ll est beau, le tout communicant : Chaque jour, on ne vit que pour recharger sa batterie et vider sa messagerie (à plat chaque soir, voire sous le soleil de midi). On rêve de batteries s’autorechargeant par système solaire. On rêve de messageries se vidant par la pensée des 200 courriels quotidiens.
Il n’est plus si loin le néocerveau reptilien… Poubelle, corbeille, poubelle, sauvegarder, classer, poubelle, corbeille, apparence, être orienté utilisateurs, penser classer, poubelle, corbeille, poubelle, sauvegarder, se tourner client ou mourir, client-roi, pensées classées, temps de cerveau, Cortex latex du clavier.
Refrain : Il n’est plus si loin le néocerveau reptilien…C’est une période de mutation
Cortex latex du clavier
Seigneur, s’il vous plaît, délivrez-nous de notre lot de courriels quotidiens et de la conspiration des batteries insuffisantes. Cela devient vicieux, ces courriels à effacer, on ne pense plus qu’à les jeter, on est satisfait quand, telle une gymnastique matinale et vespérale, on a vidé 3 pages de gras non lus à la corbeille. Quand on a fait le cyber-ménage. Même si le qualificatif est daté. Excusez du peu.
Euphoriques ou taciturnes, mes aphorismes de petits riens sont légions, aussitôt inventés, aussitôt oubliés. A l’image des souvenirs oubliés qui ne sont pas perdus. Encore faut-il que je les note afin d’en perpétuer la réminiscence ténue, la petite flamme, l’étincelle de fin de briquet s’auto-rechargeant à la lumière de l’être.
$ Donc, z’y-va, larynx de lémurien malagache, excris)toi, infiltre, exfiltre, déforme, déformate le brillant, before its too late ! Reformate chaque matin le tentant $
Ceci est une nouvelle catégorie : Aphorismes de petits riens
I am a lyer, as every living, but i am alife.
I’m a living lyer.
Oui, ceux qui restent, qui survivent, se maintiennent sur pieds dans les arènes du cirque, dans la touille touille de l’existant, sont des menteurs. Ils ne (se) mentent pas toujours, masi il faut une bonne dose pour se survivre après le muguet. Pour se scénariser dans la saga des produits à obsolescence programmée. Mais nous autres humains, on peut faciles faire cent ans ; pas cinq comme un pauvre objet électroménager Darty ou Boulanger.
Pensées déclassées, penser à se caser, peur d’être recasé, griserie d’être sans case, étiquettes en vrac
La vitalité est le plus beau des mensonges. Bon sang, il ne saurait mentir !
La Citalité est le plus beau des mensonges. Surtout si cela ne veut rien dire et qu’il n’y a aucun chat dans l’obscurité.
Rien n’est anodin, sauf moi.
Il y a des jours de nuits blanches au terme desquels je ne suis qu’un FF : Fennec fatigué. Par sa fatuité. Encore un F. FFF
Ce que je dis à la gériatrie : vis, tas alité, ou meurs ! Femme, que feras-tu de tes 110 ans en moyenne d’ici une ou deux génénérations ? Des confitures, des peintures culculapraline de fleurs d’éternel féminin romantique ? Du chutney de noirceur masculine poseuse ?
Il est beau, le tout communicant. Chaque jour, on ne vit que pour recharger sa batterie et vider sa messagerie.
(à plat chaque soir, voire sous le soleil de midi)
On rêve de batteries s’autorechargeant par système solaire. On rêve de messageries se vidant par la pensée des 200 courriels quotidiens. Seigneur, s’il vous plaît, délivrez-nous des notre lot de courriels quotidiens et de la conspiration des batteries insuffisantes. cela devient vicieux, ces courriels à effacer, on ne pense plus qu’à les jter, on est satisfait quand, telle une gymnastique matinale et vespérale, on a vidé 3 pages de gras non lus à la corbeille.
Propos glané de sortie de métro du jour : à ta gauche, tu prends la Via Dolorosa.
Moralité : meurs alité ! Mais une personne sur deux trépasse aux toilettes. C’est statistic et toc. Oui, car on vit tellement vieux que le siège des derniers efforts vous est une fois sur deux fatal. C’est petit, cela manque d’esprit chevaleresque. Ce n’est pas picaresque. Un peu comme d’être constipé de on vivant. qui plus est post mortem. Ca lasse. être extirpé du vivant d’un cul comme en accouchement. souffloe inhalé, vie électronique.
La prédiction de Jojo dfe Rosanay : On sera son propre terminal intégré. Bien après le terminus des minus et minous prétentieux.
Je serai un ragondin multitask aux moustaches malencontreusement rasées par un partenaire Sm.
Je serai la reine des musaraignes.
Finalement, je voudrai me reincarner en concours d’amours saphiques.
De toutes les adorables créatures vues avec ma fille à la Ménagerie du Jardin des Plantes, je préf!ère la mangouste, si fine et touchante, comme une vieille fille sicilienne reconvertie dans la chambre d’hôte à confitures de figues gingembre.
de toutes les adorables centaures vues avec ma fille à la Ménagerie duJardin des Plantes, je suis mon proferé car mon image s’efface, elle aussi courtermiste. Je suis mon chamane, le charme de mon âme, pour me perpétuer sans fin ni poids sur terre, sans pesanteur. Avec la sveltesse de la sylphide, de la jeune fille toute neuve en flot blanc printanier regard clair surfant dans la mangrove vitale, dans le giron primesautier des matins clairs la rosé sous les pieds. Sans l’ombre d’un doute lapin angoissé détalant du regard.
Se suffir à soi-même n’implique pas forcement de feindre la suffisance ou la modestie, les deux mamelles antithétiques du narcissisme générationnel always coming & painting back @new age.
Donnez-moi une nouvelle génération chaque matin et je serai tous les un.
Gimme a new generation every morning. thus, i’ll be all of those who hve been and all those who are to be.
Si je pouvais être sûr de me recycler moi-même avec résultat contrôlé, me descendrai-je à la benne jaune sans peine, en fredonnant quand passent les camions poubelles de verre vibrant le lundi ?
I wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines ! wanna be la poubelle des reines!
Je serai celui qu’aucun n’a été plus d’un jour.
Etre le lanceur d’alerte de l’insuffisance du monde, à commencer par la sienne. Je préfère la mangouste. Elle est alerte et sans arrières-pensées.
Elle est sans poutres apparentes, sans arborescence autre que sa propre existence. Ce qui n’est pas si mal. Elle n’a que faire des rhizomes d’ombre. elle n’a pas besoins de tapas existentiels ni de catalogues expérientiels.
Etre le lanceur d’alerte de son indigence criarde/ préférer la mangouste si légère aux yeux clairs/aux yeux verts surtout si c’est faux. car le taffetas en est trop beau. Oublier que Pierre Loti a joué la carte de l’exotisme trompeur. Même si c’est fallacieux, avoir voyagé d’expédients sublimants comme Henry de Monfred, Tamara de Lempicka.
On est un rêve auto immune de batteries s’autorechargeant par système solaire ou stellaire. Préférer la mangouste ou les lémuiens pour leur grâce à leur queue d’hippocampe à portée stellaire. Je veux dire en forme de portée musicale dont les notes s’envolent vers l’infini du tentant. Une partition suave. Une évanescence irisée excitée par les couleurs.
client-roi, pensées classées, temps de cerveau dispo, terminal intégré, recharge sans fil, réseau arachnéen, réseau nez en plus, néant, cortex latex pour clavier labile.
Habile du ciboulot ?
Et, pour le reposer, pour reposer, voici un lien vers l’album
Les arbres de l’année 2013 :
(exposition photo des 25 arbres concourant cet été au Parc Javel-André Citroën, Paris 15)