Aérobar + attraction futuroscopique

De nos envoyés spéciaux Pete O’resque et O. Thantique : Cette fois ci, quelle est l’attraction universelle, la traction en avant gagnante pour faire hennir chevaux au vent les cheveux du désir consommant ? D’instant jouissif gagnant ? L’aérobar, 35 mètres de griserie pour faire hennir les chevaux du plaisir (chantait Alain Bashung). Une griserie territoriale marketée, opérationnelle à partir d’avril 2013.

Clin d’œil au parc des technologies du Futuroscope courant après son avenir, « le ballon qui surmontera l’Aérobar sera la réplique du premier dirigeable à avoir volé en France. Clin d’œil au lieu, l’Aérobar est installé à la place de la réplique de l’avion la Crêpe volante…  » Une attraction disparue ?

Accompagnés par un barman, les visiteurs embarqueront par 12 personnes dans une nacelle de 4 mètres de diamètre surmontée d'un dirigeable ultramoderne.

Après les cabanes perchées bourgeonnant depuis 2005, soif irréelle de canopées réelles. Puis en 2009, sur la Montagne de Reims (près de la mystérieuse forêt de faux de Verzy) le Perching bar, bar à champagne accroché dans un arbre, mis à rude contribution logistique, au sein d’un parc d’attraction accrobranche dont ce bar est comme l’insolite dividende jouisseur potentiel

Et en attendant le Bar aérolunaire vitaminé des touristes spatiaux, prévu pour 2019, grisons-nous du paradis terrestre techno offert.

Tout en recyclant les nouveaux pauvres comme énergie inépuisable. Dans une relation gagnant gagnant (comme ajouteraient les nouveaux experts Bavard et Pécuchet), puisqu’on  respecterait ainsi au passage l’objectif de 20 % d’apport en énergie renouvelable du cahier des charges de l’UE à l’horizon 2020. Or, dieu sait que la pauvreté est inépuisable. Mais trêve de robin des bois, rêvons un peu en coulisse à calculettes !

L’équation de cette énième nouvelle attraction du Futuroscope (éperdu comme tous dans une course à l’attractivité court termiste sans fin) est simple :

parvenir à mélanger attraction et lieu de restauration. Cas d’école marketing de développement de l’attractivité : « Jérôme Gia…, l’entrepreneur de l’Aérobar, a peut-être la tête dans les nuages, mais il est surtout malin. Ce constructeur français de ballons aérophiles a commencé en janvier à construire son premier Aérobar au cœur du Futuroscope…

Accompagnés par un barman, les visiteurs embarqueront par 12 personnes dans une nacelle de 4 mètres de diamètre surmontée d'un dirigeable ultramoderne.Il s’agit de développer en France un concept qui grandit aux États-Unis et ailleurs dans le monde, à savoir, de mélanger attraction et lieu de restauration :

« La plupart du temps, les visiteurs estiment perdre leurs temps dans les files des restaurants. Et puis les enfants s’ennuient, trépignent. » Il en sait quelque chose Jérôme Giacomoni puisqu’il a déjà testé des dîners aériens avec ses ballons captifs qui flottent au-dessus de Paris, au parc André-Citröen par exemple. Et il l’assure, la sensation sera vertigineuse…
« On se retrouve à 35 mètres de haut, l’équivalent d’un immeuble de douze étages, à boire un jus d’orange et manger une crêpe, avec les pieds dans le vide… En général, on s’en souvient longtemps ! » La suite, sur la nouvelle République

Conclusion de nos envoyés spéciaux Pete O’resque et O. Thantique :

En attraction avant,

clou du spectacle gagnant,

rien de tel qu’un autre lait fraise d’altitude

pour faire passer la mousse de l’instant projeté.

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