Cabo Verde, un bonheur aride et vert

 En immersion chez l’habitant

 dormir dans des villages loin de tout

De Mindelo, São Vicente, à Santo Antão, 7 jours de pérégrinations communes

Dix trekkeurs, sept dames, un couple et moi, pour ce circuit en immersion chez l’habitant de l’agence Huwans Club Aventures. Partis de São Vicente par le ferry du matin, on vogue en une heure vers l’île la plus arrosée de l’archipel, la plus verte (ne pas dire Green, ce serait sacrifier au jargon en vogue :

Santo Antão, vouée au tourisme montagnard, offre pics déchiquetés, vallées fertiles, douceur et bonne humeur générale. On a quitté la partie aride de l’île (qui rappelle Lanzarote) en une heure de route sur le cordon pavé de l’Estrada Corda (une route pavée comme les Portugais les aimaient, il fallut 30 ans pour la paver).

Cinq jours plus tard, on reviendra par la nouvelle route côtière de goudron (qui use plus vite les pneus des camions), on aura ainsi eu deux regards. On arrive au cratère fleuri du Covo, cimes et mer de nuages en arrière-plan. Au détour d’un chemin, une madone à enfant.

De là part la première randonnée, avec dénivelé négatif de 900 mètres et pique-nique à l’ombre de deux eucalyptus. Le guide fait sentir des fleurs à forme d’« oreille d’âne » au parfum de bonbon sucré quand on les frotte. On fait connaissance avec quelques-unes des 42 variétés d’acacias. On trouve vite les bases d’une entente décemment cordiale, quelques fous rires partagés autour de petits détails délicieusement bêtas. Bref, cette complicité insouciante, parfois méditative, dont la marche et les découvertes communes sont l’énergie renouvelable. Le tout sous la houlette de notre guide francophone, Didy Anilton Fortes, 30 ans…  Que voici, suivi par l’article et quelques photos pour le bonne bouche de ce séjour enchanté aux bonheurs simples, (comme nous autres urbains les aimons tant) :

CapVert (pdf à télécharger)