Quand le Crunch ne crunche plus, quand la canicule s’en va vient en 2013, 1976 ou 2003 ou 1248 , mais que déjà novembre on s’en souvient, que le frigo vous a fâcheusement lâché au bout de 23 ans, mais pas en janvier, en juillet, on se dit que que » dans la tragédie grecque, le héros ne meurt pas par ce qu’il y avait une limite et qu’il l’aurai transgressée – ça, c’est le péché chrétien – il meurt de transgresser dans un champ où il n’existe pas de limites connues d’avance« . *
Ainsi des codes de la bienséance, qui font outrageusement fondre le chocolat de l’été, quelle idée déjà d’en manger, objectera le thon. Faute d’être un héros grec en prises avec l’hydre de la dette ? Un Portugais renégociant tant bien que mal la sienne avec la Troïka ?
Attelage écartelant qui rappelle déjà la neige à venir dans les plaines sibériennes des oukazes d’occasion. Tout cela car en été parfois, au coeur des nuits trop chaudes, je mangeais âprement – nonobstant suavement – la peau de Paula, du moins en intention.
Et n’enviai pas mon lapin nain, Rosa, qui avait déjà rongé 3 becs successifs de son réservoir à eau. Infortunée créature en cage, qu’un mauvais scénario avait attiré à Holywwod pour le pire, un pauvre blockbuster sorti à la sauvette en été : « iIs ont kidnappé sa fille. Il a 2 heures pour réunir 10 millions de dollars dans sa cage, sinon, c’est le saccage « , Avec l’inévitable Nicolas Cage dans le rôle du sauveur du père lapin sorti du buffet. Can you believe that ?
* Cornelius Castoriadis