J’aime cette ville dont je gravis mentalement les 7 collines comme autant de succédanés, sucs damnés, de ma Lisbonne de coeur.
Mais ici, c’est dans les rues crescendo du Panier que je me pique de me pâmer au couchant de ses opéras aperos sur les rochers, a chaque fenêtre de tir de la fortification, le long du Fort Saint-Jean, les gens se tankent avec bouteilles et nonchalance au couchant.
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Les oursins du corail intérieur me restent en bouche a la louche du désir.
Oui Marseille m’est une peine de coeur chatoyant à perpétuité dans les gamins de nos enfances maritimes, au moins le temps des vacances…
Ici ce fut fumant, moins de carte postale en vision frontale :
Et la mer veilleuse illusion : n’importe quel homme sur rocher regardant vers le large est Ulysse de dos…
Et Mathias de côté, non cloné, sur la bateau menant aux îles du Frioul, Mucem et Fort Saint Jean en fond.
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Pardon, celle ci est le plateau du canyon da Fortaleza dans le rio Grande du sul brésilien, mais je la laisse : c’est un autre bon souvenir, de la semaine d’avant…