Demi-fictions, Ormuz, DSK, et caetera

En matière de demi fiction, Il y avait Echenoz et ses héros s’inspirant de personnages vrais et fameux : Ravel, Nicolas Tesla, Le coureur de fond Zapatek… Ici, après Britney Spears dans son précédent roman, le Jean Rolin enrôle un contexte historique pour personnage principal de réel fictionné. En l’occurrence, celui du stratégique détroit d’Ormuz où transite 20 à 30 % du pétrole et du gaz irriguant la sainte économie mondiale, avec moult démonstrations de force et farce militaires de l’humaine engeance répartie entre camps factieux.

Cela étant dit en passant, à propos de camps, de l’Occident aux suprématismes (ou disons aux volontés de puissance hégémoniques)trépanées ou de l’arrogant Iran, je ne sais lequel me débecte le plus, mais quand même l’Iran pobablement. Quoique les Usa aient un bien plus grand passif :

quand je songe qu’à Paris, en plein monde « civilisé, on a même pas le droit de longer le trottoir de leur ambassade avenue Gabriel interdite en permanence au d piéton par CRS et barrières(à Place de la Concorde, ironie du sort), je me dis que la démocratie a d’insondables limites.

Mais peu importe, il s’agit juste d’aller sur place. Pas à l’ambassade des USA, mais sur les lieux de ses fictions. Comme Régis Jauffret, écrivain apprécié à tête de mafiosi, trop longtemps plongé comme moi dans un bain de soude caustique,

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l’a fait pour son prochain livre à paraître en 2014 :

il s’est rendu en Afrique et aux Etats-Unis sur les traces d’une femme de chambre et d’un abominable ex-directeur du FMI. Des ferments d’écriture ps piqués des hannetons. Eh oui, ce sera sur DSK.

Autant de prétextes à aller voir,

arpenter sur place pour en faire des textes.

Wax, le héros de Rolin, tente cette traversée de 40 kilomètres à la nage. C’est beau comme du surhomme handicapé et story tellé franchissant l’homme de La Mancha de Douver à Calais une nuit d’hiver.

On rêverait de ne pas l’avoir fait tout en l’ayant prétendu à corps perdu.

Le problème, surtout, c’est que le nageur, imitant Albertine, a disparu. Il revient donc au narrateur, que Wax avait chargé de dresser l’inventaire des choses « susceptibles d’être décrites, chacune dans sa catégorie, comme la plus proche du détroit d’Ormuz », de revenir sur cette affaire.Son enquête débute naturellement dans la chambre de l’hôtel Atilar où séjournait notre héros au bout du rouleau. Et où le narrateur va farfouiller de fil en grain de grenade… Ormuz – Jean Rolin

« C’est par le détroit d’Ormuz que transite de 20 à 30 % du pétrole et du gaz irriguant l’économie mondiale ; ce qui en fait, naturellement, un enjeu stratégique de premier ordre, particulièrement, depuis quelques années, dans le climat de tension croissante engendré par le programme nucléaire de l’Iran. À intervalles réguliers, des escadres de navires américains s’y font voir, surveillées de près par des navires iraniens d’une puissance infiniment moindre que les précédents, mais rompus aux tactiques les plus retorses de la guerre navale dite « asymétrique ». De telle sorte que le moindre incident pourrait entraîner une escalade incontrôlable, et que tous les pays de la région sont engagés dans une course aux armements très propice aux marchands de ces derniers.

Il n’est pas indifférent, d’autre part, de noter que les paysages du détroit d’Ormuz, tant sur la rive iranienne que sur la rive omanaise, sont d’une grande beauté, ou d’une grande étrangeté, au moins dans la mesure où la chaleur accablante qui y règne pendant six ou huit mois de l’année ménage des conditions acceptables pour les observer.

A partir d’ici : Source : Le Monde

C’est ainsi qu’à la fin de l’année 2011 le détroit d’Ormuz – encadré par l’Iran, le sultanat d’Oman et les Emirats arabes unis – s’impose comme son prochain territoire. A l’époque, rappelle-t-il, « les Israéliens demandent aux Américains de contraindre l’Iran à renoncer à son programme nucléaire, y compris par des bombardements – trop bruyamment pour être crédibles ». L’Iran menace « comme d’habitude » de bloquer le détroit d’Ormuz, et chacun déploie sur mer ses plus beaux atours militaires.

FJORDS NORVÉGIENS, VERSION FOURNAISE

S’il ne croit pas à la possibilité d’un bombardement, ce contexte ranime un « vieil intérêt » de Jean Rolin pour la région. Celui né de la lecture des livres de Wilfred Thesiger (1910-2003), « un personnage comme on n’en rencontre qu’en Grande-Bretagne, explorateur, militaire aux états de service impressionnants et auteur de livres remarquables » – parmi lesquels Le Désert des déserts (Plon, 1948). Comme journaliste (pour Libération, Le Figaro, Géo…), Jean Rolin avait déjà passé quatre fois le détroit d’Ormuz. Deux pendant la guerre dite des pétroliers – épisode de l’affrontement Iran-Irak (1980-1988) – puis pour un reportage sur la contrebande d’or entre Dubaï et l’Inde et, enfin, au début de la guerre en Afghanistan (2001). Il n’avait en revanche jamais arpenté ses rives. Mais il avait été frappé par la « splendeur » – vue de la mer – de la côte ormanaise, « qui rappelle les fjords norvégiens ». Version fournaise : la température peut y atteindre les 50 °C.

Raison pour laquelle Jean Rolin prévoit deux voyages aux périodes les moins torrides : il ira côté arabe au printemps puis, à l’automne, dans la partie iranienne. »

Fin Le Monde

Je concluerais sur cette utilisation controversée du mot mensonge, glanée dans l’imaginaire anglo-saxon nouveau monde, mais à forts relents biblik-culpabilisants et gisants :

Telling a lie is a
Sin for a child..
Fault for an adult.
An art for a lover.
A profession for a lawyer.
A requirement for a politician.
A Management tool for a Boss.
An accomplishment for a bachelor.
An excuse for a subordinate and
A Matter of Survival for a married man.
Oui, enfin pour une personne mariée,
sans distinction de genre.
Une question de survie, donc,
mais pourquoi pour le bachelier ?
Son apprentissage du monde scolaire s’accomplirait par le mensonge ?
My god…
Empty spaces of  a surrounded mind to come

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