Ne croque point la main de papa sinon…

Ne croque point la main de papa sinon, qui te nourrira demain ? Dis-je au lapin nain tâtant de mes doigts avec ses dents. Cette créature m’aura révélé ce que détaler veut dire, quand j’accepte de la faire sortir de sa pauvre cage, oublieux du cordon de fibre optique qu’elle m’a déjà rongé au printemps dernier sans frein ni inhibition aucuns. Je m’approche d’elle, sertie sur un tapis, à quatre pattes, et la voila qui détonne comme un lapin. Non, qui détale en renversant les pétales d’iris d’un bouquet limitrophe au subtil parfum, quintessence  s’exhalant lors de la collision inévitable. Ne croque point la main de papa tout de suite, attends trente ans, le temps s’en sera changé, à charge de revanche générationnelle.

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Nous sommes tous des marques aujourd’hui, nos propres marques, d’autant plus que nous en manquons, nous en sommes. Je me souviens de Jean-Pierre Raynaud, l’homme aux pots, me disant Moi, je suis une petite marque. I am a small brand. Quand même, il s’est bien défendu. Il en est d’étranges, comme le Ché cancérigène ci-dessous, une appellation d’origine protégée, mêlant rébellion d’opérette post vitam ad aeternam et beurre des Poitou-Charentes. Une AOP pas trop contrôlée, en vérité.

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