Un Palais, des rêves de rives
« Je suis né à Nantes où mon enfance s’est tout entière écoulée,
point de départ de nombreux voyages au long cours. » Cette phrase de Jules Verne se délie, d’une fine écriture projetée par effet vidéo, sur les boiseries murales blanchies de l’ancienne Cour d’assises, devenue un restaurant : L’Assise.
On la lit rêveusement entre deux plats, sur l’estrade où les jurés se tenaient. Juste à côté du président de Cour d’assise, où trône désormais un sculptural cellier de bouteilles d’eau, vues en transparence. Serait-ce celle dans laquelle se drape la justice ? On ne sait. Mais notre petit palais buccal, après un surprenant cidre de glace bio du pays nantais, apéritif liquoreux au goût de pomme (site du producteur : sphene.fr), approuve les plats du chef cuisinier, Frédéric Laval.
En l’occurrence, un bar de ligne au pesto et des macaronis. Longs comme les tentacules d’une pieuvre géante agrippant le Nautilus dans Vingt mille lieues sous les mers…