14 4 14 Bientôt 40 X un 25 avril

Oui, ce n’est qu’une date, donnée chimérique s’il y en eut, Don Barilla. Maiiiis parée de si beaux et symétriques…

14 atours & pourtours 14

Que je ne m’en lasse pas, surtout si ce jour expire dans 32 minutes. Je me souviens que 11 jours plus tard, ce sera un nouveau 25 avril. 40 ans après la révolution des oeillets portugaise, l’humeur du pays n’est pas trop à fêter cela dans la joie, mais il y en aura.
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Notamment en Alentejo,bastion/berceau révolutionnaire d’antan où des cocos sont repassés aux municipales. Alors quelques oeillets vifs rouge flotteront. Dans le Nord aussi, mais pas des masses.
A Lisbonne aussi, quand même, on commémore, même si l’on est ultra libéral : je veux parler des élites au sommet de l’Etat du moment, qui ont été envoyées par leurs parents se former aux Etats-Unis, du coup on s’en ressent. Mais celui qui me l’adit est tellement gauche caviardée qu’allez savoir qui croire…
En Algarve, on s’en fout pas mal. A Nazaré, sorti des dames en noir de jadis, bien présentes encore et c’est tant mieux, on est plutôt surf maintenant, porté par les fabuleuses vagues de 25 mètres de haut qui permettent de battre les records mondiaux de vagues surfeuses en novembre. Bon, mais je flotte là…
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Un récent gentil film suisse replonge dans les Oeillets quadragénaires de 74 avec humour et un peu d’authenticité, osons ce terme suspect, tant c’est vrai :

Les grandes ondes

Lionel Baier s’est plongé au cœur de la Révolution des Œillets, qui a mis fin en 1974 à la dictature au Portugal. Un film qui vise également à s’interroger sur l’Europe d’aujourd’hui.

Avril 1974. Deux journalistes de la radio suisse romande sont envoyés au Portugal pour un reportage. Julie, féministe convaincue, et Cauvin, grand reporter de guerre qui a perdu la mémoire, sont accompagnés d’un technicien, Bob, qui voyage avec son inséparable Combi VW, et de Pelé, jeune traducteur.

Objectif plus ou moins affiché: présenter une image positive de la Suisse avec pour prétexte l’aide suisse au développement au Portugal. La proposition vient d’en-haut, de très haut. Un conseiller fédéral sans nom, à la fois grave et plein d’humour, suggère candidement de ne pas ennuyer les auditeurs avec une nouvelle polémique sur la centrale nucléaire de Mühleberg ou sur le rôle des banques suisses durant la Seconde Guerre mondiale. «Que diriez-vous du portrait d’un alpiniste? Ou d’un sujet sur le ‘Made in Switzerland’ dans un des pays les moins développés, mais néanmoins très sympathiques ?»

C’est sur ce dialogue atrocipolitiquement correct que s’ouvre la comédie du réalisateur suisse Lionel Baier,
Les grandes ondes (à l’Ouest) est le deuxième épisode d’une tétralogie sur les quatre points cardinaux, «une sorte de cartographie des relations affectives qui unissent les citoyens européens», explique le réalisateur de 38 ans. Il s’agit d’un film sur la mémoire, sur l’identité et les racines dans une époque cruciale pour la construction de l’Europe. Une comédie intelligente et hilarante, comme on en voit peu dans le panorama cinématographique helvétique.

Un saut dans le passé pour interroger le présent

Après avoir parcouru le Portugal en long et en large, avec de vieux enregistreurs qui provoquent un sentiment de nostalgie, Julie et Cauvin se rendent à l’évidence: on ne réalise pas un sujet journalistique à partir d’une bande-son et de quelques carnets de notes jaunis. Alors qu’ils sont sur le point de jeter l’éponge, le vent de l’histoire les portera au cœur de la Révolution des Œillets, événement qui marque la chute de Salazar après quarante ans de dictature.

Le film de Lionel Baier est un plongeon dans un passé marqué par une soif de renaissance démocratique et la fin des grandes utopies. Mais c’est aussi un moyen de parler du Portugal d’aujourd’hui, qui subit une «insupportable humiliation», et plus généralement de la vision de l’Europe chère au réalisateur helvétique.

« Depuis cinq ans, on associe systématiquement l’Europe à la crise, en oubliant qu’à l’origine il y avait un fort idéal d’union, une volonté d’éviter une autre guerre. Cet aspect semble aujourd’hui avoir été remplacé par des impératifs économiques. C’est comme si l’Europe ne pouvait plus être autre chose qu’une union monétaire».
Dans ce sens, le film agit comme un «aiguillon», affirme le réalisateur, « une façon de souligner que l’Europe est la solution et non le problème ».

Et si c’était vrai ? Longue vie aux Oeillets anyway, même fanés, en ces temps où les gauches ont du avaler bien des couleuvres pour changer de logiciel et faire preuve de « plasticité politique »… Quitte à se muer en ectoplasme. La baballe est au centre mou et aux droites dures…

Boa noite.

Je me souviens qu’on ne sait jamais vraiment quel disque dur pourrait planter le lendemain au redémarrage/réammarage du jour d’après : celui du disque dur de son vieux mac G4 biprocceseur increvable a souffle de turbine. Ou le sien, qu’on pourra toujours réinjecter dans la machine. D’ici 233 ans.

Advienne que pourra, hourra !

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