Cette chronique là sera sans fin
tant il est vrai
que j’suis éternel
au 68 bd Richard Lenoir
Combien de temps tiendra
l’enseigne A la Grosse bouteille ?
Si souvent à à vélo devant passé
Boulevard Richard Lenoir
en s’remontant
en butte
vite fait le lorgnant
à chaque fois
histoire de voir
si elle n’avait pas bougée
depuits sans fond
si longtemps
il se dit :
Combien de temps tiendra t’il,
le Café A la Grosse bouteille ?
Elle est rouge
la teillebou
comme du cassis de Bourgogne
qu’aurait transité par feu Bercy
des chais
ou comme un de ces vieux flacons
de gros rouge
des champs
Elle trône encore en frontispice
en ornement de toit pixelllisé par l’temps
sous un immeuble,
dent isolée,
comme orphelin engoncé
entre deux résidentiels chantiers
Ne seront-ils pas broyés,
grosse bouteille et tenancier,
par la sempiternelle pression du foncier ?
Ou bien recyclés
post partum et points de retraite
par un néo-bistrotier ?
Dur à dire, dur à sel
ce qu’il en sera
Puisqu’on est dans un Paris Chromo,
l’autre jour le Georges dans l’métro
m’interpella :
il fumait avec bonhomie les briques de faïence
Tandis qu’à droite Michel Bouquet jouait dans « Le roi se meurt »
Ce petit monde-là se regardant en chien de faïence
entre tours de passe-passe réalité
vus à la loupe
toujours les mêmes truchements
faisant les malins
diablement truffés
d’errements
en quête
d’un ptit réel
balivernant
les lapins
Encore un déguisement de Doddie French cancan à gauche
à droite, rien à voir : vitalité de l’ Espace ouvert
du 104 rue Aubervilliers
où l’on va à sa Guise
répéter les élans
de circassiennes activités
jongleries émérites, baguettes, bâtons et boules de cristal
tournoyant d’une épaule à l’autre
en un cirque plein d’allant
qui nous change bien de celui,
dérisoirement présidentiel,
de la rue du Cirque
Henri de Lorraine, 3e duc de Guise, dit « le Balafré » (31 décembre 1549, Joinville – 23 décembre 1588, château de Blois) est un prince français issu d’une branche cadette de la Maison de Lorraine.
À la tête d’un puissant clan aristocratique, il devint populaire pendant les guerres de religion en se posant comme le défenseur de la foi catholique. Après avoir participé au massacre de la Saint-Barthélemy (1572), il s’illustra à plusieurs reprises sur le champ de bataille en combattant les protestants. D’abord prince de Joinville, puis duc de Guise (1563), il tint en tant que grand Maître et pair de France, une place d’importance à la cour.
Chef de la Sainte Union (1584), il ambitionna de gouverner la France. Son but avoué était de réduire l’influence politique du parti protestant en France, en vertu du principe de catholicité de la couronne, mais on ne peut exclure une ambition personnelle appuyée sur une logique de clan et une rivalité entre diverses factions proches du pouvoir et de la famille royale. Il devint le maître de Paris après la journée des Barricades (12 mai 1588) mais fut assassiné sur l’ordre d’Henri III lors des États Généraux de Blois. Sa mort provoqua indirectement l’assassinat du roi.
Il avait l’air encore plus grand mort que vivant. Ne serait-ce pas le genre de choses qu’on dit après coup ?
Après qu’un Beuys, tri startifié par un Warhol
finisse en garniture de cheminée
de belle galerie ?
Voire…