C’est Nicolas Ullmann qui me le fit connaître. Jusqu’au 17 mai, pour 10 épisodes, Arthur H enfile, enfila samedi autour de minuit (en mode Saturday night fever) ses collants de H-MAN, série courte de l’émission la plus space de la chaîne la plus regardable : Tracks, sur Arte. Le rauque chanteur français (fils du Jacques Higelin, chanteur français bien-aimé since my teenage) y est le sauveur de la zone Euro, zone aka zéro neurone. Ni plus, ni moins. Purée, qu’on en a besoin, d’un ZorrosauveurEuro non technocrate (et de neurones européens). Le tout svp en mode hilaro-saignant, à point !

Ainsi parlait Zarasubstrat…à défaut d’être euro-pérenne.

Il faudrait la rediffuser avant les journaux du jour sur Arte, pour la sortir de la case undergound et remuer les entrailles avec entrain… car

H-MAN est bel et bien le super-héros français (post Super-Dupont de Gotlieb ?) de la vertigineuse zone Euro, ce triangle des Bermudes socio-politique, identifié par ses habitants comme “La Cinquième Dimension décisionnaire ». Des déchets nucléaires allemands qui transforment les éco-terroristes en tournesols psychotiques géants, aux voitures calcinées par des jeunes pyro-kinétiques enragés de la banlieue parisienne, en passant par les Euros grecs transformés en maléfiques insectes, H-MAN est toujours dispo pour régler les problèmes paranormaux qui surviennent une fois son café terminé.

H-MAN,pour improbable qu’il soit, a quelque chose que les autres Marveleries n’ont pas: Il nous ressemble, déjà sur l’air de la chanson « Le mardi 23, tu n’as pas le choix !« . il a beau bûcher, son quotidien, même avec ses super-pouvoirs à slip jaune, son horizon, sont bouchés. Sans espoir de plombier : c’est un éternel dimanche.
H-MAN réussira t-il à débarrasser l’Europe de ses menaces apocalyptiquement banales ? Il réussit à déplomber l’atmosphère.

Un Super-héros peut il faire la différence dans le monde politique des actionnaires d’aujourd’hui ? Ou serait-ce juste l’utopie/uchronie d’une série déjantée, d’une Europe en expansion déclinante à réinventer, une resucée des blockbusters américains à super-héros tchernobilisés en quête de second souffle, eux aussi ?

You should be a Hero, just for fifteeen War hole minuts years… ou Années lumière.

Philosophe et poète au firmament des aimants, doté de super-doutes et pouvoirs… Ainsi parlait Zarasubstrat, j’ai nommé H Man… Qui rend vraiment bien… Mélange de science-fiction, de comédie à effets spéciaux coupée à l’esthétique Pierre La Police & Co (un graphiste), la série cristallise les zéros pon(i)tés de l’Instutition vorace. Et décape les affres des autres, les nôtres : l’euro, la retraite à 550 ans, les sans-papiers, la loi Hadopi (God safe, morte jusqu’au retour de DarkMajors Vador), le mariage pour tous.

Bientôt H Man- Fusion Fantômas contre les vampires des multinationales ? Je l’écrirai avec plaisir, celui-ci.

Et puis l’énergie noire nucléaire qui remonte dans les canalisations par les réacteurs pour éclabousser votre prochain… Sans oublier le couple franco-allemand, avec l’actrice Sophie Meister, sa maîtresse allemande, bavaro-Walkirie grâcieuse, qui se chauffe avec Arthur au feu de bois renouvelable de la passion, sur l’autel culturel franco-allemand qu’est Arte. Ce gracieux expiatoire des avatars de l’Histoire, laboratoire des possibles bi-culturels (qui sont aussi les miens, animal à triple regard, de père allemand et mère portugaise).

Horizon télévisuel moins bridés qu’ailleurs. Même si le temps a, là aussi, engendré des formats et figures imposées de la nouvelle DAF (pour Deutsch-Amerikanische Freundschaft) : l’amitié franco-allemande, pas DAF, le myhique groupe pré-électro des eighties. Quoique.

Les voici, les Super-héros eighties de Daf :

Shaft, H Man !

Car you can do it vec des guests au fil des épisodes : Annie Cordy, Mathieu Amalric en trader ouf, Jacques Higelin en pape rejanté, Mylène Jampanoï, Fiona Apple, Mathias Malzieu impliqué dans feu Hadopi. Et Sophie Meister, la maîtresse allemande de H, Walkirie grâcieuse, qui se chauffe avec Arthur au feu de bois renouvelable de la passion sur l’autel franco-allemand qu’est Arte… Et Nicolas Ullmann, comédien DJ émérite, dans le rôle de l’ami du gai Marais (épisode sur le mariage pour tous).

C’est lui qui me l’a fait connaître (pas Arte ni le Marais, H-man). En organisant une super-soirée début avril au Bus Palladium (où je n’étais pas retourné depuis la Saint Glinglin) avec projection des 10 épisodes. Du réalisateur from New York Joseph Cahill, en costume de crooner rouge satin Vegas et intermèdes chauffés à blanc par Arthur H en entrée et dessert, qui plus est en cadeau bonux, certaines guest stars.

Je suis venu déguisé en super-mégot à veste smoking rouge/noir incandescente, resurgie de mon placard, ayant appartenu au père d’un ami (circa années cinquante…), mais personne n’a semblé me repérer. Surprenant, non ?
Voici mon post-report sur le site de la soirée de Mister Ullmann, suivi par des épisodes morceaux choisis.

Amis hachés, votre soirée était a la hauteur de la zone euro dénucléarisée. Je vous révére berbère pour bien longtemps. Vive H man pour mille ans, aller simple !

Mc Niklaus Ullmann me demande si « Monsieur c’est amusé ? » : Oui, avec des ailes. (I)car l’énergie était partout partout à l’oeuvre in this H- soirée portant une série au super héros délicieusement improbable, surgi des limbes de Pierre La Police en univers graphique customisé ave talent par Cahill & co, ménageant la chèvre en prenant le chou sur l’autel de l’amitié franco-allemande siglée Arté. Belle signature, faudra la voir en DVD pour Noeud noeud nöel… L’ineffable bonheur de Voir Arthur H, et le réal Joseph Cahill au nom aussi flambant que son co-star en satin rouge, les interludes musicaux peuplés par ces derniers et des membres du casting puissants entre chaque épisode. Juste de l’enthousiasme trop bien, sans miasmes autres que les bactéries du temps, et pour Mc Ullmann, un bon détachement dans le ton : ni Old School, ni hypeux ni lol : le bon tonton, je vous dis… Bravo au sombre héros rougeâtre ! je vous écris la suite quand vous voulez, car il faut tourner 20 épisodes encore… Un regret : ne pas avoir vu Annie Cordy sur scène. Un bonheur suprême, Jacques Higelin en ecclésiastique papeux du tonnerre, outre Amalric en trader Rakham le gris… Envoyé le 7 avril par Christophe Riedel

EPISODE 2 – CAPITAINE CRISE

Jérome (Mathieu Amalric) devient le nouveau visage de la folie des salles de marché lorsqu’il branche sa GameBox aux flux financiers et se transforme en Capitaine Crise. Le FMI s’est deployé pour l’exterminer. H-Man pourra t-il sauver Jérome et empêcher une explosion écono-cosmique ?!!

EPISODE 6 – L’ENERGIE FRANCO-ALLEMANDE

BioFrau (Fiona Apple) la leader des activistes ‘Feux Verts’ a pour otage la centrale nucléaire Berlinoise. Si la France et l’Allemagne ne veulent pas vite être a court d’énergie, H-Man et Walkyrie (Sophie Meister), la super-héroine allemande, doivent s’unir.

EPISODE 4 – ROBOT EURO

Lors de sa présentation au parlement Européen, Le Citoyen (Yoli Fuller), un droïde programmé d’assurer impartialement les intérêts des états membres (et non ceux du seul couple franco-allemand…). Il pète bien sûr les plombs et attaque les euro-députés, on le comprend d’ailleurs, quand on songe par exemple à l’absentéisme de Harlem out of Désir.
H-Man pourra t-il le mettre hors d’état de nuire ?!!

EPISODE 8 – LE MARIAGE GAI

Quand le Placard Volant (Nicolas Ullmann) rencontre le Garçon Chaud c’est le coup de foudre! Dans la foulée ils decident de se marier à la chapelle. Mais ce n’est pas au goût de l’Eglise qui envoie l’armée pour arrêter la cérémonie. H-Man peut-il réconcilier le Pape (Jacques Higelin) et la Super Communauté Gay ?

EPISODE 10 – LE FLOT NOIR

Presque mon préféré : Quand H-Man reçoit un brocoli de détresse de la Main Verte (Mylène Jampanoï), il sait que c’est du sérieux. Le Flot Noir menace la terre d’un déluge d’hydrocarbures. Si l’humanité veut avoir une chance, elle devra passer le costume d’Eco-H pour recycler les 4 ° en 2050 et les vains rapports du GIEC…

EPISODE 11 À 22 012 – CROISSANCE + L’INFINI
Je l’ai écrit et proposé, y jouerai sans fin.
Le fantôme de Jorge Luis Borgès-Cortazar, dieu serpent à plumes, se réincarne en néo-Claudette noire de Tanzanie, valeur refuge, Trace Jones. Parviendra t’elle à réconcilier les contraires : 80 % du patrimoine mondial appartenant à 3 % de la population mondiale : les Holigarches, encapsulés dans la vie éternelle, tandis que les autres meurent de charges patronale censément trop élevées, grignotant inexorablement le pouvoir d’achat des petites entreprises françaises écrasées, en pleine Valse-hésitation opiniâtre ? Unie à H Man le temps d’une synergie, elle se paie de son aura divine pour y voir clair, démêler le CAC 40 du néant, l’ivraie du vrai fake… Serait-elle une néo-communiste keynesienne, non issue de la majorité Sénatoriale comme les autres ? Anyway, Something must be done.

H Man : Contacts et crédits

10 épisodes réalisés par l’extraterrestre réalisateur New Yorkais Joseph Cahill,
alter ego visuel du barbu Arthur H depuis quelques années (via ses clips/courts métrages).

Découvrez la bande annonce : http://hman.fr/

10 épisodes de 5’30 minutes diffusés sur Arte tous les samedis à partir du 22 mars et jusqu’au 17 mai (excepté le 12 avril). « H-MAN » est programmé après la case « Concert Pop », à 0h30 en moyenne, intégré à la « Tracks Night ». Nicolas Ullmann y joue « le Placard Volant » ainsi que d’autres caméos à travers les épisodes…
Il faudrait aussi la rediffuser, la série, pas le placard, en prime time, avant les journaux de midi et 20 heures pour la sortir de la case undergound… Ca remuerait plus d’entrailles avec entrain, non ?