Roman photos, textes passés

Quelques miettes de temps, making off de reportages que je ne sacrifie point au stade du miroir, quelques textes anciens qui pourraient laisser trace, modeste, mais quand même…

Montgolfière en Sologne

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I believe i can fly

i believe i can fly

I can touch the sky

i believe i can…uch the sky

Tintin au château de Cheverny

l'ombre de tintin

Mission accomplie, dans la chaleur de l’été

avant rendu du véhicule de location

la crainte/bonheur d’avoir été

mission accomplie

En Bretagne, Côtes d’Armor, mon nombril à Ploumanach la belle et ses roches granitiques me grignotant

RIEDEL - BRETAGNE 02 RIEDEL - BRETAGNE 03 RIEDEL - BRETAGNE 04 RIEDEL - BRETAGNE 05 RIEDEL - BRETAGNE 06 RIEDEL - BRETAGNE 07 RIEDEL - BRETAGNE 08 RIEDEL - BRETAGNE 10 RIEDEL - BRETAGNE 11

En Meurthe et Moselle :

162 MEURTHE ET …OREPORTAGE 163 MEURTHE ET …OREPORTAGE 164 MEURTHE ET …OREPORTAGE 165 MEURTHE ET …OREPORTAGE

En avion de ourisme  au-dessus du lac d’Epinal avec le directeur du CDT, en entretien avec un jeune chef de Nancy remettant à l’honneur des recettes oubliées du Roy Stanislas, à quelques pas de la place éponyme :

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En micro-brasserie artisanale, après une séance de lecture paysagère

178 MEURTHE ET …OREPORTAGE 180 MEURTHE ET …OREPORTAGE MEURTHE&MOSELLE…TOREPORTAGE

Copyright photos : Stéphane Herbert, complice pour ces reportages de la rubrique « Vivre en région » qui nous a valu d’explorer 16 départements pour un consumer (magazine de clients) d’une enseigne de la grande distribution, Champion. Avec un long papier touristico-culturel, portrait de producteur et de chef cuisinier par nous choisis. avec délectation, en totale liberté…

4 jours à sillonner un département à chaque fois, cartes en mains, de l’Aveyron à la Corse, en suivant dieu sait quoi, de la montée des vaches à l’estive au festival Festiventu, du chien de traineau au bobsleigh à Lapagne, en passant par la Danse ficel à Rostronen, Ex-Côtes du Nord. Le bonheur de l’itinérance journalistique à produire ses propres sujets de A à Z.

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Décembre 2011 : en lecture/performance organisée par et avec et avec Thierry Théolier au Zorba café, rue de Belleville :

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Quelques miettes de texte en 1996 :

J’aime beaucoup le cercle restreint de la fidélité de l’amitié. Les miennes ont à peu près une douzaine d’années. Acides aminés et ADN mémoriel qui s’enfouit avec la disparition de son possesseur.

Possédé par une certaine tendance au ressassement, il se souvient un peu d’avoir délibérément oublié beaucoup de choses. L’oubli est une faculté essentielle. Pour une paléontologie de l’oubli raisonné. Spirale des coquillages aux fines incrustations. Les mêmes poires sont passées de 5 à 11 Francs le kilo en moins d’une semaine. comment  se fait il que ca s’affaisse? Les chairs du visage humain, celles des papayes trop vertes puis trop mûres, sans intermédiaire.

Dépité d’être de nouveau malade pendant la traversée du voyage d’hiver, se trouvant trop vert, il s’en alla faire une séance d’UVA le 12 Janvier. étonnant comme toutes les employés des « centres de soleil artificiel » ont la peau desséchée de poulets grillés qu’on  fait tourner à la brioche dorée pour attirer le chaland alléché par l’odeur( celle des poulets ). Cellophane, les peaux trop tirées par le soleil factice se fanent infâme. Sortie enfiévrée. Tout me fait sourire. Les conversations des petites gens dans le 27, Les expressions apathiques des traumatisés des lieux publics, les masques spectraux de l’hiver, les rares personnes qui sourient, ca j’adore, surtout quand c’est moi qui l’inspire.L

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Parfois, le matin, le soir avant le coucher, un peu fiévreux, de sourdes rancoeurs contre le monde entier me travaillent. Contrastes un peu tristes entre les espoirs et les réalisations, prisonnières du temps réduit, placard à balais. Point de palais à prendre d’assaut. Juste quelques miettes d’intimité à saisir. Ou est l’amour fou dans la semaine de 50 heures? Ou peut il s’immiscer? 2 jours par semaine, dans le meilleur des cas. Quel plomb, quel bleu pour quelle émotion. Chaloupe chavire. La nuit, ca luit quand les yeux se sont fermés. Un chalut lentement m’achemine vers des ports glacés dans l’hiver Baltique ou Caucasien.

Je coule car le rafiot prend l’eau à toute berzingue. Ne doit mon salut qu’à beaucoup d’affection inattendue et me voila immobile, étendu sur le dos sur quelle mer tranquille à vaguelettes caressant les coups de Lune quand les yeux sont ouverts en plein sommeil. Serpeau à sonnettes qui s’interroge sur les courbes d’un lointain Courbet courbé. Penché dans quelle embrasure de falaise?

A flanc d’éternel, luis la encore comme l’embrasement d’une phosporescence intérieure recouverte par l’érosion du quotidien.

Attention, point trop n’en fait ni n’en dit. Arrivée en gare de Mathusalem. Ca bat ma terre ensevelie sous quels nuages. T’as dit nuages, t’as perdu.

Que faire de tous ces maux? ces mots trop durs que je balance sans tourner sept fois ma langue dans ma bouche. Ces mots incendiaires et ces flèches décochées vers l’autre qui n’a pas le temps de dire « ouf! ». Ils plongent dans le lac de la mémoire, coulent souvent à pic, comme ils tombent bien ou mal, avec ou sans ricochets. S’enfoncent dans les eaux comme moi en elle, donnant aussi des mots tendres dont elle ne semble pas toujours savoir que faire. Je tourne parfois ma langue( plus que 7 fois) dans son sexe. Maintenant, elle ose en prendre l’initiative, attirant ma tête vers son ventre. Chez moi, j’ai pu laisser de la lumière pour qu’elle me voie manger goulûment l’origine du monde. LA téter, la lécher, sans le moindre scrupule ni susurrement. Mine de rien, j’applique le conseil de ma mère avec zèle dans la prova d’amore.

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Mime de rien, Mme de rien se laisse peu à peu apprivoiser. Il lui semblait qu’elle était moins distante qu’ auparavant, qu’elle fondait plus volontiers quand ils se confondaient. L’épanouir, sans qu’elle s’évanouisse .

S’enfouisse vite au firmament de la sensation de vivre

S’enfuissent méfiance et suspicion, en elle

Si réticente ainsi rétive mais pas craintive

L’amour physique est une scission sans issue

Mais il est des impasses qu’on veut

bien explorer.

Fusion thermosensuelle et sans suite

pas dénuée de points de fuite qui dénouent

Ames et corps

pieds et points déliés

comme les langues déliées

de moins l’infini à moi, le fini

d’émois finis à plus l’infini.

Son sexe gonflé des traces du coquillage divin

attestait des chemins de traverses du désir

Testimonaires et labiles

testamentaires et tactiles

maladroits et habiles

glissements vers de vaines vulves

plus gluantes queue le riz

arides salive et miel

d’une combustion

impropre à d’humaines abeilles

décalages dans l’éveil

et veilles pourvues de 34 dents

munitions radeautables

de l’écoulement du sperme comme du sable

à la nage étuvée, vapeur et rosées

qu’un passé suranné prétendait « osé ».

l’histoire de l’oeil de l’origine du monde

caverne espagnole

de l’auberge

berges des fleuves qui

charmants et charmeurs

charment à mort

jamais ne condescendent.

Sauf, peut être, à l’instant

précis de l’ultime clin d’oeil.

IL vit des images

avant-goût du voyage

bref et excitentant

qu’il entreprenait le jour d’après.

Prêt à tout pour renaître

incertain de son devenir

las de son passé

et lassé de paraître.

Aime à aimer

Même si

c’est parfois ramer.

Se semer ,au fil du temps,

se disperçe sans trève

comme de toute petits rêves

bulles bien vite éclatées

par le babil de l’oubli.

Ainsi va va ma vie

et mon vit aussi

Moi mâle

qui voit les choses

par le petit bout

de mon énorminuscule lorgnette

de cent litromètres.

Mâle unique et inique

aux phéromones insistants

hormones sans relâche

d’une exigence de jouir

plus que tenace

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Deux textes pour TGV magazine, avant que je saute sur une mine relationnelle à Istanbul :

Matthew Smith

Istanbul, capitale européenne de la Culture 2010, avec une saleté de publicité quart de page dont on se serait bien passé :

TGV128_EVEN_EUROPE Istanbul 102010

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