Marseille 2013, Mucem, emblèmes

Allez Marseille, tu peux le faire et te fondre dans la mer devant le Mucem en emblème ! De retour de Marseille, j’aime cette ville décousue qui me rappelle le Lisbonne de jadis, et le Sète d’aujourd’hui. Mais si je pouvais finir ce gredin de Gaudin à coup de gourdin, je le ferais bien ! Car à cause de lui, le pavillon à forme de plongeoir en portafaux de la Villa Méditerranée de la Région (voulu par Vauzelle), se retrouve accolé au Mucem, ce qui est une incongruité visuelle… Bref, il s’inscrit un peu en portafaux : il aurait été mieux en haut de Marseille…

MP2013
Belle extension de la Friche de mai, joli Hangar J1 du Port aménagé en lieu d’expo au premier étage, au dessus de l’embarcadère des ferries algérie tunisie partant. Devant le gâteau de la Major se reflétant dans la facade en verre du Mucem.  une vraie poétique du réel s’en dégagant.
j’ai bien aimé par aileurs en discours le propos suivant d’un élu, lors de la pré-inauguration du bâtiment du Mucem le 12 janvier dernier : « Nous ne sommes pas les premiers de la classe, nous n’avons pas le prix d’excellence, mais nous y arriverons« .

Je conclus Allez l’AM ! (Année Marseille) car tous se demandent si la culture peut sauver Marseille, ou si ce n’est qu’une année de « L’Enculture », comme le titrait en début d’année un mensuel satirique ralliant le camp des septiques et du Frac

(autoproclamé « Fond régional d’art contaminé »), ce mouvement anti année culturelle…

Ok, ce n’est que façade, que vitrine, mais c’est mieux que rien de leur donner de bobos musées (dont ils ne sauront peut-être que faire sur le long terme, faute de moyens de fonctionnement, comme le Musée d’Art Moderne jadis promu par Julien Blaine, poète, performeur émérite, alors adjoint à la culture du maire Robert Vigouroux, qui dénonce son peu de moyens aujourd’hui)…

Èt puis la sempiternelle question sans réponse : qu’est-ce qui peut y faire venir les jeunes des Quartiers Nord ?

Marseille 2013 unplugged, au-delà du Mucem

Maintenant, le plat de résistance : Après Un amour de Marseille se rêve en 2013, en pdf à télécharger ici , publié au printemps avé de belles photos à mangeeeer (comme on dit avec l’accent. Dont une du photographe JR devant la Friche de la Belle de Mai.

Voici ci-dessous la version longue, unplugged, non auto-censurée, de mon article sur l’année Capitale :

Marseille Provence 2013

Méditerranée de la culture

Après Lille en 2004, les feux de la culture européenne effectuent un amarsissage pas du tout sage sur le territoire de  à « Marseille Provence 2013, l’année Capitale ». 96 communes y sont liées, ainsi qu’un original  sentier « GR 2013 » : 365 kilomètres de randonnée périurbaine, mêlant nature et culture, ville et calanques, garrigue et musées. Le tout en 15 jours, ou bien en une journée, par petite tranche. Cette année Européenne  représente bien sûr un formidable catalyseur d’attractivité pour la cité phocéenne, deuxième grande ville, pleine de charme, mais aussi de dénuement, qui voudrait tant souder ses habitants, sortir de la rubrique fait divers et truands dessoudés. C’est en enracinant la culture dans des gestes architecturaux forts qu’elle y parvient avec un certain panache.  Evidemment, on ne sait à quel point cela sera pérenne, mais les capitales de la culture sont par essence de superbes feux d’artifice ! Et Lille a bien tiré son épingle du jeu. Alors pourquoi pas Marseille, qui s’offre un nouveau visage en front de mer et un vieux port rénové par Norman Foster et semi-piétonnier : il a perdu sa disgracieuse quatre voies, oh joie !

Marseille 2013, au-delà du Mucem

Petit Tour d’horizon des escales de l’année Capitale. On commence par le boulevard du Littoral vers le fort Saint-Jean, rénové et relié par une svelte double passerelle au très attendu Mucem J4, le premier musée national en région. Conçu par Rudy Ricciotti (auquel on doit aussi le musée Cocteau à Menton, voir article Où ? 13). Il est dédié aux cultures d’Europe et de Méditerranée. Ce gracieux bâtiment à façade verre et résille de béton, subtile allusion au moucharabieh oriental, ouvre en juin, avec « Au bazar du genre, féminin masculin » : un voyage hardi à travers les multiples façons d’être homme ou femme en Méditerranée.

Juste à sa gauche sur l’esplanade J4,  le Pavillon de la Méditerranée initié par la Région PACA. Ce plongeoir –ou aile – vers la mer, ouvre en mars, c’est le lieu « de partage des cultures et des peuples ». C’est que tout dans cette année de la culture veut tisser un fil d’Ariane (Ascaride ?) métisse, un trait d’union entre deux rives, entre deux rêves d’Ulysse moderne, exaltant toutes les figures maritimes, celles du voyageur d’hier, du migrant d’aujourd’hui, donc aussi de l’exil, des terres d’attache et du déracinement. Justement, le projet « Ulysses » associera toute l’année 40 lieux d’art, patrimoniaux et naturels autour de la figure légendaire.

On continue vers le J1, entre la cathédrale Major, qui se reflète dans le Mucem, et la place voisine de la Joliette. Le deuxième étage de ce Hangar de Marseille Gare maritme (d’où accostent et partent les ferries pour Algérie et Tunisie), abritait en belvédère jusqu’au 18 mai l’exposition « Méditerranées, des grandes cités d’hier aux hommes d’aujourd’hui ». Via une scénographie de container en container, on dérive d’une histoire à l’autre. Le parcours est bien conçu et offre des points de vue grand angle sur le large et le port s’intégrant pleinement au décor. Fatmi Mounir-Voyage de Claude Lévi-Strauss,2012,capture d'écran production Marseille Provence 2013©Mounir Fatmi, Courtesy de l'artiste et gallerie Hussenot Paris,Paradise Row Londres,ADAGP 2012

Qui sera réaffecté du 11 octobre au 12 janvier à « Le Corbusier et la question du brutalisme », exposition où convergeront les recherches plastiques du maître architecte à l’origine de la Cité radieuse. Tandis qu’un ferry arrive, un autre part, vous rappelant que nous sommes ici déjà sous douane, et en relais symbolique. Poétique comme un bateau immobile en partance ver l’ailleurs. On y trouve aussi  « L’Atelier du large » exposant les photos de mémoire collective des habitants et de collectifs de photographes régionaux. Un must, ce J1 !

Tout comme le nouveau FRAC (Fonds régional d’art contemporain). Il s’offre en mars, près de la place Joliette réhabilitée et du secteur d’affaires Euroméditerranée, une belle tour japonaise à façade « pixellisée » sur rue : 1 500 éléments de verre de niveaux d’opacité différents, superposés comme des couches de glacis. Son architecte, Kengo Kuma, dit avoir voulu réaliser « la version tridimensionnelle du Musée sans murs d’André Malraux », un musée qui ne serait pas une « boîte, mais la mise en espace de rues superposées ». Ainsi qu’un hommage au Corbusier et sa cité Radieuse, en tant qu’ »expression nouvelle de l’architecture, très liée aux déplacements dans le bâtiment ». Il est déjà possible d’admirer sa façade exprimant la lumière « multipolaires et multi-facettes » de la Méditerranée  qui participe à une « esthétique de la rencontre » selon son architecte. Rencontre élitiste, comme d’habitude avec le circuit de l’art contemporain, mais bon, c’est ouvert au grand public. Qui ne s’en soucie guère.FRAC ©KengoKUMA

La tour s’ouvre sur l’extérieur à mi hauteur, en une terrasse « urbaine » boisée, point de vue sur la rue et espace de performance et de rencontre, qui devrait être très belle l’été.

Il y a aussi l’ancienne station sanitaire de la ville, labellisée Patrimoine du XXe siècle. Elle devient le Musée de la fondation Regards de Provence. La pièce des étuves, servant à désinfecter les vêtements reste dans son jus et sert d’espace d’exposition permanente sur la mémoire de la station sanitaire. On passe forcément par les calanques, puis au pied d’un autre lieu patrimonial manifeste de l’architecture moderniste, la fameuse Cité Radieuse de Le Corbusier, dite « maison du Fada »,  construite entre 1945 et 1952. Je l’ai visitée jadis, et y ai même dormi : un hôtel vous permet d’y vivre pour quelques nuits, ce que l’on vous recommande. Dernier chantier, le designer marseillais et parisien Ora-Ito (voir notre article sur son hôtel O dans ce même numéro) a racheté gymnase et solarium installés sur le toit-terrasse pour en faire un centre d’art : le Mamo (pour « Marseille Modulor ») ouvre en mai. Bonne idée. Pour cet été, il a invité l’artiste Xavier Veilhan à confronter ses sculptures avec les formes audacieuses de l’architecte suisse. A voir absolument.

Sans oublier de passer par un autre lieu artistique, l’église de la Vieille Charité, dans le quartier du Panier (dont les galeries d’art attrayantes valent le détour))  on continue avec un lieu emblématique de la cité phocéenne: la Friche de la Belle de Mai (du nom d’un quartier populaire) donnant sur les voies ferrées de la gare Saint Charles s’est refait une beauté à son image. Il fait bon déambuler dans cette ancienne manufacture de tabac dédiée aux nouveaux territoires de l’art, belle bohémienne alternative investie depuis 1992 par 70 structures et 400 artistes. Dorénavant, elle est surmontée par une terrasse aérienne de 7000 m2. Et flanquée d’une tour Panorama, un cube de 2400 m2 d’art contemporain inaugurant l’année avec l’exposition « Ici et Ailleurs » réunissant 39 artistes des deux rives. Cet été, 3 expositions organisées par un artiste néerlandais connu, «  Atelier Van Lieshout », qui créera en résidence ici, prendront le relais. «  L’extension de la Friche sur un parvis tout neuf et une tour Panorama se veut le symbole d’un renouveau, des nouvelles dynamiques urbaines et territoriales » précise son architecte très engagé, Mathieu Poitevin, qui veut faire plus que « joli » (à lire sur son site http://www.arm-architecture.fr).

 

D’ailleurs, c’est son père Antoine qui est à l‘origine de la vocation du lieu, car il était conseiller à la culture d’un ancien maire. Il est aussi poète et performeur, sous le nom de Julien Blaine, que je connaissais, mais n’avais jamais fait le rapprochement ! A gauche de la Friche, dans le Pôle média de la Belle de Mai, se tourne la série télé « Plus belle la vie ». Les mauvaises langues ont souvent dit que Marseille et cette série sentaient aussi parfois aussi « poubelle la vie » ! Mais passons, car si le Marseillais est parfois désenchanté, si la pérennité des lieux d’arts en ces temps difficiles est toujours sujette à caution, il chante et enchante quand même !

Cap ensuite sur l’élégante Aix-en-Provence, au Musée Granet lui aussi embelli, où l’on découvrira avec bonheur l’exposition « Cadavres exquis » reliant des artistes majeurs, dont Orhan Pamuk,  écrivain turc, prix Nobel,  qui se pent en ocrbeau et expose son musée de qu’il a crée à Istanbul en 2011. Il est clair que MP 2013 a trouvé de nouveaux horizons !

Sans que l’on sache toujours ce qui est du relève de la CEC (capitale européenne de la culture) ou du programme urbain Euroméditerranée, Qu’on domine joliment en arrivant à la gare Saint Charles perchée, toisant de sa superbe retrouvée les artères en contrebas…  S’ont venu s’y ajouter les nouveaux hauts lieux d’une ville qui fait peau neuve de certains quartiers: le Silo, la Tour Zaha Hadid, la Friche, le Mamo, le nouveau Frac… le Mucem, et la Villa Méditerranée de la Région, deux lieux voués aux échanges et à la coopération internationale. Objectif : redorer le blason historique des 3000 ans d’histoire méditéranéenne de la cité en créant un trait d’union d’avenir entre les deux rives. Avec pour figure emblématique, Albert Camus : un pied à Alger, l’autre à Aix-en Provence. A l’occasion de son centenaire, l’historien de l’Algérie Benjamin Stora, donnera d’ailleurs une conférence estivale au Mucem, à défaut d’exposition, prévue à Aix, mais annulée depuis.

Marseille, entre le Vieux-Port et le port de la Joliette, à, proximité immédiate du MuCem, sur l’esplanade du môle J4, ouvert aussi, autrefois occupée par les activités portuaires. Ce nouveau front de mer constitue la plus spectaculaire des métamorphoses de la cité phocéenne. La Villa Méditerranée s’épanouira au cœur de cette exceptionnelle transformation urbaine, au pied de la cathédrale de la Major et à l’extrémité du nouveau quartier d’affaires baptisé « Euroméditerranée ». Qu’on domine joliment en arrivant à la gare Saint Charles perchée, toisant de sa superbe retrouvée les artères en contrebas…

Marseille a terminé à temps le feu d’artifice de ses principaux chantiers culturels. L’honneur est sauf ! Cela tombe bien car la France n’aura pas plus  CE avant 2028 ! Seul retard, le nouveau Frac (Fonds régional d’art contemporain), qui s’offre en mars un beau palais japonais (son architecte est Kengo Kuma) dans le quartier en restructuration urbaine de la Joliette. Kengo Kuma dit avoir voulu réaliser « la version tridimensionnelle du “Musée sans murs” d’André Malraux », un musée qui ne serait pas une « boîte, mais la mise en espace de rues superposées ».

Ainsi qu’un hommage au Corbusier et sa cité Radieuse, en tant qu’ »expression nouvelle de l’architecture, très liée aux déplacements dans le bâtiment » . La façade pixellisée faite de 1500 éléments de verre dépoli est qualifiée de « Beaubourg de Marseille » par une consœur. Il y a aussi l’ancienne station sanitaire de la ville, futur Musée Regards de Provence, labellisé Patrimoine du XXe siècle. Porte d’entrée des migrants arrivant à Marseille par voie maritime ou aérienne, l’édificeavait vocation à les accueillir et à dépister d’éventuelles maladies. La pièce des étuves, servant à désinfecter les vêtements des migrants, reste dans son jus et sert d’espace d’exposition permanente sur la mémoire de la station sanitaire.

On continue avec un lieu emblématique de la volonté de renouveau de la cité phocéenne : la Friche de la Belle de Mai, un quartier assez pauvre. Mais avec une pauvreté qui se mêle à tout le reste, qui n’est pas reléguée à la marge (comme celle des quartiers Nord), qui se sentent un peu exclus. Cette ancienne manufacture industrielle de la SEITA investie par 70 structures et 400 artistes le long des voies ferrées depuis 1992 s’est refait une beauté, ajoutée une terrasse aérienne de 7000 m2. Et une tour cube Panorama, espace de 2400 m2 d’art contemporain qui inaugure l’année avec l’exposition « Ici et Ailleurs ». Réunissant 39 artistes des deux rives. « Son extension sur un parvis tout neuf et une tour Panorama se veut le symbole d’un renouveau, des nouvelles dynamiques urbaines et territoriales », comme le précise son architecte très engagé, Mathieu Poitevin, qui veut faire plus que « joli » (à lire sur son site http://www.arm-architecture.fr).

Ce renouveau de la seconde ville (et la plus pauvre) de France, se caractérise, comme toujours en année 0 de la sacralisation en capitale culturelle, par pléthore de nouveaux équipements infrastructurels (sur la pérennité desquels on s’inquiète, en termes de frais de fonctionnement ultérieurs). Qui s’en plaindrait ? Certains Marseillais ? C’est la façon dont elle est (non-)gérée qui les exaspère, eux pour qui leur ville est parfois perçue comme « poubelle la vie ». Ils ont peur que les lendemains ne chantent pas.

Mais une CEC, C’est avant tout un beau conte de faits et, osons le terme, un  mirage spectaculaire sans lendemain. Certains ajouteront que le titre lui-même de CEC est un évènement avant tout de com’ généralement attribué à des villes qui ont une image et/ou réputation difficile (Lille, Liverpool, Essen etc.). D’accord, mais que le mirage est beau ! Comme le précise Thierry Pfister, Directeur de la CCI : « il y aura quelques blockbusters, comme l’exposition du Grand Atelier du Midi cet été, draineront du monde. Ce sera beau, mais plutôt classique. Et puis, il y a ce côté écolo-touriste du sentier GR 2013 ou de la Transhumance qui va faire marrer les gens… Ici, je pense que c’est le front de mer qui restera emblématique ».

et d’ajouter en s’amusant « qu’il faut Bac+8 pour comprendre le programme, alors qu’il « faut rendre visible les 15 plus gros évènements de l’année ». le directeur de la manifestation, Jean-François Chougnet, ajoute : « On ne résoudra pas toutes les difficultés économiques et sociales de la ville, mais, si on peut contribuer à donner une image plus alléchante de la ville, tant mieux. »

Et Stéphane Sarpaux, codirigeant du off de Marseille 2013, interrogé sur sa philosophie, d’ajouter : « A travers nos thématiques, « Poubelle la ville », »Mytho City », « Merguez Capitale », »Kalachnik’OFF », nous montrerons les paradoxes de la ville. Ses mauvais côtés: le communautarisme, la saleté, la frime…et les bons: l’impertinence, la subversion… »

Sans oublier un trait d’autodérison sympathique qui aide à combattre les vents mauvais !

Bien sur, le vaisseau phare des chassées croisés Algérie France, visible de la mer, trait d’union entre les deux rives est le Mucem, seul Musée national des civilisations d’Europe, ingénieuse résille se fondant dans la mer, conçue par l’architecte Rudy Riciotti (On lui doit aussi le Musée Cocteau de Menton, cf où N°13). Il ouvre en juin.

La Major se reflète dans les parois de verre du Mucem, ce si bel emblème... Copyright C. Riedel
La Major se reflète dans les parois de verre du Mucem, ce si bel emblème… Copyright C. Riedel

Non loin, le hangar portuaire J1 (5 ME, 6000m2), auquel on accède de la place de la Joliette par une passerelle,  est un autre signal fort depuis janvier. L’expérience des capitales européennes antérieures avait révélé l’importance d’un lieu de rendez-vous de création contemporaine, conjuguant expositions et soirées populaires : comme le Tri postal à Lille en 2004. Le lieu, offrant une vue spectaculaire sur le large et les ferries sillonnant la Méditerranée, réserve 2500 m2 aux grandes expositions de l’année capitale. Méditerranées, des cités d’hier aux hommes d’aujourd’hui prévue du 12 janvier au 18 mai et celle de Le Corbusier, d’octobre 2013 à janvier 2014 en sont les deux principales. Ensuite, le J1 retrouvera sa fonction portuaire.

On passe Enfin, à la maison mère, le Pavillon M, un rectangle à vitrine bordé d’arbres, (pour faire bien vert ?), sous les fenêtres du Maire, ce qui bien sûr fit jaser les corneilles. On se souvient avec affection du Marseille fictionné par l’auteur de romans policiers Jean-Claude Izzo. Et de son héros, le commissaire Fabio Montale, qui n’aimait rien tant que se faire griller un filet de loup au barbecue dans son cabanon des calanques, avec un bon rosé de Bandol pour faire passer…

Allez Marseille, tu peux le faire et te fondre dans la mer devant le Mucem en emblème !

Encadré

Chiffres : 91 millions d’euros de budget, programmation et fonctionnement, 10 nouveaux lieux culturels, 400 événements dont 60 expositions, un In et un Off, 2 millions de touristes attendus, 600 millions d’euros de retombées économiques espérés.

Jusqu’au 31 décembre (Aix-en-Provence, Aubagne, Salon-de-Provence, Martigues, Istres..). www.mp2013.fr

Et et puis, dans la série unplugged, voici une programme de voyage de presse par moi effectué :

WEEK-END INAUGURAL MARSEILLE-PROVENCE 2013 : CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE

Voyage de presse des samedi 12 et dimanche 13 janvier 2013

SAMEDI 12 JANVIER 2013

PARIS GARE DE LYON

Départ : 08h19

Arrivée : 11h24 11H30

==>            TRANSFERT VERS LA FRICHE LA BELLE DE MAI

11H45

==>            MOT D’ACCUEIL DU PRÉSIDENT DE LA FRICHE MARC BOLLET ET DU DIRECTEUR ALAIN ARNAUDET

12H

==>            VISITE DE L’EXPOSITION « ICI, AILLEURS » À LA TOUR-PANORAMA

13H15

==>            DÉJEUNER AUX GRANDES TABLES DE LA FRICHE

14H15

==>            TRANSFERT VERS LE J1

14H45

==>            VISITE DE L’EXPOSITION « MÉDITERRANÉES » ET DES ATELIERS DU LARGE AU J1

16H

==>            TRANSFERT VERS LA VIEILLE CHARITE

16H15

==>            VISITE DES EXPOSITIONS : VESTIGES, JOSEF KOUDELKA ET LE TRESOR DES MARSEILLAIS

17H30

==>            TRANSFERT VERS LE PAVILLON M

18H00

==>            VISITE  DU PAVILLON M / PROGRAMME DE LA SOIREE

19H00

==>            GRANDE CLAMEUR

21H00

==>            SOIRÉE AU THÉÂTRE DE LA CRIÉE

SOIRÉE ORGANISÉE PAR MACKA MAKEIEFF ET DOMINIQUE BLUZET

DIMANCHE 13 JANVIER 2013

10H00 RENDEZ-VOUS DANS LE HALL DE L’HÔTEL

10H15 TRANSFERT VERS LE MUCEM

10H45

==>            VISITE DU MUCEM

12H

==>            TRANSFERT VERS AIX-EN-PROVENCE

13H

==>            DÉJEUNER

EN PRÉSENCE DE XAVIER DOUROUX ET DES ARTISTES

14H

==>            VISITE DU  PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN

EN PRÉSENCE DE XAVIER DOUROUX ET DES ARTISTES

15H15

==>            TRANSFERT VERS LE MUSÉE GRANET

16H

==>            VISITE DE L’EXPOSITION CADAVRE EXQUIS, SUITE MÉDITERRANÉENNE

EN PRÉSENCE DE EVELYNE ARTAUD, BRUNO ELY ET DES ARTISTES

OPTION A / RETOUR DIRECT APRÈS LE MUSÉE GRANET

OPTION B / CONTINUE SUR ARLES POUR LA SOIRÉE FESTIVE

17H TRANSFERT VERS ARLES 17H45 VISITE DE L’EXPOSITION ULYSSES – ESCALE EN CAMARGUE / CLAUDIO PARMIGGIANI, CHAPELLE SAINT-BLAISE, EGLISE SAINT-JEAN DE MOUSTIERS  VISITE DE L’EXPOSITION ULYSSES – ESCALE EN CAMARGUE / BARTHÉLÉMY TOGUO, CHAPELLE SAINTE-ANNE

18H20 TRANSFERT VERS LES BERGES 18H30 RÉVÉLATIONS – GROUPE F 20H00 TRANSFERT VERS LA GARE AVIGNON TGV Départ : 21h01            Arrivée : 23h41

« Nous avons prévu de vous inviter à participer à la visite du MuCEM en présence du Président de la République, François Hollande et de José Manuel Barroso president de la Commission Européenne, samedi 12 janvier à 15 heures. Dans l’hypothèse où votre rédaction vous chargerait du reportage sur la visite officielle du président, merci de bien vouloir  transmettre les éléments suivants afin de vous accréditer auprès de la préfecture… »

Chose amusante, le fils de mon ami XX, appelons-le PhX, devait être au Mucem en même temps que moi ; je ne l’ai pas vu depuis 30 ans, il a fait son chemin depuis, devenu en juin dernier  conseiller Europe de l’actuel Président français…

Mais finalement, je ne vis jamais PhX, son Hollande de chef ayant déclenche la veille une opération punitive contre les colonnes djihadistes au Mali, la cellule diplomatique resta à l’Elysée pour gérer la chose… Mais il dutrevenir  inaugurer en juin, il y a deux jours en fait, avec son boss rond, que d’aucuns qualifient déjà d’énarque tâcheron…

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