuple
En courant à flanc de toutes
les collines, les femmes
Simultanément
A chaque montée courante,
J’aspire la propre colline gravie
Bouche
cratère
Grand ouvert
Celle la même
(de colline des pires aînés)
Qui aura tôt fait
De m’accélérer
En fossile combustible
D’un instant séculaire
Je m’aspire
Et me recrache
Aussitôt
Durable
Comme un volontarisme de discours
Trépané
Sur les ruines de la colo murée
Du chemin des Caneltes
à saint-l’art soulan,
Le restant à ma charge
Penser
√√√√π®©
à arroser les plantes
En péréquation
De la beauté du monde
Qui vous fut donnée
Au centuple
Avant que les zoms
Fassent leur travail
De sape
Vous arroser
D’eau bue au torrent
Dans les descentes des montées
Subliminales
Aussi dans les canyons intérieurs
Redécoupés
Par le calendrier
Électoral
« Tu pourras prendre la voiture de Papė »
Glisse t’il à sa fille
En tgv
Avant de descendre
à Dax
Avec l’arbre à papillons
Aux fleurs cônes
Mauves
Je leur dis :
Poussez
Jusqu’à
Cadaquės
Bâti blanc d’un Chirico
Bleu azur autour
Pas trop
de trop de touristes
Pas trop de flux
Pas trop
« Les femmes sont plus sérieuses que la pluie, surtout les plus légères. »
Feu Drieu La Rochelle,
Rendant à un Dieu protéiforme
(et à La Rochelle)
Ce qui leur appartient