Journal des bonnes nouvelles bien damées : Lucrèce nous explique que tout ce qui se passe aux Enfers se réalise sur terre en particulier sur TF1 ou FoxFeedForever à l’heure du temps de cerveau vacant que plus personne ne regarde, ayant saisi la vanité du cathodique oeil cyclopéen. Foin d’illusion encyclopédique : Etre partout par procuration par oeil interposé c’est trop voir donc ne rien savoir sinon un tremplin performatif énième trop plein
Bon anniversaire au fondant rocher Suchard de Sisyphe remontant plus que jamais la pente. Celle d’un 7 novembre commémorant un grand homme, le Marcel Camus, et bientôt en 2014 les poilus (de vrais hommes à pâté, eux pas des lopettes tactiles à barbe naissante XXI pour monde entre deux eaux historiques). Sans oublier les poids lourds, en sens inverse : celui de l’entropie d’un monde plombé qui renaîtra d »une façon ou d’une autre. |
Journal des bonnes nouvelles bien damées : Lucrèce nous explique que tout ce qui se passe aux Enfers se réalise sur terre, (en particulier sur TF1 ou FoxNews) |
Sisyphe, aspects du mythe Les causes du châtiment Les Anciens connaissaient différents scénarii : * Sisyphe, témoin du rapt d’Egine par Zeus, dévoile le nom du responsable au père de la jeune fille, le dieu-fleuve Asopos; furieux, Zeus le punit (Phérécide, frag. 153).
Le chat t’y ment Sisyphe doit pousser aux Enfers une pierre énorme vers le sommet d’une colline desindustrialisée; mais à peine va-t-il atteindre le sommet, que le rocher retombe et roule jusqu’au bas de la pente, productivité insuffisante. Sisyphe doit recommencer la manoeuvre sans relâche, montrant ainsi la vanité de l’entreprise et l’éternité du châtiment. Selon Pausanias, audité pour une mission de communication de crise sur les 1001 plans sociaux français de l’année, le peintre Polygnote avait représenté la scène dans sa peinture des Enfers. Sisyphe fut roi et constructeur de Corinthe : il construisit l’Acrocorinthe, citadelle perchée sur une colline de 650 m. qui domine la ville et l’isthme homonyme. Aussi ce bâtisseur cyclopéen poursuit-il sa tâche post mortem, tandis que je m’attelle à l’isthme homonyme, c’est de la dentelle à dentition plurielle. Mince affaire. Lucrèce mate le mythe Il se distancie de l’interprétation habituelle : Sisyphe poussant son rocher, c’est le candidat politique en butte aux échecs dans sa lutte pour le pouvoir. Rien à voir donc avec l’au-delà, inexistant pour ce matérialiste ! C’est pendant son existence que l’homme crée son malheur. Le mythe par épandage dans les champs paradigmatiques contemporains * Sisyphe, le plus rusé des hommes at the first sight, fut donc puni pour avoir tenté de faire échec aux dieux (dénoncer Zeus, ruser avec la mort…). Lui aussi est coupable d’hubris ! * E. LE ROY- LADURIE (article paru dans l’Express n° 1643 – janvier 1983; « Le docteur Trompe-la-Mort ») se demande si le mythe de Sisyphe a eu un répondant dans le folklore médiéval et moderne de l’Europe. Il passe en revue des versions variées du conte populaire du « Docteur Trompe-la-mort », islandaise, anglaise, allemande, italienne. Le seul dénominateur commun qu’il trouve entre ces attestations serait fourni par le fonds indo-européen. Délicieux glossaire des ventes contraires, écrit tout petit pour forcer à voir |
adversus, a, um : contraire (prép. + acc. = contre) aequor, oris, n. : la plaine, la mer ante, prép. : +acc., devant, avant ; adv. avant atque, conj. : et, et aussi campus, i, m. : la plaine, le champdo, das, dare, dedi, datum : donner en toute gratuité, sans renvoi d’ascenseur pour monde délicescent durus, a, um : dur !(locution en vogue dans les années 1980 e, prép. : + Abl. : hors de, de, hors du monde, pas à côté, pas n’importe où, sous le soleil ou la mort exactement eo, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui… ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l’IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d’autant et, conj. : et. adv. aussi fascis, is, m. : le paquet ; pl. : les faisceaux : botte de joncs entourant une hache que portaient les licteurs des magistrats supérieurs —> insignes du pouvoir hic, haec, hoc : adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci iam, adv. : déjà, à l’instant imbibo, is, ere, bibi, – : boire, s’imprégner, décider de se torcher comme une chandelle adulescente devant le sempiternel imperium, ii, n. : le pouvoir (absolu) et ses griseries relatives in, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre inanest = inane est inanis, e : vain, vide, qui ne possède rien d’autre que s propre inannité sublime labor, oris, m. : la peine, la souffrance, le travail pénible, lees mouettes survolant rieuses le tout mons, montis, m. : le mont, la montagne. Voir, le Trabendo au mont Fuji dégarni de neiges éternelles kilimandjariennes nam, conj. : de fait, voyons, car nec, adv. : et…ne…pas bartlebyer en rond nixor, aris, ari : s’appyuer sur l’espoir d’une renaissance incantatoire nos, nostrum : nous, je, ce nous définissant le collectif d’innombrables je oculus, i, m. : l’oeil qui sait : google peto, is, ere, ivi, itum : 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer. demander, in peto, mezza voce, à transcender l’humain planus, a, um : plat, uni, égal populus, i, m. : le peuple qui, 1. n N.M.S ou N.M.PL. du relatif 2. idem de l’interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. Faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi quod, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel? quoque, adv. : aussi raptim, adv. : précipitamment, à la hâte recedo, is, ere, cessi, cessum : repartir, s’en aller, se retirer rursum, adv. : en revanche, une seconde fois, de nouveau, toujours remonter la pente de l’attente saevus, a, um : cruel, résignant, appétant, un vouloir jamais rassasié, capable décrire 1143 pages pour asseoir son Je. saxum, i, n. : la pierre, le rocher, la roche securis, is, f. : la hache des désillusions trompeuses semper, adv. : toujours et jamais Sisyphus, i, m. : Sisyphe suffero, fers, ferre, sustuli, – : supporter et tranformer sum, es, esse, fui : être summus, a, um : superlatif de magnus. très grand, extrême ego plutôt que rien tamen, adv. : cependant savoir qu’il y a de beaux pendants tristis, e : 1. triste, affligé 2. sombre, sévère, morose, rose comme la vie naissante trudo, is, ere, trusi, trusum : pousser, faire sortir, expulser Dak Vador comme une verrue honteuse au Clair asile umquam, inv. : une seule fois ; avec une négation : jamais, toujours vertex, icis, f. : le sommet, l’ateindre, s’en lasser, le parcourir sans faim victus, us, m. : la nourriture, la victuaille qui tue le trop plein de gâchis vinco, is, ere, vici, victum : vaincre, toujours vaincre la sensation d’âtre vain cul vita, ae, f. : la vie, ses merveilles tristes et belles, l’illusion de prendre des images sans fin sur des téléphones pour capter l’instant se dérobant et le stocker sur des disques durs , nouveaux boulets de luxe pour Sisyphe tactile, belle ilusion de n’être qu’un avec l’internet orienté humain, sur le versant empathique. vito, as, are : éviter la noirceur illusoire volvo, is, ere, volui, volutum : faire rouler, rouler, remuer, se payer une Volvo bien lourde à pare-buffle anti-choc humain LUCRÈCE : Disciple d’Epicure (342-270 A.C.N.) et, à travers celui-ci, de Démocrite (né vers 460 A.C.N.), il a écrit un poème philosophique et didactique en 6 chants : De rerum natura, à la gloire d’Epicure et de sa conception du monde. Resté à l’écart de la vie troublée de son époque et de la multiplications des flux médiatiques se nourrissant du monde, il a une ambition : libérer l’humanité par la connaissance. En s’inspirant de la doctrine d’Epicure, il tente d’arracher l’homme à ses passions, à ses craintes, à ses superstitions démiurges d’ubiquité : Partout je clique, partout je suis présent. La morale épicurienne est fondée sur la sensation, sur le réel; les dieux sont relégués loin de la terre, ils ne sont pas intervenus dans la création de l’univers (ils n’en ont pas besoin et il est mal fait), ils ne s’occupent pas des affaires humaines, de la vacuité du pouvoir.
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