Hasards, chemins, regards

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Merci merci
aussi aux ferments
aux levures des printemps tentants.
Merci aux petits hasards redondants
de la gémellité plus bas, s’accentuant en conversion jusqu’aux baskets lacets roses ou ridés…
Merci à la lie du vivant
tangent tanguant

Aux oripeaux et autres misérables appâts réchauffés de l’art, préférer l’inattendu de la petite et grande Sauvagerie, forêt rêvée se révélant au détour d’un chemin de regard, au gré de petits hasards.
Parce qu’on a toujours besoin d’une plus grande révélation que soi ?

PS : merci à Athéna Minerve pour celui-ci, de hazart lėzardeux. Ne tenant qu’à un fil, celui du regardeur, de nature comme de réseau, puisque les deux s’entremêlent, joyeux des rhizomes.

Et ci-dessous, grâce soit rendue à la gracile passerelle
Simone de Beauvoir-sur-Mer en Seine, du dessus contemplée…
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Sans oublier ces jumelles de la rue Volney, Paris neuf. Sirène en amont de l’hommage.
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Ici, l’ancien atelier de luthier du frère de Boris Vian, Paris six. Je l’y avais vu courbé, travaillant sur un violon, au mitan des chemins années quatre vingt, il était un vieil artisan, longs cheveux blancs, noblesse naturelle,  de noble apparence, avec un air de son frère qui aurait vieilli.
On y vend des sketches tandis qu’à vélo public je repasse devant après 30 rangs de temps , fêtant celui quand même des en… faons, de mes superbes enfants comme autant de faons s’épanouissant, de printemps tentants.
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Merci à l’insondable mystère de ma présence sur Terre

avant d’être devenu âtre en terre

ou en cendres

Mais comment dire non, merci

aux particules fines qui reviennent en capitales en pic

avec le premier bleu anticylcone de printemps

d’un début marsIl y a maintenant un prix à payer

même pour le beau temps :

on vous déconseille toute activité de dépense physique

c’est d’un déprimant

on est condamné à la ville

à un cycle de maladies pulmonaires viles

Même roulant à vélo

j’y suis soumis

Bien avant d’être croulant :

La vie en  grande ville est sans espoir de rémission

sans remise de peine

Prière de ne pas haleter

Redevenir hâlé l’été ?

N’y songez point

sinon, cancer du lapin

pas de pot !

Que faire ?

Se faire bonze himalayen

le teint carotte en moins ?

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