A la Grosse bouteille du réel

2014-02-24 15.32.05

Cette chronique là sera sans fin

tant il est vrai

que j’suis éternel

au 68 bd Richard Lenoir

Combien de temps tiendra

l’enseigne A la Grosse bouteille ?

Si souvent à à vélo devant passé

Boulevard Richard Lenoir

en s’remontant

en butte

vite fait le lorgnant

à chaque fois

histoire de voir

si elle n’avait pas bougée

depuits sans fond

si longtemps

il se dit :

Combien de temps tiendra t’il,

le Café A la Grosse bouteille ?

Elle est rouge

la teillebou

comme du cassis de Bourgogne

qu’aurait transité par feu Bercy

des chais

ou comme un de ces vieux flacons

de gros rouge

des champs

Elle trône encore en frontispice

en ornement de toit pixelllisé par l’tempsLa Grosse Bouteille (Brasserie Paris)

sous un immeuble,

dent isolée,

comme orphelin engoncé

entre deux résidentiels chantiers

Ne seront-ils pas broyés,

grosse bouteille et tenancier,

par la sempiternelle pression du foncier ?

Ou bien recyclés

post partum et points de retraite

par un néo-bistrotier ?

Dur à dire, dur à sel

ce qu’il en sera

Puisqu’on est dans un Paris Chromo,

l’autre jour le Georges dans l’métro

m’interpella :

il fumait avec bonhomie les briques de faïence

Tandis qu’à droite Michel Bouquet jouait dans « Le roi se meurt »

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Ce petit monde-là se regardant en chien de faïence

entre tours de passe-passe réalité

vus à la loupe

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toujours les mêmes truchements

faisant les malins

diablement truffés

d’errements

en quête

d’un ptit réel

balivernant

les lapins

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Encore un déguisement de Doddie French cancan à gauche

à droite, rien à voir : vitalité de l’ Espace ouvert

du 104 rue Aubervilliers

où l’on va à sa Guise

mais sans le duc

répéter les élans

de circassiennes activités

jongleries émérites, baguettes, bâtons et boules de cristal

tournoyant d’une épaule à l’autre

en un cirque plein d’allant

qui nous change bien de celui,

dérisoirement présidentiel,

de la rue du Cirque

 Henri de Lorraine, 3e duc de Guise, dit « le Balafré » (31 décembre 1549, Joinville23 décembre 1588, château de Blois) est un prince français issu d’une branche cadette de la Maison de Lorraine.

À la tête d’un puissant clan aristocratique, il devint populaire pendant les guerres de religion en se posant comme le défenseur de la foi catholique. Après avoir participé au massacre de la Saint-Barthélemy (1572), il s’illustra à plusieurs reprises sur le champ de bataille en combattant les protestants. D’abord prince de Joinville, puis duc de Guise (1563), il tint en tant que grand Maître et pair de France, une place d’importance à la cour.

Chef de la Sainte Union (1584), il ambitionna de gouverner la France. Son but avoué était de réduire l’influence politique du parti protestant en France, en vertu du principe de catholicité de la couronne, mais on ne peut exclure une ambition personnelle appuyée sur une logique de clan et une rivalité entre diverses factions proches du pouvoir et de la famille royale. Il devint le maître de Paris après la journée des Barricades (12 mai 1588) mais fut assassiné sur l’ordre d’Henri III lors des États Généraux de Blois. Sa mort provoqua indirectement l’assassinat du roi.

Il avait l’air encore plus grand mort que vivant. Ne serait-ce pas le genre de choses qu’on dit après coup ?

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Après qu’un Beuys, tri startifié par un Warhol

finisse en garniture de cheminée

de belle galerie ?

Voire…

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